musique
1 page
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
1 page
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

musique

Informations

Publié par
Nombre de lectures 202
Langue Français

Extrait

Armand SilvestreLe Pays des roses Musique
SOUS les premiers soleils qui déchirent la nue L’air plus doux s’allanguit de parfums hésitants. Ô mon unique amour, que ne t’ai-je connue Sur le seuil embaumé d’un éternel printemps !
L’air plus doux s’allanguit de parfums hésitants : Déjà l’âme des fleurs frissonne sous la terre. Sur le seuil embaumé d’un éternel printemps Comme un lys eut fleuri ta Beauté solitaire.
Déjà l’âme des fleurs frissonne sous la terre L’espoir des renouveaux vers l’azur est monté. Comme un lys eût fleuri ta Beauté solitaire, Vers mon cœur grand ouvert inclinant sa fierté.
L’espoir des renouveaux vers l’azur est monté. Les pleurs de la rosée attendent des calices. Vers mon cœur grand ouvert inclinant sa fierté Ta bouche m’eût versé d’immortelles délices.
Les pleurs de la rosée attendent des calices Pour y désaltérer l’âme en feu du soleil. Ta bouche m’eût versé d’immortelles délices, À mon cœur grand ouvert buvant mon sang vermeil
Pour y désaltérer l’âme en feu du soleil Les roses vont lever leur coupe d’odeur pleine. À mon cœur grand ouvert buvant mon sang vermeil Ta lèvre eût embaumé mon cœur de son haleine.
Les roses vont lever leur coups d’odeur pleine Dans un enchantement de sons et de couleurs. Ta lèvre eût embaumé mon cœur de son haleine, Souffle dont la caresse est l’oubli des douleurs.
Dans un enchantement de sons et de couleurs, Les bois vont revêtir leur parure éternelle. Souffle dont la caresse est l’oubli des douleurs La mort me serait douce à venir sur ton aile !
Les bois vont revêtir leur parure éternelle : Déjà les bruits du soir ont la douceur d’un chant La mort me serait douce à venir sur ton aile, Ô chère vision que mes yeux vont cherchant !
Déjà les bruits du soir ont la douceur d’un chant. Ô mon unique amour, qu’êtes-vous devenue ? Ô chère vision que mes yeux vont cherchant Sous les premiers soleils qui déchirent la nue !
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents