A quoi sert le MPCC ?
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A quoi sert le MPCC ? Le cyclisme est devenu un sport de plus en plus contrôlé où l'éthique et le respect des règles sont placés en tout premier lieu. Tel est aussi le rôle du MPCC. Mais c'est quoi au juste ? Qu'est-ce que le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC) ?

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A quoi sert le MPCC ?

Le cyclisme est devenu un sport de plus en plus contrôlé où l'éthique et le respect des règles sont placés en tout premier lieu. Tel est aussi le rôle du MPCC. Mais c'est quoi au juste ? Qu'est-ce que le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC) ? C'est en fait une association qui a été lancée par sept équipes cyclistes professionnelles à l'époque, telles que AG2R Prévoyance, Agritubel, Bouygues Telecom, Cofidis, le Crédit Agricole, la Française des Jeux ainsi que Gerolsteiner. Les équipes Rabobank et T Mobile se sont ensuite jointes à l'association. Le MPCC a pour fonction essentielle de défendre un cyclisme propre en se basant notamment sur le pur respect du code éthique mis en place par l'UCI. Le jour même de sa création, le MPCC eut matière à s'exprimer. Quelques heures à peine après l'annonce de la création de l'association, le contrôle positif d'Alexandre Vinokourov était révélé. L'occasion pour les coureurs des équipes membres du MPCC d'organiser un "sitin". Le MPCC a par ailleurs connu d'autres épisodes malheureux comme le contrôle positif à la testostérone de Cristian Moreni, un coureur de l'équipe Cofidis, ce qui avait conduit la formation française membre du MPCC, à se retirer du Tour de France. En septembre 2009, l'équipe Columbia est exclue pour manquement à l'éthique du mouvement. Depuis mars dernier, la formation australienne Green-Edge a adhéré au MPCC. Roger Legeay, le président du mouvement, nous renseigne sur les axes principaux de cette association : "Le MPCC a été fondé en 2005. On ne donne de leçons à personne. C'est sur la base du volontariat.

On veut essayer d'aller plus loin que ce qui peut être fait par l'AMA et l'UCI. On est conscient que l'UCI doit faire respecter les règlements internationaux. On part du principe que les équipes doivent respecter les règles. Un coureur qui est dans le cadre d'une procédure de contrôle anti-dopage, on le retire de la compétition tant que la procédure n'est pas terminée. En cas de dopage, les équipes s'engagent à le licencier et à ne pas engager de coureurs qui ont été suspendus plus de six mois. Le MPCC milite aussi dans le cadre de la santé depuis quatre ans, avec un contrôle de cortisolémie effectué deux fois par an, et ce de manière inopinée dans les épreuves. On veut faire comprendre qu'avec un taux de cortilosémie effondrée, c'est dangereux. Ce sont des engagements que l'on prend. D'ailleurs, pour la première fois cette année, la Fédération Française de cyclisme s'est engagée avec le MPCC dans le but d'intervenir de manière encore plus globale sur tous les coureurs français présents dans les équipes étrangères.

Le MPCC est un groupement d'équipes qui cherche à faire respecter des règles. Pour les équipes, ce n'est jamais agréable de subir un contrôle positif. Mais quand cela arrive, le manager lors d'une réunion, explique le cas devant ses collègues sur un coureur concerné. Cela s'est toujours bien passé jusqu'à maintenant. Les managers ont toujours expliqué le pourquoi du comment en se soumettant aux décisions prises. On va plus loin par rapport à ce que peut faire l'UCI en matière de crédibilité. Les coureurs sont conscients que, s'ils subissent un contrôle positif, ils vont être mis à pied avec une procédure mise en place. Ce sont des règles internes au fonctionnement du MPCC". Finalement, avec un code éthique sur le dopage de plus en plus renforcé notamment à travers l'action du MPCC, c'est forcément le cyclisme qui en sort gagnant.

Le Mouvement pour un cyclisme crédible ne rigole pas avec le dopage, Cristian Moreni (à droite) en sait quelque chose.
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