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Description

Cette fiche pratique s'adresse essentiellement aux auteurs intéressés par l'auto-édition, ou simplement aux auteurs qui aimeraient imprimer ou publier leur œuvre par simple plaisir, mais avec le soucis de bien faire. Généralement, les auteurs "amateurs" se concentrent essentiellement sur la rédaction de leurs romans, sans vraiment faire attention à la mise en page. Après tout, ils ne connaissent pas forcément les bases de la typographie. Malheureusement, ceci entraine une baisse de la qualité de leurs œuvres. Pou un auteur qui cherche à s'éditer lui-même, ce manque de qualité (et donc de professionnalisme) n'est pas permis. Si les lecteurs constatent que le roman a l'air "amateur", ils ne l'achèteront pas, que ce soit un Ebook ou plus encore un véritable livre. Cette fiche pratique vous donnera tous les conseils nécessaires à correctement mettre en page votre livre, et lui donner un véritable aspect professionnel. Les conseils engloberont à la fois le processus de rédaction/traitement de texte, celui de création de la table des matières, celui de relecture et de mise en page. Il donnera les bases à connaître en matière de typographie, et vous empêchera d'imprimer des livres mal agencés, et donc de perdre une somme folle pour un résultat médiocre.

Sujets

• Littérature
• Écriture
• Mise en page
• Microsoft Word
• Traitement de texte
• Écrire (roman)

Informations

• Publié par: mediter
• Publié le: 24 mai 2011
• Nombre de lectures: 265
• Langue: Français

Extrait

Fiche Pratique

Auto édition

Mise en page

Premières pages

Traitement de texte

Table des matières

Détails de mise en forme

Dernières infos

Recourir à l’auto-édition signifie implicitement qu’il faut savoir se débrouiller

seul dans une grande étendue de domaine. Car là où un éditeur va faire

corriger et mettre en page votre tapuscrit, vous devrez, en tant qu’auteur

auto-édité, vous occuper de cela vous-même. Certains d’entre vous

auront la chance de connaître des personnes capables de mettre en

page. Les autres devront trouver l’information par eux-mêmes !

Heureusement, voici quelques conseils pour vous aider à mettre en page

votre livre (ou votre Ebook) et lui donner un aspect professionnel.

Premières pages

Commençons par le commencement ! L’erreur majeure en auto-édition (et qui

vous fait paraître comme le plus grand amateur du métier) est de ne pas

considérer son livre avec autant de sérieux que les livres édités à compte

d’éditeurs. Certes, vous n’êtes pas une grande maison d’édition, mais rien ne

vous empêche d’en avoir l’air. Plus que tout, il vous faut absolument adopter les

règles clefs de l’édition en matière de mise en page (ces règles valent

également pour l’Ebook !).

Votre livre ne doit évidemment pas commencer par la première page du récit !

La première page d’un Ebook sera généralement sa couverture. Puis, le livre

commence par une page de faux-titre (qui rappelle simplement le titre et

l’éventuel sous-titre) suivie d’une page de titre (qui rappelle cette fois-ci le titre,

l’auteur, les intermédiaires (illustrateur et/ou traducteur, autres auteurs, etc),

l’éditeur, le lieu et l’année d’édition). S’en suivent généralement, selon l’auteur,

une page de copyright, une page « Du même auteur », une page de dédicace.

Veillez à ce que votre table des matières se trouve en page de droite, par soucis

d’harmonie (pour cela, il sera peut-être nécessaire d’inclure une page blanche).

Traitement de texte

Si vous n’aspirez pas à perdre des heures à mettre votre texte en page une fois

celui-ci rédigé, il serait intéressant d’appliquer, dès la rédaction, certaines règles

qui vous faciliteront la tâche et réduiront votre temps de travail une fois le texte

terminé.

Pour commencer, la règle d’or est de ne jamais utiliser la touche « Entrée »

pour aller à la ligne, pour la simple raison que cela peut désorganiser

l’ensemble de votre texte, pour peu que vous passiez d’un logiciel à un autre,

voire d’un ordinateur à un autre. Si vous devez insérer une page blanche dans

votre livre, utilisez la fonction « saut de page » de votre logiciel.

Vous pouvez également gagner du temps en utilisant directement la feuille de

style de votre traitement de texte (il s’agit d’une mise en forme automatique,

qui inclut des polices différentes pour les différents titres, sous-titres, citations

ou texte normal). Un conseil : n’utilisez pas les feuilles de style classiques,

préférez les personnaliser, afin que votre œuvre ne paraisse pas trop

« scolaire ».

Justifiez systématiquement votre texte, mis à part la dernière ligne de chaque

paragraphe (vous comprendrez vite pourquoi !).

Respectez les règles typographiques. Mettez des espaces devant la ponctuation

(en général, votre logiciel de traitement de texte le fera automatiquement),

utilisez les italiques pour les citations, etc.

Paramétrez votre document à la dimension voulue (spécialement pour les livres

destinés à l’impression). Votre logiciel de traitement a logiquement une section

« Mise en page » qui vous permettra de paramétrer longueur et largeur de

page, mais aussi marge et interligne. Si vous êtes déjà en contact avec votre

imprimeur, vous pouvez lui demander quelques conseils.

Pensez toujours à votre document comme un véritable livre. Souvenez-vous

que la première page est une page impaire, et que les pages impaires sont

toujours celles de droite.

Table des matières

Une fois votre œuvre terminée, n’oubliez jamais d’éditer la table des matières.

Il s’agit d’un travail à faire en dernier temps, car la structure de votre livre

risque de changer à mesure que vous écrivez.

Si vous avez utilisé les pages de style au fur et à mesure de votre rédaction,

votre

logiciel

de

traitement

de

texte

doit

vous

proposer

d’éditer

automatiquement votre table des matières. Si cette dernière ne vous plait pas,

rien ne vous empêche d’en faire une par vous-même. Utilisez pour cela les

informations que vous aura données la table automatique (titre et numéro de

pages), cela vous épargnera un travail de recherche à travers votre roman.

Votre table des matières doit être complète. Si vous avez utilisé des parties ou

des sous-parties en plus des chapitres, veillez à ce qu’elles soient bien

présentes dans votre table des matières.

Arrangez-vous pour que votre table des matières se situe sur une page impaire,

par souci d’esthétique. Votre table des matières (que vous pouvez tout aussi

bien appeler Sommaire) peut se situer en début ou en fin d’ouvrage.

Détails de mise en forme

La fin de votre travail de mise en page consistera à ajouter les derniers détails.

N’oubliez pas d’inscrire les numéros de pages. Si votre ouvrage comporte des

pages blanches, n’oubliez pas que ces dernières ne comportent aucune

annotation (numéro de page y compris). Le numéro de page s’inscrit en « Pied

de page ».

Vous pouvez si vous le désirez inscrire un titre courant (à savoir un en-tête de

page contenant le titre de votre roman). Certains préfèrent un double titre

courant (page de gauche : titre, page de droite : Nom de la partie). Si vous optez

pour ceci, n’oubliez pas que les pages impaires sont les pages de droite, les

pages paires celles de gauche. Encore une fois, les pages blanches ne sont pas

concernées, ni les pages de sommaire (Dédicaces, table des matières, Du même

auteur,…), ni les premières pages de chapitre et/ou de partie. Le titre courant

s’inscrit en « En-tête de page ».

Chassez les « veuves et les orphelines » (les bons traitements de texte ont des

options permettant cela). Pour information, une veuve est la dernière ligne

d’un paragraphe qui se retrouve isolée en haut d’une page, une orpheline est la

première ligne d’un paragraphe qui se retrouve isolée en bas d’une page.

Evitez de terminer une page par un deux-points ou une coupure de mot,

surtout lorsqu’il s’agit d’une page impaire.

Ne mettez jamais de titre en bas de page, sauf s’il est suivi par un paragraphe

de texte.

Ne terminez jamais une partie par une page presque vide.

Veillez à ce que votre livre se termine par une page blanche (il faut pour cela en

insérer une si votre dernière page est impaire, ou deux si votre dernière page

est paire, le tout grâce au saut de page).

Dernières infos

Même si la mise en page se fait théoriquement après la correction, essayez de

profiter du processus de mise en page pour traquer les dernières coquilles.

Pour cela, n’hésitez pas à faire appel à une tierce personne. Si votre entourage

n’est pas toujours à même de critiquer votre œuvre (manque d’objectivité), il

peut toujours chasser sans gêne les fautes d’orthographes. Même si vous avez

toujours eu une bonne orthographe, n’oubliez pas que vous n’êtes pas le

meilleur juge pour vous relire. Certaines erreurs nous sont récurrentes, et nous

avons souvent du mal à les identifier.

Avant d’imprimer plusieurs centaines d’exemplaires de votre livre (le tout pour

un prix conséquent), peut-être vaut-il mieux en imprimer un exemplaire test

afin d’être sûr de ne pas perdre toutes ses économies pour un livre mal mis en

page !

Auteurs d’Ebooks, ne négligez pas la mise en page sous prétexte du format

électronique ! A partir du moment où vous vendez vos œuvres, le lecteur est en

droit d’attendre un livre correctement agencé. N’oubliez pas que votre activité

reposera souvent sur un bloc de fans. Si les gens ne sont pas satisfaits de votre

premier ouvrage, ils n’en achèteront pas un second.

Enfin, voici quelques liens vers des documents qui pourraient vous intéresser.

En tant qu’auteur auto-édité, il est normal que vous ne connaissiez pas les

bases de la typographie, ni parfois même de l’édition ! Néanmoins, qui décide

de devenir auto-éditeur se doit également d’être autodidacte. Ces documents

pourraient vous donner des infos supplémentaires sur la mise en page et la

typographie, et faire de vous un véritable professionnel de l’édition !

Petites leçons de typographie

Typographie : mise en page et police de caractère