L'auteur ayant vécu à l'époque de Jean Ferrat, à voulu à sa façon, raconter la vie de ce grand poète. Chanteur engagé, il a marqué son époque avec de belles chansons :"la femme est l'avenir de l'homme, la montagne, aimer à en perdre la raison et nuit et brouillard".Ces chansons et son engagement auprès du Pcf lui ont valu d'être censuré.
Gérard Porcher
Jean FERRAT,
Un géant de la chanson française
(Editions Dédicaces)Jean Ferrat, un géant de la chanson française
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Jean FERRAT
Un grand témoin de l’histoireAvant-propos de l’auteur
13 Ma rs 2011, année où Jean Ferrat est parti, les poèt es et les
chanteurs dit engagés ont perdu un des leurs. Ils ont osés lui di rce ha«ntez
autre chos »e à l’ORTF en 1965, mais ce grand chanteur moustac hu à la
chevelure déjà grise a tenu tête et plus de 46 ans plus tard on l’écoute
encore.
Ayant aimé ce poète et chanteur, j’ai voulu marqué son épopée à l’encre
indélébile et faire revivre son époque révolutionnaire, mon époque
révolutionnaire !« Je n’ai pas voulu retourner ma veste,
Ni me résigner comme un homme aigri.
Je resterai fidèle à l’esprit
Qu’on a vu naitre avec la commune
Et qui souffle encore au cœur de Paris .»
Jean Ferrat
C’était un homme engagé mais il n’était pas hurleur de sentences.
Il le faisait avec poésie.
Georges Moustakière
1 Partie
Jean FERRAT
Les années cinquante, une époque révolutionnaire.1
1960- L’arrivée tonitruante du yé-yé et du rock n’roll
1963, 1964, je ne me rappelle pas très bien de l’année, c’é tait le temps
du yé-yé, du rock et du twist, j’écouta Sias lut« les copains » sur une radio à
galet dans la cuisine du restaurant, où j’effectuais mon apprentissa ge de
cuisinier. Cela se passait Reaula is« Celton » à Brest, où entre de ux
gamelles, l’épluchure des oignons et la préparation des repas pour le di ner
du soir, on écoutait ces rythmes endiablés.
C’était l’époque où les jeunes faisaient leur petite révolution, cheve ux
longs, pantalon pattes d’éléphant et musique Outre-Atlantique. Elvis
Presley, Chuck Berry et Eddy Cochran, Johnny Halliday qui se couchait sur
le sol en jouant de la guitar Seouve,ni rs«, souvenirs », « 24 000 baisers » e t
« itsy bitsy petit bikini » rythmaient nos après-midi. Ce qui mettait en colère
nos parents. Moi, je commençais à avoir des idées révolutionna ire, à
quatorze ans, je refusais que mon père continu de couper mes cheveux, lui
disant que c’était ma liberté d’expression de les garder long. Je portais de s
pantalons aux pattes d’éléphant et j’avais les cheveux qui me tomba ient sur
les épaules.
J’avais 14 ans et je nageais dans ce milieu-là, de confl it de génération,
de contestation et de recherche de liberté. Chaque année, j’allais avec des
copains, à la fête de l’huma, cette fête populaire était le rende z-vous desrévolutionnaires. Je me rappelle que je passais des heures à faire des crêpes
bretonnes, c’était galère, mais je me trouvais bien dans cette méga fête.
Je jouais de la guitare avec des amis chaque après-midi , pendant la
pause du restaurant. J’étais un fanatique de Johnny Halliday (enfin m oins
maintenant) Je fis la connaissance de Brassens à Rennes et je suis fier de
dire que j’ai serré la main de l’homme à la pipe. Puis un jour, on nous
demanda de faire l’avant- première de Jean Ferrat en remplaceme nt d’un
groupe tombé malade.
Quelle fut ma joie d’apprendre cela, de pouvoir voir c et homme, de
l’approcher, ce poète chanteur qui était dans la droite ligne de mes idées
politique. Je me rappelle de sa chanson qui m’avait marqué Nui t «et
Brouillard » et aussi le« poulet aux hormones », « Potemkine ». Mais le s
chansons qui m’ont le plus touché sont la« montagn »,e « aimer à en perdre
la raison » et «les yeux d’Els a». Il y a aussi une chanson que j’aimais bien
jouer à la guitare, c’est « Que c’est beau la vi e».II
Enorme déception
Malheureusement, après avoir joué nos quatre chansons s ous le nom
de « rock apach e», nom donné par le présentateur, nous avons j oué
« Apache », « les portes du pénitencie r» et «Be bop à Lula ». J’ai essayé à
maintes reprises d’approcher Jean Ferrat, mais impossible la salle était
pleine de monde, dans les coulisses c’était la même chose. Résul tat, je l’ai
vu de loin dans une salle archi-comble. J’étais déçu.
Cinquante ans plus tard, j’écoute toujours avec plaisir ses chansons
engagés, les textes de ce poète porté par sa guitare m’enchanten t toujours
autant, les poèmes d’Aragon et d’Elsa Triolet qu’il a mis en valeur tournent
dans ma tête. J’ai d’ailleurs mis une de ses chansons dans mon blog,
www.unauteurlissois.over-blog.fr
Voilà pourquoi, j’ai souhaité écrire quelque chose sur lui . En sa
mémoire, de ses luttes qui étaient les miennes, avec son parcours politique
qui était le mien. Mais surtout qu’étant moi-même poète, chant eur et
guitariste, aimant les belles poésies, les belles harmonies et la pureté des
mots, je me devais de le faire.
Je sais que beaucoup de livre ont été écrit sur sa vi e, mais j’espère
être différent et apporter autre chose. Mais l’important pour moi, c’est de mefaire plaisir avant tout et ensuite, j’espère vous avoir communiqué l’envi e de
l’écouter et de l’écouter encore.
ème
2 Partie
Jeune adolescent, Il découvre ses origines