Mères, l enfant qui joue à votre seuil joyeux
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Mères, l'enfant qui joue à votre seuil joyeux

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Description

Voyagez en lisant le poème "Mères, l'enfant qui joue à votre seuil joyeux" écrit par Victor Hugo et publié en 1840. Ce poète est né en 1802, mort en 1885. "Mères, l'enfant qui joue à votre seuil joyeux" de Hugo est un poème classique extrait du recueil Les rayons et les ombres. Profitez de ce poème en le découvrant sur cette page. Et n’oubliez pas que vous pouvez télécharger gratuitement en format PDF le poème Mères, l'enfant qui joue à votre seuil joyeux et l’imprimer depuis chez vous !
En téléchargeant le PDF du poème de Hugo, vous pourrez faire une fiche ou bien tout simplement profiter de très beau vers de "Mères, l'enfant qui joue à votre seuil joyeux".

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Publié par
Publié le 01 janvier 1840
Nombre de lectures 33
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale
Langue Français

Extrait

Mères, l'enfant qui joue à votre seuil joyeux.

Mères, l'enfant qui joue à votre seuil joyeux,
Plus frêle que les fleurs, plus serein que les cieux,
Vous conseille l'amour, la pudeur, la sagesse.
L'enfant, c'est un feu pur dont la chaleur caresse ;
C'est de la gaîté sainte et du bonheur sacré,
C'est le nom paternel dans un rayon doré ;
Et vous n'avez besoin que de cette humble flamme
Pour voir distinctement dans l'ombre de votre âme.
Mères, l'enfant que l'on pleure et qui s'en est allé,
Si vous levez vos fronts vers le ciel constellé,
Verse à votre douleur une lumière auguste ;
Car l'innocent éclaire aussi bien que le juste !
Il montre, clarté douce, à vos yeux abattus,
Derrière notre orgueil, derrière nos vertus,
Derrière nos malheurs, Dieu profond et tranquille.
Que l'enfant vive ou dorme, il rayonne toujours !
Sur cette terre où rien ne va loin sans secours,
Où nos jours incertains sur tant d'abîmes pendent,
Comme un guide au milieu des brumes que répandent
Nos vices ténébreux et nos doutes moqueurs,
Vivant, l'enfant fait voir le devoir à vos coeurs ;
Mort, c'est la vérité qu'à votre âme il dévoile.
Ici, c'est un flambeau ; là-haut, c'est une étoile.

Mars 1840.



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