Ce qu il faut savoir avant d envisager une carrière d écrivain
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Ce qu'il faut savoir avant d'envisager une carrière d'écrivain

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Description

Ce contenu est une base de données nous permettant de faire face au parcours utopique du futur écrivain afin de réussir là où tout le monde a échoué.

Informations

Publié par
Publié le 24 avril 2020
Nombre de lectures 20
Langue Français

Extrait

Ce qu'il faut savoir avant d'envisager une carrière d'écrivain  En m'appuyant sur mon expérience, je souhaite partager au maximum le parcours utopique que toute personne doit faire face avant d'espérer réussir dans l'art de l'écriture.
Si comme moi vous avez rêvé construire un château à chacun de vos proches parce que vous aurez entendu que les auteurs vendent des millions d'exemplaires de chacune de leur oeuvre, sachez que vous vous mettez le doigt dans l'oeil.
Je prends donc l'assaut en vous confiant que d'hier à aujourd'hui, et voire même demain, mon unique passion demeure l'écriture. Hormis quelques autres passions éphémères, je ne saurais m'en sortir dans mes périodes de liberté.
1/ Reussir à tout prix
De mes vingt deux ans de carrière dans l'enfer de l'écriture, j'ai vu et j'ai entendu parler de certaines personnes qui ont réussi du jour au lendemain. Au vu de tous, on se demande parfois pourquoi la vie est si cruelle, injuste et même pire que tout avec certaines personnes.
Pour des choses quelquefois banales, d'aucuns méritent la gloire et l'honneur là où tout le monde a échoué. J'avoue que je ne croyais jamais à la chance mais là je crois et je suis dans l'obligation.
Ainsi je continue de voir le monde évoluer autour de moi. Bon mais en ce qui me concerne, je sais que ces personnes ne sont pas forcément meilleures que nous. C'est juste qu'elles nous ont devancé. C'est comme devenir bourgeois très tôt et "mourir" à quarante ans. Je reconnais aussi que nous ne sommes pas appelés à réussir au même moment.
Ainsi j'ai vu ma carrière moisir au fond du tiroir. Car le temps n'attend personne quelle que soit la valeur que nous lui accordons.Comme pour beaucoup, je n'écrivais que pour moi même. Pour le plaisir de me lire. L'idée de faire fortune avec ma plume n'était pas au premier plan et ne doit d'ailleurs pas prendre le devant pour ceux qui ont de la vocation. Carécrire pour le seul but de vivre de cela fait beaucoup d'écrivains fabriqués et donc sans réel charisme.
On les lit parce que les médias n'ont fait que leur travail qui consiste à nous duper quelquefois. Parce que leurs noms s'apparentent à celui de tel. Ou encore parce que c'est le protégé d'un tel. Donc,le manque de vocation est l'une des raisons de notre échecparce qu'on finit par abandonner à mi-chemin.
 2/ À propos de l'édition
Hormis cela, je souligne les dix mille manuscrits reçus par chaque éditeur. Cela a vraiment contribué à la pourriture de ma carrière qui est à ses deux décennies au fond de mes cantines.
Comprenez par là quevous n'avez que 1% de chances de réussir. Ça fait mal mais c'est la vérité. Ajouté à ces obstacles,le manque de moyenspour s'éditer à son propre compte.
Heureusement il y a eu la rébellion de l'édition avec l'impression numérique qui m'a d'ailleurs permis de m'auto-publier en vain avecPersécutions : les déboires d'Ada, chez Bookelis. En vain parce que le maillon le plus important n'était pas à ma hauteur. Je parle donc de la promotion.Sans promotion votre travail reste sans effet.Hélas il y ait des personnes dont cette étape est leur domaine, leur spécialité. Ce que j'avais encore sous-estimé jusque-là.
Ce qui me rend plus nerveux c'est de les entendre dire quele marché du livre est mort. Cependant ils ne nous disent jamais là où ils l'ont enterré, passant du temps à accuser internet de coupable.
Tout de même je me demande à quoi ça sert de nous le dire. Car quand il ( le marché du livre ) se portait mieux, ils s'en accaparaient sans se soucier de nous. Et maintenant que la possibilité de se faire connaître pour tous y est, cela devient un moyen pour injurier quelques-uns.
Et il vaut mieux que le marché soit saturé et ouvert à tous au lieu qu'il soit espacé et accessible seulement à une ou deux personnes. Et d'ailleurs c'est normal que leur marché tombe. Car nous aussi on a le droit de se faire valoir.
Si nous écrivons tous, qui va lire qui ? se demande bon nombre. Face à la question, je me suis dit : peu importe la densité des postulants, chacun doit mettre son livre dans une librairie et voir ce qui va suivre.
Être écrivain ne signifie pas seulement savoir ni pouvoir écrire le plus beau livre du monde.Mais de savoir faire face à tous les malheurs liés à cette chaîne du livre.
Pour ne pas finir comme moi, ne vous contatez pas seulement d'écrire. Faites-le en même temps vous cognez aux portes des éditeurs. Ne vous fatiguez pas comme je l'ai été.
Dérangez-les autant que vous le pourrez. Car c'est leur travail. Ne vous dites pas que seuls eux auront toujours de la chance. Car eux aussi étaient comme nous.
Ne croyez surtout pas que l'éditeur et son comité de lecture sont les seuls à savoir faire le choixen rejetant votre manuscrit. C'est juste qu'ils n'ont pas suffisamment pris connaissance de votre texte tellement ils sont submergés ou encore, il leur est impossible de publier plusieurs personnes à la fois.
La preuve, ces manuscrits rejetés par quelques-uns font de vrais succès par ceux qui les retiennent.
Ils sont cultes aujourd'hui. Parmi les cinq livres cultes mondialement connus, figurent ceux qui ont
été rejetés plus de dix fois, vingt fois.
Le petit sorcier nomméHarry Potter, de J.k.Rowling est un exemple. Pour ne citer que celui-ci, rien n'est perdu d'avance. Néanmoins, soulignez quel'éditeur ne peut pas publier tout le monde.Il faudrait alors chercher ailleurs.
Dieu merci que j'avais trouvé de quoi faire. Je serais en train de mandier parce que très tôt j'avais fait confiance à l'écriture qui m'avait déconcentré dans mon parcours scolaire.
Naïf, je m'étais moqué de ceux-là qui se jetaient corps et âme pour décrocher tel diplôme ou telle licence. Elle m'avait présenté son bon côté en me cachant sa face épineuse.
Chers amateurs écrivains, futurs éditeurs, contrairement à ce que vous croyez, l'écriture n'est pas du lait. Mais après tout, n'est-ce pas la passion ? Alors écrivons, espérons et réussissons à notre tour.
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