Ecrivez et vendez tous vos écrits - tome 3
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Description

Voici le tome 3 de la série de livre électroniques « Ecrivez... et vendez tous vos écrit »

Informations

Publié par
Publié le 13 août 2012
Nombre de lectures 305
Langue Français

Extrait

Table of Contents
Soyez prêt(e) à discuter avec votre imprimeur. Le vocabulaire du devis. Le vocabulaire de l'impression. Le vocabulaire du B.A.T.
Soyez prêt(e) à discuter avec votre imprimeur.
Les relations auteur-imprimeur ne sont parfois pas t oujours très simple. Peut-être aurez-vous l'occasion de le constater par vous-même ! Il faut dire que parfois l'un comme l'autre ont l'impression de s'adresser à un sourd ou à un demeuré, voir à « l'idiot du village »… alors qu'en fait ils parlent de la même chose !
Attention ! Cela ne signifie nullement qu'elles soi ent empreintes de haine ou de méfiance réciproque ! Simplement, l'auteur et l'imp rimeur ne perde généralement par le même langage. Alors…
On plutôt que de faire éditer votre ouvrage par un éditeur comme Robert Laffont, Gallimard, Flammarion, Le au boulot au boulot au bo ulot Seuil, etc., vous avez préféré, comme le code de la de la propriété intellectuelle vous en donne le droit le plus absolu, le publier vous-même.
Le même si tel n'est pas le cas, vous devez connaît re un certain nombre de choses concernant l'impression, ne serait-ce que pour ne pas avoir l'air totalement ignare lorsque votre éditeur, si vous en avez un, vous demandera d e faire des corrections dites « d'auteur » avant de signer le B. A. T. (Bon à tirer).
De que faut-il donc connaître ? Ce n'est pas très c ompliqué. Voici le circuit que vous allez suivre.
Un premier conseil.
Quelques remarques préalables.
Vous êtes censé(e) être votre propre éditeur. Après avoir choisi votre imprimeur, vous vous retrouvez un beau jour en face de lui.
Il y aura peut-être d'ailleurs plusieurs personnes. Avant de vous expliquer longuement avec elles, un conseil : laissez-les parler. Une pe rsonne qui parle de son métier vous apprend toujours des choses passionnantes et de tou te manière très intéressante pour vous.
Cela dit, il faut que vous connaissiez un certain n ombre de points précis au sujet desquels vous pourrez leur demander des indications.
Vous devez même connaître certaines choses avant de prendre rendez-vous avec votre imprimeur, dès l'instant où vous lui faites parvenir votre demande de devis.
La demande de devis.
Ca y est ! Vous avez enfin terminé votre livre. Vous êtes persuadé(e) qu'il va très bien se vendre et vous souhaitez le faire imprimer.
Vous avez raison. Une première question se pose alors à votre esprit : « alors Combien cela va-t-il me coûter ? »
Il n'existe qu'une réponse : demander à un spéciali ste, en l'occurrence un au boulot imprimeur.
Premier contact.
Aujourd'hui, il n'est pas très compliqué de trouver 1 imprimeur capable de vous fabriquer des livres soit en grand nombre par exemp le de 1000 à 5000, soit en petit nombre, 200 à 500. Il vous suffit pour cela de cher cher sur l'annuaire du téléphone ou, beaucoup plus simple, de lancer 1 recherche comme sur 1 moteur d'Internet.
Le choix est relativement large et c'est bien enten du en fonction de vos souhaits que vous trouverez le bon imprimeur.
Avant, il faudrait que vous fassiez parvenir à chacun de se que vous aurez sélectionné 1 demande de devis en bonne et due forme.
Que devez- vous indiquer ?
Songez que les éléments que vous devez livrer à votre futur imprimeur doivent être les plus précis possibles. En effet, ils sont très importants pour l'établissement de votre devis qui est, vous le savez, susceptible de variations en plus ou en moins de l'ordre de 10 % au moment de la facture finale ; ceci explique pourquoi il doit être déterminé avec exactitude.
Voici les points que vous devez préciser en demandant votre devis :
1- le format que vous souhaitez pour votre ouvrage ;
2- le type de papier, avec son grammage (le poids d'une surface d'un mètre carré) et sa couleur ;
3- la couverture que vous souhaitez : voulez-vous que votre livre soit broché ou relié ? S'il est broché, voulez-vous qu'il possède un recto pelliculé, c'est-à-dire recouvert d'une pellicule plastifiée ? S'il est relié, souhaitez-vous une reliure carton ? entoilée ? similicuir ? cuir véritable ?
Vous pouvez même indiquer le façonnage, c'est-à-dir e demander quel prix vous coûteront des exemplaires avec des cahiers simplement collés et des exemplaires avec des cahiers cousus. Indiquez aussi si vous voulez u ne couverture monochrome ou en plusieurs couleurs et avec ou sans illustration(s).
4- les caractéristiques techniques de votre ouvrage. Elles sont, elles aussi, de première importance. Vous devez préciser dans votre demande de devis :
a - le nombre approximatif de signes.Attention toutefois : approximatif ne signifie pas à 100 000 signes prêts. Vous devez être capables de d ire si votre manuscrit compte 300 000 signes environ, 350 000 ou 750 000 ;
b - si vous avez déjà choisi, les caractères typogr aphiques que vous souhaitezavec éventuellement l'indication de leur taille en points Didot. D'une manière générale, utilisez de préférence un caractère à empattement, c'est-à-d ire dont les lettres qui sont situées sous la ligne horizontale, comme le p ou le q, possèdent un petit trait horizontal, parce qu'il est plus facile à lire. L'imprimeur que vous avez retenu possède un catalogue complet de fontes de caractères qu'il vous présentera et sur lequel vous pourrez choisir en fonction de vos desiderata. Une petite remarque, au passage : plus le caractère que vous choisissez est gros, plus il est facile à lire, ce qui doit êt re un impératif pour vous, mais aussi plus votre livre comptera de pages…
c - indiquez également si vous souhaitez intégrer des illustrations. Précisez si elles sont en noir et blanc ou en couleurs. Préciser également si elles doivent figurer sur une page
normale, comme une partie de texte ou si elles seront à insérer dans votre ouvrage, à une place que vous aurez préalablement déterminée ; notez bien que ces pages hors texte coûtent généralement cher !
En réponse, chaque imprimeur que vous aurez contacté vous enverra un devis précis. Vous pourrez alors choisir en toute connaissance de cause celui qui vous propose le meilleur rapport qualité-prix.
L'aventure commence.
Le vocabulaire du devis.
Déjà, à la lecture de ce que vous devez fournir pour demander un devis, vous vous êtes rendu compte qu'il existe un vocabulaire très spécialisé. Vous devez le connaître. Rassurez-vous, il n'est pas compliqué.
Ensuite, vous devez savoir comment travaillera votre imprimeur, afin de lui demander de préciser certains points.
Une remarque : vous ne devez pas apprendre la techn ique de l'impression comme si vous alliez acheter une imprimerie et vous installe r à votre compte. Vous devez simplement être capable, pour comprendre votre devi s ou pour parler avec votre imprimeur, de saisir immédiatement le sens des mots que vous verrez ou que vous entendrez.
Plutôt que de subir un véritable dictionnaire de vo cabulaire spécialisé, voyez donc plutôt le sens des mots en fonction de l'ordre chronologique de leur apparition.
La demande de devis et la réception de ce dernier. Vous aurez besoin de connaître les mots suivants :
Caractère: en impression manuelle, chaque caractère est représenté par un paraillélépipède de métal, portant à son extrémité supérieure le dessin d'une lettre, en relief (l'œil) qui en constitue la partie qui imprime. Le terme de caractère a été conservé au fur et à mesure de l'évolution des procédés de composition, jusqu'à la P.A.O.
L'ensemble des caractères dans un style et dans un corps déterminé, comprenant tous les signes nécessaires pour composer un texte coura nt, s'appelle « fonte » ou aussi « police de caractères ».
La police de caractères ou fonte est donc l'ensembl e des signes (capitales, bas de casse, lettres accentuées, liées, chiffres, signes de ponctuation) nécessaires a la composition d'un texte courant.
Façonnage: ce sont toutes les opérations de finition de l'ouvrage, qui le font ressembler à un livre terminé (rognage, brochage ou reliure, etc.).
Format: les formats de papier ont fait l'objet d'une norme AFNOR, fondée sur le format A0 (841 mm x 1 189 mm) représentant une surface de 1 m2, définie par un rapport hauteur/base égal à 1,414 (racine carrée de 2).
La subdivision que vous utilisez probablement le plus souvent est le A4 (210 mm x 297 mm).
Le format que l'on dit « rogné » désigne le format définitif des ouvrages.
Grammage: il représente le poids d'une surface de 1 m2 du papier que vous avez choisi.
Les grammage les plus couramment employés dans l'impression sont le 80 g, parfois le 100 et le 120 g. Le grammage de la couverture, dans le cas d'un ouvrage broché, est plus important.
Papier: il n'est pas question ici de vous raconter comment est fabriqué le papier (à partir de chiffons, de bois, d'alfa ou de papier de récupération).
Les principaux types de papier que vous aurez à utiliser sont :
- lepapier bouffant (ou bouffant) : il est non apprêté, c'est-à-dire q ue sa surface est lisse et uniforme. C'est le plus couramment utilisé dans l'impression ;
- lepapier chiffon, papier de luxe fabriqué à partir de vieux chiffons ;
- lepapier à la cuve(ou à la forme ou à la main), utilisé pour les ouvrages de très grand luxe, fabriqué manuellement à partir de chiffons (et très cher) ;
- lepapier pelure, mince et léger ;
- lepapier vergé, dont la surface a reçu les marques d'un feutre spécial.
Manuscrit: c'est votre texte dactylographié qui, lorsque vous le donnez à votre imprimeur, devient une simple « copie ».
Signe(s): on appelle ainsi tout élément constitutif de la composition d'un texte, qu'il s'agisse d'une lettre, d'un chiffre, d'un signe de ponctuation ou de blancs. C'est à partir de la connaissance du nombre de signes que les études de calibrage (voir ce mot) peuvent être effectuées.
Les premiers éléments précédents de vocabulaire vou s donnent déjà accès à votre devis. Il reste que, pour que votre ouvrage soit im primé, il vous faudra connaître aussi la signification de quelques autres mots.
Le vocabulaire de l'impression.
Ça y est ! Vous avez choisi votre imprimeur et vous voudriez que votre livre puisse sortir immédiatement de ses presses. Ce n'est pas toujours le cas : d'abord, vous n'êtes pas son(sa) seul(e) client(e), ensuite et surtout il vous faut vous livrer, à deux opérations, voire trois, qui sont de la plus haute importance. Suivez-les dans l'ordre.
La première opération.
Vous vous rendez chez votre imprimeur. Vous discute z, vous faites connaissance. Peut-être vous donnera-t-il un ouvrage comportant un sommaire de la typographie qu'il a en réserve et quelques conseils.
Il vous aidera certainement à choisir votre mise en pages, mais vous devrez déterminer vous-même votre protocole de composition.
De quoi s'agit-il ?
Il s'agit pour vous de réaliser deux choses :
- la maquette de mise en pages ;
- la définition des caractéristiques typographiques de votre ouvrage.
La maquette de mise en pages.
C'est relativement simple si vous n'avez que du tex te, un peu plus compliqué si vous souhaitez y insérer des illustrations. Quoiqu'il en soit, n'oubliez pas que votre imprimeur est là pour vous aider... et qu'il est particulièrement compétent dans ce domaine.
N'oubliez pas de préciser si vous voulez par exemple des débuts de chapitre en belle page (voir ce mot ci-dessous) ou non.
La définition des caractéristiques typographiques de votre ouvrage.
C'est probablement la partie la plus importante de la préparation de votre ouvrage, car elle vous impose des calculs pas très difficiles, mais longs.
L'idéal, pour vous, serait que vous sachiez exactem ent combien chacun de vos chapitres compte de signes. C'est une corvée à calc uler, sauf si vous disposez d'un logiciel spécialisé qui le fait pour vous, mais si vous connaissez précisément le nombre de signes que compte chacune des parties de votre futu r livre, vous gagnez un temps plus qu'appréciable.
Que de calculs... mais quel gain de temps !
Le petit exemple ci-dessous va vous permettre de comprendre à quel point ce gain peut être important.
Supposez que vous choisissiez du « Times 12 points romain maigre », que la justification de votre ligne soit de 122 mm (soit 2 7 douzes ou encore 347 points pica) et que vous ayez 32 lignes par page. Chaque ligne « co ntenant » 67 signes (mesure effectuée à l'aide d'un tableau de calibrage mais q ue vous pouvez également retrouver avec un instrument appelé lignomètre - voir définition ci-dessous), vous avez donc 2.144
signes par page, sauf pour la première qui, en supposant que vous ayez choisi 20 lignes par page, ne compte que 1.320 signes.
Supposez que vous sachiez que votre ouvrage compte 332.196 signes. Il est divisé en 10 chapitres qui comptent chacun : le premier, 23.5 92 signes, le deuxième, 47.617, le troisième 34.373, le quatrième, 37.421, le cinquièm e, 38.809, le sixième, 42.601, le septième, 24.291, le huitième, 23.970, le neuvième, 27.643 et le dixième, 31.879 signes. OUF !
Comment allez-vous faire pour calculer le nombre de pages par chapitre ? Très simplement : pour chaque chapitre, vous ôtez la pre mière page (1.320 signes) et vous divisez le nombre qui reste par la longueur en signes d'une page, soit 2.144.
Vous obtenez un chiffre qui ne sera pas « juste » ou « rond », mais que vous arrondirez au nombre immédiatement supérieur. Vous ajouterez un et vous obtiendrez le nombre de pages de chaque chapitre.
Si vous voulez que chaque chapitre commence en « be lle page », vous ajouterez le nombre de pages à celle du chapitre précédent.
Étant donné que votre ouvrage commence à la page 7, il vous suffit de faire des additions.
Si le résultat de votre addition est un chiffre pair, votre chapitre se termine en fausse page et le suivant commence en belle page ; si le résultat est impair, il se termine en belle page et, pour commencer le suivant, vous avez donc une page blanche à ajouter.
Et les calculs continuent !
Continuez avec cet exemple.
Le premier chapitre comporte (23.592 - 1.320)/2.144 arrondis au chiffre supérieur + 1 page (celle des 1.320 signes) soit 12 pages en tout. Il se termine donc à la page 18. Si vous voulez commencer le chapitre 2 en belle page, tout va bien.
Le chapitre 2 commencera à la page page 19. Il comp te 23 pages et se termine donc page 41.
Vous devez ajouter une page blanche pour que le cha pitre 3 commence page 45. Il compte 17 pages et se termine donc page 61. Vous ajoutez encore une page blanche.
En répétant cette opération, vous vous apercevez qu e vous devez ajouter au total à votre ouvrage 4 pages blanches pour que tous les chapitres commencent en belle page. Il commencera donc en page 7 et se terminera (vous pouvez vous exercer avec ces chiffres) en page 164.
D'une manière générale, vous devez savoir que si le total des pages calculées de chaque chapitre est un nombre pair, votre chapitre commencera sur une belle page et se terminera sur une fausse page ; si en revanche il est impair, vous devrez ajouter une page blanche.
Encore du vocabulaire.
Que devez-vous connaître comme vocabulaire à ce moment ? Le suivant :
Alignement(s): ce sont les dispositions typographiques dans la composition de la page, avec ou sans illustrations.
L'alignement horizontal, dans une ligne composée avec des caractères de styles et/ou de corps différents, se fait par une ligne de base qui passe par le pied de l'œil des lettres majuscules.
L'alignement vertical d'une composition justifiée est limité, à gauche et à droite, par la longueur des lignes (justification).
Les alignements verticaux à l'intérieur d'un texte ne sont possible que par l'utilisation de blancs fixes (cadratins, demi-cadratins) surtout pour les tableaux avec plusieurs colonnes de chiffres.
Alinéa: c'est l'ensemble des lignes constituant un paragraphe. Les premières lignes peuvent commencer soit à l'alignement de gauche des lignes justifiées, soit légèrement en retrait (voir renfoncement). La valeur de ce retrait s'exprime par des blancs fixes : cadratins, demi-cadratins.
Belle page: c'est la page de droite ou recto, à numérotation impaire.
Blancs: ils représentant les parties non imprimées.
Ils sont très importants pour la lisibilité du texte. Ils existent de plusieurs manières :
1- les marges disposées autour du texte composé. Ce sont :
a - les blancs de petits fonds, qui sont de chaque côté du pli des cahiers,
b - les blancs de grands fonds, qui sont à l'extérieur de la page ;
c - les blancs de tête, situés au-dessus de la composition, en haut de la page finie ;
d - les blancs de pied,situés sous la composition, au bas de la page terminée ;
2- les blancs entre les lignes, ajoutés grâce à l'interlignage (voir ce mot) ;
3- les espaces entre les mots ou devant certains signes de ponctuation ;
4- le renfoncement (voir ce mot) des lignes au début des alinéas (voir ce mot).
Cahier: c'est un ensemble de 4, 8, 16, 24, 32, 40, 48, 64 pages résultant de la pliure d'une feuille imprimée. Les différents cahiers sont assemblés pour former le corps d'ouvrage qui est ensuite broché ou relié.
Calibrage: c'est l'estimation de l'espace que va occuper un texte lorsqu'il aura été composé dans les caractères, les corps et les justifications prédéterminées par la maquette de mise en page. A cet espace ainsi défini s'ajoutent les titres, les sous-titres, les illustrations, les légendes, les notes, etc.
C'est une opération de première importance : plus v ous effectuez les calculs nécessaires avec beaucoup de soin, plus le nombre de pages sera prévu avec exactitude.
Césure: c'est la coupure qui intervient à l'intérieur d'un mot en fin de ligne, lorsque la justification ne permet pas de le composer en entier. A l'endroit de la coupure on met en place un trait d'union et on rejette le reste du mot au début de la ligne suivante. Attention :
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