Au fur et à mesure que tombent Les lumières sur la mer Je m’éloigne de la mer les nuits Les désirs s’esquivent de mon être L’être et le néant font des vagues en moi. Par une lumière chétive Les paysages se raniment peut-être Les ombres reviennent à l vie. Les fleurs restent à bout de souffle. Mes yeux tentent d’attraper le bonheur Les vagues se transforment en lignes Un rideau est tiré ensuite Sur le ciel Et je m’abandonne fatigué A une autre nuit. Üzeyir Lokman ÇAYCI İstanbul, 01.03.1974 Traduit par : Yakup YURT