La Nymphe Salmacis
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Description

Évadez-vous en lisant le poème "La Nymphe Salmacis" écrit par Nicolas de RAMPALLE. Ce poète de France est né en 1603, mort en 1660. "La Nymphe Salmacis" de de RAMPALLE est un poème classique faisant partie du recueil Les Idylles. Profitez de ce poème en le découvrant sur cette page. Et n’oubliez pas que vous pouvez télécharger gratuitement en format PDF le poème La Nymphe Salmacis et l’imprimer depuis chez vous !
Grâce à ce document PDF sur le poème de de RAMPALLE, vous pourrez faire une analyse détaillée ou bien tout simplement profiter de très beau vers de "La Nymphe Salmacis".

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Paternité, pas d'utilisation commerciale
Langue Français

Extrait

La Nymphe Salmacis

[...] Sur le milieu s'élève un beau tertre qui pousse
L'éternelle fraîcheur d'une odorante mousse,
Et de son flanc ouvert par un petit canal
Verse à menus bouillons un liquide cristal,
A qui nature semble avoir formé de l'herbe
Un bassin d'émeraude éclatant et superbe,
Où l'eau garde toujours un état tempéré,
Comme celle qu'on trouve en un bain préparé.
Ainsi ces flots coulants d'une source féconde
Forment un petit lac où s'amasse leur onde.
Le fréquent embarras des joncs et des roseaux
N'y trouble en aucun lieu la clarté de ses eaux :
L'oeil peut voir jusqu'au fond comme au travers d'un verre,
Et regarde à plaisir entre l'onde et la terre
Mille nageurs muets qui pleins de liberté
Montrent leur sein d'ivoire et leur dos argenté.

Les différentes fleurs qui bordent le rivage
Dans ce miroir flottant rencontrent leur image,
Quand leur tête se courbe et penche mollement
Pour se voir reproduire à cet autre élément,
Où d'un moite pinceau leur face est si bien peinte
Qu'on ignore quelle est ou la vraie ou la feinte.
 gauche un petit bois, ou plutôt un verger,
Sur le tremblant ormeau, le myrte et l'oranger,
Étale abondamment les présents de Pomone
Et se pare en tout temps des beaux fruits de l'automne.
On peut voir sur le sein de ces prochaines eaux
Danser au gré du vent l'ombre de leurs rameaux ;
Et l'on trouve toujours la fraîcheur et l'ombrage
Sous l'épais entrelacs de ce plaisant bocage,
Qui formant un berceau de ces arbres touffus
Fait aux rais du soleil un éternel refus.
Mais s'ils cachent du ciel la clarté nonpareille,
Ils en montrent une autre agréable à merveille,
Où les jaunes citrons et les pommes encore
Sont dans un vert lambris autant d'étoiles d'or.
Les plus dignes oiseaux, dont le chant harmonique
Dispose absolument des tons de la musique,
Y méprisent tous ceux qui se nichent ailleurs,
Parce que leurs concerts sont plus doux et meilleurs,
Et qu'un pinceau trempé dans des couleurs plus belles
Leur enrichit le bec, les plumes et les ailes ;
Enfin, tous les objets qu'on peut voir alentour
Sont cultivés des mains ou de Flore, ou d'Amour. [...]

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