Prologue :
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Prologue : -Hunter, cria Hazel. Hunter, dégage, hurla-t-elle. Elle cherchait frénétiquement quelques chose dans son sac, Hunter était énervé et inquiet, il ne comprenait pas ce qu'elle cherchait et elle se gardait bien de le lui dire, elle lui dit encore de dégager, mais il était la seule barrière entre elle et les monstres, alors il ne l'écouta pas, il découpa la tête d'un lutins et un énorme chiens des enfers chargea, il fit un bond et se retrouva sur son dos, il plantait son épée dans le dos du monstre encore et encore mais ça ne le ralentissait pas, c'était sûrement le pire rodéo de sa vie. Il lâcha et frappa le béton avec force, il avait le souffle coupé et sa vue se brouilla, il se releva avec difficulté, voyant toujours flou, Hazel avait délaissé le sac et tenait quelques chose dans sa main, un lasso, elle tua le chien avec un seul coup, puis un énorme monstre arriva, c'était un démons supérieur, il expliquait la présence de tant de monstres dans un si petit endroit. Hazel lui faisait face, Hunter lui se traînait vers elle, son épée traçant un sillon dans la terre, il avait l'impression que chaque pas était un enfer, et cette comparaison lui donna envie de rire.

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Publié le 15 mars 2015
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

Prologue :
-Hunter, cria Hazel. Hunter, dégage, hurla-t-elle.
Elle cherchait frénétiquement quelques chose dans son sac, Hunter était énervé et inquiet, il ne comprenait pas ce qu'elle cherchait et elle se gardait bien de le lui dire, elle lui dit encore de dégager, mais il était la seule barrière entre elle et les monstres, alors il ne l'écouta pas, il découpa la tête d'un lutins et un énorme chiens des enfers chargea, il fit un bond et se retrouva sur son dos, il plantait son épée dans le dos du monstre encore et encore mais ça ne le ralentissait pas, c'était sûrement le pire rodéo de sa vie. Il lâcha et frappa le béton avec force, il avait le souffle coupé et sa vue se brouilla, il se releva avec difficulté, voyant toujours flou, Hazel avait délaissé le sac et tenait quelques chose dans sa main, un lasso, elle tua le chien avec un seul coup, puis un énorme monstre arriva, c'était un démons supérieur, il expliquait la présence de tant de monstres dans un si petit endroit. Hazel lui faisait face, Hunter lui se traînait vers elle, son épée traçant un sillon dans la terre, il avait l'impression que chaque pas était un enfer, et cette comparaison lui donna envie de rire. Ces jambes paraissait ne plus pouvoir supporter son poids, il remarqua alors qu'Hazel traçait des runes, partout autour du démons, il ne s'en rendait pas compte, mais chaque coup de lasso qui le ratait était une victoire pour elle, elle eu finit et les runes brillèrent, le démons hurla de rire et traversa le mur sans difficulté, il était trop fort, elle se tourna alors vers lui, il se traînait toujours vers elle s'appuyant sur son épée de tous son poids. Elle lui sourit et le monstre l'envoya valdinguer, elle se prit un mur de plein fouet et le hurlement de Hunter ne fut entendu par aucun des deux. Il vit alors le reste de la scène au ralenti, Hazel se releva et soudain, elle devint lumineuse, comme une lanterne, des ailes blanches apparurent dans son dos, elles étaient tellement belles que Hunter cru en Dieu pour la première fois de sa vie, seul lui pouvait créer quelques chose d'aussi beau. Le démon fit apparaître une épée et Hazel prit son envol, elle se mit alors à incanter en grecs ancien, le démons se tordait de douleur, elle se posa alors et il lui planta l'épée dans le ventre et il se mit à rire de nouveau, Hazel imperturbable traça un carré à l’interieur d’un cercle puis elle incanta dans une dialecte tellement ancien que Zachary Hunter ne le compris pas, c'était beau, on avait l'impression que la personne qui la parlait chantait, le démons explosa alors de l'intérieur, Hunter cru avoir des ailes lui même. Il arriva vers Hazel et celle-ci souriait, il enleva l'épée et compressa la plaie, pleurant et suppliant Hazel de ne pas le quitter, elle leva la main et toucha la joue de son amant.
-Je t'aime Zachary Hunter, promet moi de vivre, je t'en supplie promet moi de vivre. -Tu n'as pas intérêt de me quitter Hazel, tu n'as pas intérêt, sanglota-t-il. -Trop tard, écoute moi, c'est trop tard. -Non, non, ils vont arriver, les secours vont arriver. -Trop tard, écoute moi, Hunter, écoute moi, il la regarda et elle sourit. Je t'aime plus que ma vie, tu es l'homme de ma vie, te rencontrer fut la meilleur chose qui me soit arriver et te faire tomber amoureux de moi fut ma plus 1
grande victoire, je t'aime tellement et je m'excuse tellement de t'avoir obligé à garder mon secret, si tu savais à quel point je m'en veux. -Se n'est pas grave Hazel, je t'aime aussi, plus que tout. -Promet moi de vivre. -Je te le promet. -Je suis heureuse, souffla-t-elle en souriant. Je t'aime aujourd'hui et à jamais. -Aujourd'hui et à jamais, répéta Hunter.
Il embrassa les lèvres froide de l'amour de sa vie et essaya de la faire revenir à la vie, sachant cela inutile, c'était trop tard. Il prit la main de sa partenaire, la personne qu'il n'avait jamais quitter, la seule en qui il avait confiance aujourd'hui et à jamais. Il sombra alors, quand on les retrouva il était étendu tous les deux. Tous les deux paraissaient morts, morts d'en d'horrible souffrance, pourtant ils n'avaient jamais vu deux personnes autant s'aimer que dans cette dernière étreinte.
Chapitre 1 : L'enterrement
Il faisait froid et le vent soufflait d'une sinistre façons entre les branches des arbres qui avait l'air de menacer de tomber sur toute ces personnes habillé de
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noires qui pleuraient. Il paraissait que l'on mesurait la valeur d'une personne au nombre de gens présent lors de leur enterrement, au nombre d'amis qui auront tenu à faire leurs adieux au disparu, la foule présente autour du cercueil attestait qu'Hazel Mikels fut une personne exceptionnelle.
Autour de ce cercueil, il y avait quelqu'un qui ne connaissait pas Hazel, c'était Gwenaël et même si celle-ci n'avait aucune idée de qui était la défunte, le contraire n'était pas vrai car Hazel avait inscrite Gwenaël sur son testament, elle qui n'avait ni parents, ni famille, Gwenaël que personne n'avait voulu adopter et qui n'avait qu'une envie, s'enfuir, Gwenaël elles dont la vie tenait dans une valise et qui n'avait jamais rien réellement possédé, elle était sur le testament de quelqu'un, sans vraiment savoir pourquoi, cela la réconfortait, elle n'était pas totalement invisible, elle existait et quelqu'un le savait.
Gwen ne voulait pas penser à ça, alors elle se demanda si c'était Hazel qui lui envoyait ce chèque mensuel d'un prix astronomique et si c'était elle, pourquoi ? Depuis toujours, du moins aussi loin qu'elle puisse s'en souvenir, elle recevait cette argent, mais n'y touchait et n'y toucherais jamais, elle les laissaient s'empiler dans son tiroir entre son couteau suisse et ce livre qu'elle c'était achetée chez un relieur, une couverture noire en peau de chèvre et des pages vieilli à l'avance, ou elle collait des photos de tous les endroits où elle avait été transféré, les gens qu'elle y avait rencontrée et l'endroit préféré de cette nouvelle ville ainsi que celle qu'elle détestait le plus, chaque photos étaient accompagné de commentaire plus ou moins sarcastique qui révélait l'intelligence et l'humour pour le moins noir de la jeune fille qui le tenait. Toutes ces photos étaient plutôt magnifique et fait par un vieux Polaroïds qui avait coûté les yeux de la tête à Gwen comme tous ces appareils photos d'ailleurs, enfin, Gwen travaillait pour subvenir à ces besoins plutôt que d'utiliser cette argent.
Gwen n'avait jamais connu que la vie sur Martise, sur cette île francophone dirigée par le roi Paul V, la vie n'y était pas dure contrairement à ce que l'on pourrait croire, la vie y était facile, pas chère, même, agréable, les adolescents étaient lâchés dans la nature bien plus tôt que dans les autres pays , des leur 15ans, ils avaient le droits de posséder leurs propres maisons et d'y habiter seul ainsi que de passer leur permis, mais étaient considérés comme adulte à l'âge de 18 ans, dès la maternelle ils étaient bilingue, trilingue en primaire et parlait 5 langues couramment à l'université, Gwenaël, elle parlait déjà 5 langues couramment, et s'apprêtait à commencer le japonais alors qu'elle rentrait en première année de lycée. Martise avait ses propres lois et le roi laissait vivre ses sujets comme bon leurs semblaient.
Cette année Gwen avait réussi à entrer dans le lycée privé pension St Hellène, elle en rêvait depuis tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas cru en voyant la note de 199 écrit en rouge sur sa feuille d'évaluation, Gwen avait tellement révisé les maths que les règles et les chiffres tournaient encore dans sa tête,
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elle détestait les mathématiques, mais elle voulait tellement aller dans la capitale qu'elle l'avait fait, pour la première fois de sa vie elle avait révisé cette matière tant haït. Elle allait enfin découvrir la capital, elle ne pouvait s'empêcher de penser à ça. Tous le monde était déjà allé au moins une fois à la capitale, toutes les personnes en pleurs autour d'elle y étaient allés au moins une fois, Hazel elle-même avait dû s'y rendre, tous le monde sauf Gwen connaissait la capital, car des parents ou des amis de ces personnes avait jugé importants ou même sympa d'emmener les plus jeunes dans la capitale là où ils pourraient peut être un jour réaliser leurs rêves. Tous le monde sauf Gwenaël connaissait la capitale et encore même si elle était pressées de la voire, celle qu'elle brûlait réellement de découvrir en était une bien autre.
Gwen releva la tête et fixa un point au loin afin d'éviter les yeux larmoyants et les visages tristes de ceux qui avaient connu, aimé et qui désormais pleuraient la perte de Hazel Mikels, une personne exceptionnelle. Elle remarqua alors un jeune homme au loin, il était habillé toute en noir sauf ses chaussures qui étaient rouge, c'était des Doc Marteens, Gwen en aurait mit sa main à couper. Il était étrange, seul, sous cette arbre, habillé tout en noir, son long manteau volant au vent, on aurait pu croire qu'il sortait tout droit d'un des romans qu'elle adorait, elle en aurait rit, si elle ne se trouvait pas devant un cercueil.
Le cercueil commença alors à descendre et tout le monde s'avança, jetant une poignée de terre, Gwenaël fut la dernière à faire ses adieux à Hazel et au fond d'elle, elle se sentait incroyablement triste. Quand elle sortit du cimetière, l'homme qui l'avait emmené et obligé à changer son jean et chemisier pour un collant en résille, une robe style patineuse avec un col carré et une jupe évasé ainsi qu'un long manteau noire l'attendait devant une voiture, il posa ses yeux sur les botte motard de Gwen qu'il n'avait pas réussi à lui faire enlevé et ouvrit la porte afin de la laissé rentrer. L'homme vieillissait bien pensa Gwen, un peu comme George Clooney, c'était flippant pensa-t-elle tous de même en rentrant dans la voiture, elle n'était pas habitué à ce que quelqu'un l'attende et encore moins à prendre la voiture.
-Miss, un thé ? demanda-t-il.
Il portait un costume queue de pie noire à fines rayures horizontal grise, il avait des cheveux grisonnant coiffé en arrière et était rasé de près, ses yeux étaient noire, trop foncé pour qu'on puisse y distinguer la pupille, il ressemblait à ces majordome dans les séries télé.
-Non merci heu... qu'elle est votre nom ? Demanda-t-elle reprenant pied dans la réalité. -Jonathan miss, je me nomme Jonathan, une autre boisson peut être ? -Non merci Jonathan, quoi que je ne dirais pas nom à un petit café crème. -Bien entendu miss.
Il tendit alors sa main et une tasse fumante de café y était et Gwen se demanda depuis combien de temps il la tenait caché là et si c'était une bonne
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idée de la boire, après tout, cet homme était bizarre et elle ne le connaissait pas, mais elle le pris quand même, elle y trempa prudemment ces lèvres, il n'avait pas l'air empoisonné et puis elle avait tellement froid qu'elle s'en foutait un peu en fait. Jonathan lui tendit un autre sac que Gwenaël prit avec réticence, qu'est-ce-que celui-ci contenait ?
-C'est quoi ? -Vos vêtements pour la lecture du testament de miss Mikels, répondit Jonathan de sa voix caverneuse qui fit soudain trembler Gwen. -Je ne peux pas garder ceux là ? -Grand dieux non, personne ne garde les même vêtement pour un enterrement et la lecture d'un testament, c'est impoli et cela vous ferai passer pour une mendiante miss.
Gwenaël avait envie de répondre qu'avec le salaire qu'elle gagnait et ce qui lui restait après avoir payé le collège privé dans lequel elle c'était inscrite, le meilleur de la région, être une mendiante était son quotidien, enfin pas tant que ça, mais elle ne roulait pas sur l'or et ne le cachait pas, elle était qui elle était et n'avait jamais pensé à rien d'autre, elle ne cachait pas qui elle était, elle était Gwenaël Joyce, orpheline, fauchée et grande amatrice d'art, les autres pouvaient se moquer d'elle autant qu'ils le voulaient et que ça les amusaient, ça n'atteignait pas Gwen car elle, elle savait ce qu'elle valait, ce qu'elle voulait et où elle allait contrairement au autres personnes de son âge.
-Excusez moi pour mon impolitesse miss, il est déconseiller de porter les mêmes vêtements pour un enterrement et la lecture du testament, dans le milieu ou vivait miss Mikels, cela serait pris comme un affront. -Se n'est rien John, puis je vous appeler John ? -Si cela vous plaît miss, sourit le majordome, le sourire de John était encore plus effrayant que son habituel impassibilité. -Appelez moi Gwen, John, je ne suis pas une noble. -Mais cela n'est pas convenable, s'insurgea-t-il. -En privé appelez moi Gwen et en public miss si vous préférez. -Bien entendu mi Gwen. Vous ressemblez beaucoup à miss Mikels. -Êtes-vous au courant que je ne connais pas Hazel Mikels. -Même si c'est le cas, miss Mikels avait l'air de vous connaître et personne ne discutait ses ordres. -Heu, qu'elle âge avait-elle ? -Elle venait de fêter ces 30 ans. -Si jeune, murmura Gwen pour elle-même.
Elle était tellement jeune et pourtant elle faisait déjà parti des personne dites exceptionnelle, qu'est-ce qu'une personne comme ça pouvait bien vouloir à Gwen, peut être c'étaient-ils tous simplement trompé de personne, après tous ça ne l'étonnerait pas plus que ça, elle sortit les vêtement du sac, la robe était fait d'un tissu fin et agréable, Gwen avait l'impression de toucher de l'air, de l'avoir attraper et de s'en vêtir, c'était une robe en soie noir avec un profond V dans le dos et une ceinture à paillettes.
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-Vous voulez ma mort John ! S'écria-t-elle exaspérée. -Bien sur que non, pourquoi ? demanda l'intéresser. -Encore une robe ? Je déteste les robes. -Mais vous êtes une fille, balbutia-t-il. -Voilà le retour du stéréotype, je suis une fille alors je dois aimer le rose, faire la vaisselle, la cuisine, rêver du prince charmant et d'enfants, ainsi que aimer les robes, c'est ça ? -Non miss, aimez ce que vous voulez, mais que faire ? -Je sais pas arrêtons nous dans un magasin. -Mais nous allons être en retard miss. -Appelez moi Gwen, John, grogna-t-elle.
Elle réfléchissait, elle n'avait pas l'habitude que l'on règle ses problèmes rien qu'en claquant des doigt, elle pensait qu'elle allait devoir supporter cette robe, mais Jonathan avait l'air prêt à faire ce qu'il fallait si elle trouvait une idée, c'était plutôt inhabituel, elle se souvint alors que l'immeuble contenait un magasin de vêtement au rez-de-chaussée, se serait plus simple que prévu.
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Chapitre 2 :L'inconnu au chaussure rouge
En cette instant, Gwen se détestait, il avait réussi, John avait réussi à lui faire porter une robe, elle c'était préparée a toute éventualité venant de lui à pars une, ses yeux de chien battu et Gwenaël ne saurait dire si ces yeux l'avait fait fondre ou l'avait effrayé au plus au point, si elle avait accepté par effroi ou parce que elle ne résistait pas aux yeux de chien battu. C'était une robe noire simple à manche longue, c'était une défaite et Gwen en avait conscience, mais en même temps une victoire car elle avait pu garder ces bottes, en faite, ils faisaient une plutôt bonne équipe.
Quand Gwenaël Joyce entra dans la salle du notaire, tous se tournèrent vers elle et furent subjugué par la ressemblance avec Hazel Mikels, sont long manteau volait derrière elle, lui donnant un aspect irréel, certain retenait leur souffle alors que d'autres recommençaient à pleurer, car il savait que se n'était pas elle, se n'était pas Hazel Mikels. La jeune fille avait un air d'ange de la mort ainsi, elle entra dans la salle d'un pas déterminé et crus se retrouver en cours, à chacun de ses premiers jours qu'elle détestait tant, ils la suivirent du regards jusqu'à ce qu'elle s'assoit et la ils continuèrent de l'épier comme si elle était une revenante, elle s'assit dans le fond et se mit droite espérant qu'elle ne se mettrait pas à rougir comme à chaque fois qu'elle était au centre de l'attention. Un homme arriva derrière elle, il portait un long manteau, un t-shirt noire sale, un jean noir plein de poussière et des rangers rouge impeccable, le long de son flanc caché par son manteau, Gwen remarqua le fourreau d'une fine épée, l'homme s'assit à coté d'elle, il était mignon dans le style mec qui put l'alcool à 10h00 il venait aussi de finir une bataille vu les marques sur ses mains, il était triste aussi, cela se voyait dans ses yeux, son visage était fermé mais ses yeux vert d'eau trahissait tous ce qu'il ressentait et Gwen eu de la peine pour lui, il était plus proche que toutes ces autres personnes de Hazel et elle se sentit encore coupable d'être présente, qu'est ce que pouvait bien lui vouloir cette Hazel, pour la faire venir ici. Elle remarqua alors que l'homme se tenait le flanc gauche, et vit du sang, il avait gagné la bataille mais à quelle prix, elle ne connaissait pas Hazel, mais elle était sure qu'elle étouffait le côté autodestructeur de l'homme et que sa mort avait été tellement douloureuse pour lui que désormais, il cherchait à mourir, à se faire tuer, à se suicider.
-Monsieur, murmura-t-elle afin de ne pas se faire entendre, je ne vous connais pas, mais je ne suis pas sure que de se trimbaler avec une épée soit une bonne idée.
L'homme se tourna d'un coup vers elle la faisant reculer, il la toisa et Gwen soutint son regard, comme si elle allait baisser les yeux devant un suicidaire. Il parut ébahi pendant une fraction de seconde, presque heureux, plein de sentiments passèrent dans ses yeux, méfiance, surprise, joie et enfin tristesse, il tendit la main et attrapa le bras de Gwen avec force.
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-Hazel ? -Non, désolée, murmura-t-elle, je suis Gwenaël Joyce. -Tu viens de Bretagne ? Demanda l'homme. -Je ne sais pas, répondit Gwen, elle se sentait en sécurité avec cette homme, c'était étrange. -Comment ça tu ne sais pas, on sait tous d'où on vient. -Hé bien pas moi, répondit Gwen sur la défensive, et pourquoi avez vous supposé que j'étais bretonne, je n'ai pas vraiment la couleur des gens de l'ouest. -Gwenaël est un nom breton, cela veut dire ange blanc. -Je l'ignorais, répondit-elle. C'est ironique d'appeler ainsi un enfant et de l'abandonner après, ajouta-t-elle en susurrant. -Tu es orpheline ? -Oui. -Comment connaissais-tu Hazel ? sa voix se brisa quand il dit son nom. -Je ne la connaissais pas. -Alors que fais-tu ici ? -Je ne le sais pas plus que vous, mon nom est sur son testament et on m'a demandé de venir, ce que j'ai fait car je n'aime pas ne pas savoir. -Pourtant tu es bien ignorante, railla l'homme. -Sans blague, grogna Gwen, mais vous éludez ma question. -Laquelle ? -Votre épée, êtes-vous sure que se soit une bonne idée de vous trimbaler avec ? -Donc tu vois mon épée ? -Oui, même avec votre long manteau à la highlander, je vois votre fichu épée, vous feriez mieux de mieux la cacher d'ailleurs, les gens présent ici n’ont pas l'air d'avoir des nerfs très solide, et vous allez vous videz entièrement de votre sang dans combien de temps a peu près ? -Dis-moi, tu vois beaucoup de choses. -Se n'est pas moi qui vois beaucoup de chose, se sont les autres qui sont trop aveugle pour le remarquer. Voire est un choix être aveugle aussi. -Tu as quelle âge ? Demanda-t-il en resserrant sa prise sur mon bras. -15 ans pourquoi ? -Parce que tu fait plus vieille. -Vous savez parler au femme vous dit donc, sourit Gwen. -Ce n 'est pas ça, tu es sage pour une gamine de 15 ans. -On me le dit souvent. -Est-ce que tu t'amuses ? -Comment ça ? -Est-ce que tu t'amuse en étant une fille sage ? -Je n'ai pas le temps de m'amuser, j'ai trop de chose à faire. -Tu as 15 ans, c'est l'âge où tu as tout les droit, tu as même le droit d'être égoïste, de ne t'occuper que de toi. -Bien sure, je ne sais pas comment c'était quand vous aviez mon âge, mais moi, je ne veux qu'une chose, partir, voyager et pour cela j'ai besoin d'argent donc je dois travailler, je n'ai pas besoin de maison, d'amis, de famille, de distractions, d'amusement, j'ai besoin d'une carte, d'argent et d'un sac, de 8
toute façon je ne possède rien. -Tu n'as pas besoin d'amour ? susurra l'homme. -Je m'en suis très bien sortit sans, répondit l'orpheline. -C'est triste. -Ça aussi on me le dis souvent mais il n'y a rien de triste, on perd tous nos parents ou la personne qui nous a élever et aimé à un moment où un autre, moi, je ne les ai jamais connu, donc je ne les pleureraient jamais. -Personne ne t'a adopté ? -Non, il faut croire que ce que l'on dit est faux, les gens peuvent résister au bébé. -Moi je ne t'aurais pas résister si je t'avais vu, assura l'homme. -Ça vous n'en savez rien, répondit-elle. -Tu ne crois pas vraiment en la race humaine non plus apparemment. -Elle ne m'a jamais donné de raison de croire en elle, dit Gwen butée. -Je veux bien te croire, sourit son interlocuteur. -Et puis vous n'avez pas répondu à ma question, votre épée ? -Tu es la seule à la voire. -Et pour votre blessure, questionna-t-elle. -Tu es aussi la seule à la voire. -La n'est pas la question, vous allez tenir combien de temps encore ? -Jusqu'à la fin, à jamais, je l'ai promis.
L'homme c'était rapproché et ses yeux si beau et triste firent comprendre à la jeune fille qu'il ne parlaient pas de la même blessure, elle regarda la blessure sur son flanc et fit un calcule rapide, elle l’emmènera à l’hôpital à la fin de la lecture du testament, elle avait aussi compris qu'il avait besoin d'être là, d'entendre les dernière parole de la personne qu'il aimait, car c'était le cas, il aimait Hazel. Elle se sentait étrangement protectrice envers cette homme, elle se sentait protectrice envers tous le monde en même temps, les enfants du foyer, de chaque foyer où elle était allé, mais ils l'avaient toujours quitté à un moment ou un autre alors elle avait barricadé son cœur mais comme le dise les français, chassez le naturel il revient au galop.
-Comment vous appelez-vous ? -Zachary, Zachary Hunter, mais tous le monde m'appelle Zac. -Ok Hunter, je parlais de votre blessure au flanc, celle que vous compressez. -Je vois, je ne sais pas, mais je resterais ici jusqu'à la fin. -J'étais sure que vous diriez un truc comme ça. -Vous m'avez appelé Hunter. -Oui et ? -Normalement on m'appelle Zac. -Et ? -Pourquoi vous m'appelez différemment ? -Parce que je suis différente. -J'étais sure que tu dirais un truc comme ça, sourit Zac.
Gwen fut subjugué par ce magnifique sourire pendant quelques instant puis se reprit, c'était inhabituel ce genre de chose, se sentir en pleine confiance envers
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quelqu'un que l'on venait juste de rencontrer, pourtant, c'était ce que ressentait Gwen, elle se sentait en sécurité et avait pleine confiance en cette inconnu au chaussures rouge.
Chapitre 3 : Le testament
Le notaire arriva, il portait un costume taillé sur mesure d'un immonde bleu ciel, il était plutôt petit, avait des cheveux bruns gras, un teint de cendres et de plutôt beaux yeux vert caché derrière de grosses lunette de vu au monture rouge.
-Merci d'être tous présent pour la lecture du testament de mademoiselle Hazel Mikels. Mademoiselle Mikels avait changé son testament pour la dernière fois 1 semaine avant sa mort. Je tiens à vous présenter toutes mes condoléances.
Un écran apparu alors, le notaire appuya sur un bouton et le visage d'Hazel Mikels apparu, elle se tenait bien droite et un doux sourire illuminait son visage. Elle avait des cheveux noires coupé à la garçonne. Elle portait une longue robe noire style bohème avec des fines bretelles et des escarpins rouge, elle avait des yeux vert, une bouche qui invitait au baiser et des traits fins, elle paraissait gracieuse et se tenait droite comme une danseuse de balais classique. Elle était métisse et indéniablement belle, elle avait une présence et un charisme qui se sentait même à travers l'objectif. Gwen retenait son souffle depuis qu'elle était apparu, Hazel lui ressemblait réellement la seule chose qui les différenciaient était la couleur et la forme de leur yeux, Gwen avait les yeux en amande et marron foncé avec un cercle noire à l’extérieur et la longueur de leur cheveux, elle les avaient jusqu'aux épaules et lissé. Gwen se sentit alors énormément triste, une telle ressemblance, cela ne voulait dire qu'une chose, Hazel Mikels était la mère de Gwen et Joyce devait être le nom de son père, mais pourquoi l'avait elle abandonnée dans la neige et surtout, pourquoi n'avait elle pas voulu la rencontrer, pourquoi l'avait-elle mit sur son testament ? Que lui voulait Hazel Mikels ? Gwen en voulu alors à la morte, d'être morte, elle lui en voulu pour tout ce qui n'allait pas dans sa vie, elle lui en voulu tellement, elle n'avait jamais été autant en colère, cette colère lui donnait l'impression qu'elle était invincible, elle allait se lever mais une main s'abattit sur son épaule, avec tellement de force qu'elle l'empêchait de bouger, et Gwen en voulut à cette main, elle en voulait au monde entier, soudain, elle entendit un soupirs et se sont la fit revenir à la réalité, sans savoir pourquoi, se son si commun la fit revenir à elle et balaya sa colère, c'était Hazel qui avait soupiré sur la vidéo.
-Zachary Hunter, mon amour, je t'aime de tout mon cœur et ça, ça ne changera jamais, je ne veux pas que tu te détruises à cause de moi, te
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rencontrer mon amour fut la plus belle chose qui me soit arrivé. Je te lègue Lance il t'aidera. Gwenaël, je sais que tu n'as aucune idée de qui je suis, son sourire s’élargit, mais moi je te connais, depuis tes 10 ans je te suis, pas dans le sens flippant, je te rassure, tu es intelligente et tu me ressemble, mais je ne suis pas ta mère, je suis ta sœur et moi non plus je ne connais pas nos parents, quand j'ai cherché leur trace, je suis tombé sur toi, j'aimerais te rencontrer de tous mon cœur, mais je ne sais pas comment me présenter sans paraître folle et je ne pourrais même pas m'occuper de toi si je t'adoptais, je sais que tous comme moi, tu doit être à la recherche de la vérité alors je te la lègue, ainsi que ma propriété principale, ma maison de vacances en France et le reste de ma fortune, Gwenaël, savoir la vérité est important certes, mais ne passe pas à côté de ta vie en la cherchant, chère sœur, sache que l'on peut choisir, on a toujours le choix. Voire est un choix, être aveugle aussi, alors choisit Gwen, choisit de voir ou pas.
Gwen s'arrêta comme figé, elle lui léguait deux maison et de l'argent ? Elle était sa sœur ? Elle lui léguait la vérité ? Quelle bordel, elle qui n'avais jamais rien possédé, maintenant, elle possédait deux maisons et la vérité, si on pouvait posséder la vérité bien sure. Super pourquoi elle ne pouvait pas avoir une vie d'orpheline blasée normale ? À croire qu'on avait décidé ce siècle que tout serait pour Gwenaël Joyce autant le bien que le mal. Elle soupira et se leva sous les yeux médusées des autres personnes présentent, elle aida Zachary à se lever, il commençait à avoir du mal à se déplacer. Le notaire lui donna les clés et les actes de propriété et elle partie aidant Hunter tant bien que mal. Il s'affala complètement sur elle dans l'ascenseur et elle eu du mal à lui faire franchir la porte de sortie. John l'attendait à côté de la voiture et l'aida à y faire rentrer le blessé, elle lui demanda de conduire la moto, trouvant les clés dans la poche de son long manteau. Arrivé à l’hôpital, elle se souvint qu'il avait une épée mais trop tard, le médecin s'occupait déjà de son cas, de plus, il ne paraissait pas voire l'épée. Elle attendit alors dans sa chambre qu'il se réveille et en profita pour penser.
Hazel Mikels avait l'air d'en savoir plus qu'elle ne le disait sur la vidéo mais c'était normale qu'elle n'étale pas sa vie privée sur son film de morte, mais il y avait quelques chose qui gênait Gwen, c'est comme si elle savait qu'elle allait mourir, comme si elle s'y attendait, or comment aurait-elle pu s'attendre à sa propre mort ? C'était inconcevable, après tous, ce n'était qu'une femme d'affaire qui voyageait beaucoup, qui aurait voulu la tuer et surtout pourquoi ? Hazel Mikels se révélait être une personne pleine de mystère enfin de compte, elle avait toute une ribambelle de secret et soudain Gwen comprit ce qu'elle avait voulu dire par je te lègue la vérité, toutes les réponses à ses questions se trouvaient dans ses deux propriétés, c'était plutôt cool, Gwen avait toujours voulu visiter la France.
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