Caprice, je me fais dangereux complice Approchent lentement mes doigts qui se glissent Et les sens frémissent quand ma bouche lisse Pose un pieux baiser, la confiance se tisse
Noyé de mes lèvres, abandonné, soumis Au feu de ses désirs dont je cueille le fruit Défendu, c’est à genoux que je l’asservis La confiance se lie au fantasme assouvi
Dans ma chaleur enveloppante, surgissant Fier et téméraire se dresse en Dieu puissant Ne pensant qu’à sa quête d’un plaisir mortel
Egoïstement, oublie celui bienveillant En bas, au charme tranchant ton air suffisant Amour, d’un coup de dents, tombe ton septième ciel !