Au delà de la peur
283 pages
Français

Au delà de la peur

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Description

C'est un roman d'horreur de 283 pages. Il raconte l'histoire de Ludovic Hiddle, un homme de 28 ans qui habite à Stamford, dans le Connecticut.Un matin, lorsqu'il se réveille, Ludovic s'aperçoit que tous les locataires de l'immeuble ont mystérieusement disparu. Ludovic fait appel à un magicien, appelé Fernandez Wixplan, pour découvrir ce mystére.Mais Ludovic découvre que ce dernier joue un étrange double jeu. Ludovic décide d'enquêter seul et devra aller jusqu'au bout du cauchemar pour découvrir la vérité.

Informations

Publié par
Publié le 07 novembre 2011
Nombre de lectures 153
Langue Français

Extrait

GAREL Florence AU DELA DE LA PEUR Dédicaces 2 Citations « Les hommes ne feignent ni les convulsions ni ne simulent l’angoisse » … Emily Dichansson « Je me sentis envahis par la terreur en tremblant …» Le livre de Job, 4, XIV « Les gens qui n’ont pas la frousse meurent souvent à la fleur d »e l’âge 3 PARTIE 1 4 Chapitre 1 5 Stamford, Connecticut, da ns un petit quartier. Il était deux heures du matin. Ludovic Hidlle dormait dans sa ch ambre, allongé la bouche ouverte. Vaguement, il entendit une voix étrange. Hébété, il ouvrit les yeux. Dans la semi obscurité dans l aquelle il voguait encore, lui parvint une complainte douce et triste. C ’était une voix de femme. Ludovic reste couché sur le dos et écouta . Dans le noir, ce chant avait quelque chose d’irréel et d’onirique . Ludovic essaya de deviner si cela parvenait de l’intérieur ou de l’e xtérieur du bâtiment. Il ne percevait que la mélodie car les mots lui restaient inaudibles. Il se redressa. A vingt-huit ans, ses angoisses enfantines s’étaient évaporées depuis belle lurette. Plu sieurs années déjà qu’il ne croyait plus aux sorciers, loup garous e t autres êtres mythiques. Mais à cette heure de la nuit, dans la solitude de sa chambre, Ludovic sentit soudain une sourde angoisse l’ét reindre. Une fièvre étrange le fit soudain frissonner comme s’il avait pris un coup de froid. Il resta immobile et dressa l’oreille. La mus ique devint 6 soudain plus forte. D’autres voix se mêlèrent à la premi ère. Des enfants, d’après ce que perçut Ludovic. Qui faisait une cho rale au beau milieu de la n ?uit Ludovic lutta contre l’envie de se lever e td’aller voir ce qui se passait. Son cœur battait la chamade. Il se sentit soudain nerveux et angoissé. De la sueur commença à perler sur so n front. « Taisez-vous » ; murmura-t-il. Les voix semblaient se déplac er à travers les murs. Des fantôme ?s Ludovic secoua la tête. Ridicu le. Il baissa les yeux et vit que ses mains tremblaient. Sans s’en rendre compte, il était déjà debout. Lentement, il se déplaça dans la chambre. Il essaya encore une fois de faire appel à sa Cra‘eisost n. « un voisin. C’est sans doute un voisin qui écoute de la » . musique Mais cette pensée ne le réconforta pas. Il avait toujours aussi peur. Ludovic se demanda ce qu’il faisait debout à deux heures du matin. Mais il cessa vite de s’interroger sur quo i que ce fut. «Bon sang, je suis ensorce lé». Ce furent ses dernières pensé es cohérentes. Quelques secondes après, il plongea d ans l’inconscience. Lorsqu’il rouvrit les yeux, Ludovic s’aperçut qu’il était allongé sur la moquette de sa chambre à deux pas de la porte. Des voix confuses lui parvinrent. Les autres locataires avaie nt dû entendre aussi la musique. Il se demanda s’il n’avait pas rêvé. Des cris et des bruits emplirent tout l’immeuble. Les gens parurent soudain pris de folie. Ludovic sentit qu’il y avait quelque chose de pas normal. 7 Au moins, il n’était pas le seul à avoir entendu le chant étrange. Il se remit debout tant bien que mal et préféra retourner dans son lit. Mais un râle affreux venant de quelque pa rt dans l’immeuble perça les murs. Ludovic s’arrêta. C’était une femme . Une deuxième voix suivit la première. Un homme, cette fois. Vag uement, Ludovic les reconnut. Les deux voisins du d :e ssuless Kipling. Ils devaient être en train de se disputer. Un bruit attira son at tention. A croire que Monsieur Kipling voulait défoncer les murs. Ludovic se sentit soudain en colère. Ils ne pouvaient pas se disputer à un autre moment. Dans la journée, par exemple. Jetant un œil vers son réveil, Ludovic vit qu’il était trois heure sJe vivnagist . « aller leur dire ma façon de penser, » .mo Iil ouvrit la porte et la poussa à toute volée. Il traversa le salon et alla jusqu’ à la porte d’entrée. D’un pas déterminé, il sortit sans se préoccuper de la tenue qu’il portait. Il n’était vêtu que d’un simple caleçon. Il grelottait. S’en voulant de son étourderie, il retourna mettre des vêtemen ts plus chauds. Puis il sortit. Ludovic venait à peine de sortir que la porte en face de la sienne s’ouvrit brutalement. Un homme corpulent âgé de cinquante ans à peu près apparut sur le seuil. Il toisa L udovic. Ce dernier eut soudain envie de rentrer dans sa coquille. Un e lueur mauvaise étincelait dans ses yeux. Son regard froid et h aineux paralysa Ludovic. L’homme l’observa avec mépris puis s’ éloigna. Rouge de honte, Ludovic s’aperçut qu’il venait de pisser d ans son froc. « Il fout vraiment les jetons, ce t»y p;e .dit-il à haute voix. Les 8 Kipling semblaient avoir mis fin à leur querelle. Ludovic se dit qu’il valait mieux retourner se coucher. La rage sourde qui l’ava it envahi tout à l‘heure était tombée. Anxieusement, Ludovic tendit l’oreille. Tout était red evenu calme. Finalement, il retourna dans son lit et dormit jusqu’ au matin. Son réveil le tira de son sommeil. Ludovic ouvrit les yeux. Il repensa au rêve étrange qu’il avait fait. Se redressant, il se força à l’oublier. Il prit son petit-déjeuner, se doucha, s’habilla et partit au travail. Ludovic aimait son job. D’accord, il l’avait surtout pris pou r le salaire. Mais il y avait sans doute pire. II n’avait que lui à nourrir, c’était vrai. Cela ne l’empêchait pas d’avoir un revenu confortable. Il ne s’était jamais marié. Sa dernière aventure remontait à deux ans. Elle s’app elait Marion. Ludovic avait cru l’aimer. Mais elle avait préféré le quitter et il l’avait laissée partir. Depuis, il était resté un célibataire e ndurci. Il n’avait besoin de personne. Il voyait sa famille de temps e n temps. Il supportait avec énervement les jérémiades de sa mè Poreurq. uo«i est-ce que tu es toujours tout seul. Tu devrais te trouver une femme et te marier. Tu ferais un très bon ».ép oSuax mère lui serinai t ce discours à chaque fois qu’il allait la voir. Ludovic lui répo ndait qu’il était assez grand pour savoir ce qu’il voulait. Il voyait sa sœur assez souvent. Aux dernières nouvelles, elle allait bientôt se marier. Julia avait deux ans de moins que lui. Elle était a vec un certain Jérôme depuis trois ans déjà. Elle avait eu une foule de petits copains dont Ludovic ne connaissait ni le nom, ni le visag e. Elle 9 disait à chaque fois que c’était le bon et un mois après, c’était un nouveau, venu dont ne sait où. Ludovic avait eu trois, quatre histoires sérieuses. Le reste c’étaient juste quelques renco ntres d’une nuit. Des filles sans valeur, superficielles et inintéress antes. Il se fichait de leur vie la plupart du temps. Bref, tout allait très bien dans sa vie. Sauf que Marion l’avait plaqué en le traitant de sale con et qu’une de ses ex n’avait pas compris que c’était fini entre eux. Il ne se souvenait même pas de son nom. Il l’avait rencontré six mois après avoir comme ncé sa relation avec Marion. Cela avait duré une à deux semaines. Pu is il l‘avait laissée. Mais elle le rappelait souven Sat.lu t «Ludo. Mon chéri. Que fais-tu ? Pourquoi est-ce que tu ne viens plus me v?o ir Tout marchait bien entre nous. Tu sais pourtant que je tien sJe à toi. t’en prie, répo n»d.s Ludovic ne prenait même plus le temp s de l’écouter. Tout ça n’avait plus d’importance depuis. Plus de flirt, plus d’aventure, rien. Il se concentrait sur son job. Il voulait changer de boite. Son patron le saoula iJet. vaux mieux que ce que pen se ce pauvre type , pensait Ludovic. Il allait quitter l’entreprise. Pe ut-être qu’il pourrait monter sa propre boite. Il ne voulait plus êtr e sous les ordres de quelqu’un. Si c’était au moins un mec méritan t et qu’il pouvait respecter. Mais c’était rare. Les hommes qui ont le pouvoir sont tous des salopards. Ludovic le savait bien. Il n’avait d’ordre à recevoir de personnes. 10
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