Quand j ois parler d un prince et de sa cour
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Quand j'ois parler d'un prince et de sa cour

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Description

Voyagez en lisant le poème "Quand j'ois parler d'un prince et de sa cour" écrit par Jean BOUCHET. Ce poète de France est né en 1476, mort en 1557. "Quand j'ois parler d'un prince et de sa cour" de BOUCHET est un poème classique. Vous avez besoin de ce poème pour vos cours ou alors pour votre propre plaisir ? Alors découvrez-le sur cette page. Le téléchargement de ce poème est gratuit et vous pourrez aussi l’imprimer.
Grâce à ce document PDF sur le poème de BOUCHET, vous pourrez faire un commentaire ou bien vous évader grâce au vers de "Quand j'ois parler d'un prince et de sa cour".

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Paternité, pas d'utilisation commerciale
Langue Français

Extrait

Quand j'ois parler d'un prince et de sa cour

Ballade

Quand j'ois parler d'un prince et de sa cour,
Et qu'on me dit : Fréquentez-y, beau sire,
Lors je réponds : Mon argent est trop court,
J'y dépendrais, sans cause, miel et cire :
Et qui de cour la hantise désire,
Il n'est qu'un fol, et fût-ce Parceval ;
Car on se voit souvent, dont j'ai grand ire,
Très bien monté, puis soudain sans cheval.

Averti suis que tout bien y accourt,
Et que d'argent on y trouve à suffire ;
Mais je sais bien qu'il déflue et décourt,
Comme argent vif sur pierre de porphyre.
Argent ne craint son maître déconfire,
Mais s'éjouit d'aller par mont et val,
En le rendant, pour en deuil le confire,
Très bien monté, puis soudain sans cheval.

Celui qui a l'entendement trop lourd
N'y réussit, fors à souffrir martyre,
Et qui l'esprit a trop gai, prompt et gourd,
Il perd son temps ; malheur à lui se tire.
Esprit moyen, chevance* à lui retire :
Mais le danger est de ruer aval ;
Car la cour rend le mignon qu'elle attire
Très bien monté, puis soudain sans cheval.

ENVOI

Prince, vrai est, on ne m'en peut dédire,
Que la cour sert ses gens de bien et mal,
Et qu'elle rend l'homme, sans contredire,
Très bien monté, puis soudain sans cheval.


(*) fortune

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