LA  FERME  DU  ROUX  9
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HISTOIRES D,AUTREFOIS

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Publié le 25 octobre 2011
Nombre de lectures 81
Langue Français

Extrait

LA FERME DU ROUX N° 9
IL lui est arrivé quelque chose ?
Tu devrais le savoir ! hurla Gustave menaçant. C,est alors
que tous les regards se tournérent vers moi, et se firent
accusateurs
On a trouvé Paul, sauvagement assassiné aux chemin des
Croix
:
Vous n,allez pas penser, que j,ais assassiné PAUL
,
,?
C,est
toi qui l,a tué vociféra Gustave, il hurlait comme une
bête
Je criais mon innocence en vain, désespérément
,
je
cherchais le regard de Jeanne, qui détournait les yeux
Personne, ne put témoigner de l,heure à laquelle j,étais
rentré ce soir là
Tout m,accusait. Les gendarmes me conduisirent sur les
lieux du crime
Déjà, tout le village s,était rassemblé, comme des vautours
autour d,une charogne, le regard exacerbé, d,une colére
aveugle
IL y avait du sang partout, des traces de lutte, et les
empreintes de la caléche, qui avait fait demi-tour sur le
chemin
J,étais anéanti
Aprés, un interminable procès, je fut condamné à quinze
années de prison, sans preuves réelles
Javais tout perdu, mon honneur, celle que j,aimais, ce fut la
descente aux enfer
Chaque soir
sur une paillasse aux odeurs de moisi, au
fond d,un cachot humide, aux murs ruisselants des chagrins
qui les avaient habités, et que seule la mort pourrait
apaiser, je demandais à Dieu, :: Pourquoi ::
Les jours, les mois, les années passérent, interminables, si
bien qu,il m,arrivais parfois de me demander, si j,étais
encore en vie où si j,étais mort, sans le savoir
Je ressemblais à une enveloppe vide sans intèrieur, à une
maison lugubre habitée par des cafards
Mon seul réconfort, c,était Jean et Suzanne. F aute de
mieux ils avaient fini par ce mettre ensembles, et me
rendaient visite dés qu,ils le pouvaient
Le chagrin avait emporté mes chers parents, ils n,avaient
pas supporté
Je fus libéré au bout de dix ans, pour bonne conduite
Quand le grand portail
enfin s,ouvrit, j,entendis la liberté
dans le chant d,un oiseau, à la vue d,un arbre qui avait
perdu ses feuilles, je pleurais comme un enfant. IL avait
perdu ses feuilles, et moi j,avais perdu mon âme. Nous
étions tous deux si pitoyables
Je me dirigeais, à pas lents vers la gare, sans savoir
vraiement où j,irais
Mais là-bas, quelqu,un m,attendait,. Suzanne. ça me fit
chaud au coeur, elle et Jean, avaient toujors cru en mon
innocence
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