Le vent siffleetfait trembler la toile des tentes.
Leplus grand ennemidu vent
Sont sessouvenirs.
Qui voudraitde sessourires ?s’interroge t’il.
Le vent aujourd’hui est maussade.
Il se perd en bourrasques
Il ennuie les passants
Il zigzague
Inconstant
Il secoue les lacs
Les arbres
Les oreilles de tous ceux qui passent.
Il pleut maintenant.
Le ventattrape les pieds
Foule quelqueschevilles
Renverse lelinge.
Il estépais, collant
De mauvaise humeur
Il siffle sous les toits.
Il veut êtrefortcomme lapierre
Comme unpère de famille
Et ne veut aucunconseil.
Iltravaille, ilcombat
Courageux à la peine.
Qui sont sesamis ?
Quesont- ilsdevenus ?
Ilstraînentquelque part
Dansles ciels de montagnes,
Turbulents comme lamarmaille,
Jappantcomme une portée de chiots.
Ils aimeraientemmitouflerle vent
Luichaufferlecorps
Mais le vent lorsqu’il est de mauvaise humeur
Leurgerce les lèvres
Lesassèche comme du bois mort.
Ils’empared’eux
Il est le plus fort
Etles fait tournercomme un manège.
Ses amis savent qu’il faut attendre que le vent se calme
Et là tout redevient bon et joyeux.
Juliasmile1 Anna Noé 13 juillet 2020 Tous droits réservés
Texte écritde Laurent Gaudé. Tous lesà partir de la deuxième partie du poème « Seul le vent « mots en gras sont dans le poème de Laurent Gaudé .Je les ai transformés parfois et associés différemment.