Pour commencer, il faut savoir que l'achat cash reste la solution la meilleure du marché. Hélas, par les temps qui courent, le recours au crédit est souvent indispensable pour l'acquisition d'une voiture neuve. Aujourd'hui, plusieurs possibilités de financement sont offertes aux acheteurs qui ne souhaitent pas payer leur voiture au comptant. Il convient donc, avant de vous lancer, de bien connaître qui, au bout du compte, sera le gagnant.
Crédit classique, crédit-ballon, location longue durée (LLD), location avec option d'achat (LOA), aujourd'hui les possibilités pour acquérir un véhicule sont nombreuses. Pourtant, il n'est pas toujours évident de se retrouver dans cette jungle où les offres alléchantes ne manquent pas. Pour financer son auto, il y a bien entendu le crédit classique (ou vente à tempérament). Actuellement, c'est cette formule qui est le plus usitée (environ 80 % des ventes). Ce crédit est accordé par des sociétés financières, filiales des constructeurs ou des importateurs ou encore par des sociétés indépendantes filiales de groupes financiers. On peut aussi avoir recours aux prêts bancaires. La durée du crédit peut varier de 12 à 72 mois. Les établissements financiers parlent aussi de crédit affecté, ce qui signifie que l'argent qui sera débloqué ne devra financer qu'une auto et rien d'autre. En général, votre interlocuteur exigera un bon de commande avant de finaliser votre dossier. Après examen de celui-ci, deux possibilités se présenteront : si votre prêt est accepté vous commencerez à rembourser vos échéances à la livraison de la voiture. Par contre si celui-ci est refusé, vous pourrez annuler votre commande.
LA LOCATION, BIEN DANS L'AIR DU TEMPS
La location est une nouvelle tendance de consom-mation. Si ce système est très répandu aux U.S.A, il commence tout juste à pointer le bout de son nez chez nous. En fait dans l'esprit de beaucoup de gens, louer une voiture, c'est un peu comme louer un appartement : " on verse un loyer sans pour autant être propriétaire ". Il est vrai que l'automobiliste français quant il évoque sa voiture, se " vante " davantage du prix qu'il a déboursé pour s'offrir l'objet de ses rêves, que du prix que celui-ci lui coûte vraiment. Le conducteur d'outre Atlantique est quant à lui plus " calculateur " assimilant sa voiture à un objet de services qui se déprécie et qui coûte en essence, en assurance, en entretien.