PURCHASED FOR THETORONTO LÎBRARYUNIVERSITY OFFROM THECOUNCIL SPECIAL GRANTCANADAFORLINGUISTICSuTxJWALLONFRANÇAISETWALLONPARALIËLE LIKUlSTiQUEPARH. eHAVEEPARISi. H. TRUCHY, LIBRAIRE-ÉDITEURÙ6, Boulevard des Italiens, 36BRUXELLESLIBRAIRIE POLYTECHNIQUE D'A. DECQ18'i7•vPigale, KO.— boulevardIm. Piiloi et Perbault,Moiilmarlre.PRÉFACE.langues sontLes des organismes vivants oùs'incarne la pensée. Elles naissent, dévelop-sepent et dépérissent d'après des lois physiologi-ques et pathologiques, dont le code, étudié dansconstitue la branche la plusses causes, élevéede l'histoire des races humaines. J'ai défini laLinguistique.organismes diffèrent entreCes eux comme lesraces qui lee ont spontanément créés. En fait, ilexiste un rapport intime , une concordance iné-l'organisationvitable entre cérébro -mentaled'une variété primitive de l'espèce humaine etsesle génie particulier de formes orales.les deux principaux organismesOr, de la pen-sée sont :La parole arienne;La sémitique.La parole sémitique est principalement repré-etsentée par l'hébreu, l'araméen, le syriaquel'arabe.La parole arienne comprend les six familles delangues indo-européennes : la famille indiennela famille(sanskrit, pracrit, hindouslani, etc.) et—— IIpersane (zend, pelilvi, parsi , etc.), en Asie; lafamille celtique (welsh, calédonien, etc.), la fa-mille slavonne (esclavon, russe, lithuanien, etc.),la famille germanique (suédois, hollandais, alle-mand, anglais, ...
PURCHASED FOR THE
TORONTO LÎBRARYUNIVERSITY OF
FROM THE
COUNCIL SPECIAL GRANTCANADA
FOR
LINGUISTICSuTxJ
WALLONFRANÇAIS
ET
WALLON
PARALIËLE LIKUlSTiQUE
PAR
H. eHAVEE
PARIS
i. H. TRUCHY, LIBRAIRE-ÉDITEUR
Ù6, Boulevard des Italiens, 36
BRUXELLES
LIBRAIRIE POLYTECHNIQUE D'A. DECQ
18'i7•v
Pigale, KO.— boulevardIm. Piiloi et Perbault,Moiilmarlre.PRÉFACE.
langues sontLes des organismes vivants où
s'incarne la pensée. Elles naissent, dévelop-se
pent et dépérissent d'après des lois physiologi-
ques et pathologiques, dont le code, étudié dans
constitue la branche la plusses causes, élevée
de l'histoire des races humaines. J'ai défini la
Linguistique.
organismes diffèrent entreCes eux comme les
races qui lee ont spontanément créés. En fait, il
existe un rapport intime , une concordance iné-
l'organisationvitable entre cérébro -mentale
d'une variété primitive de l'espèce humaine et
sesle génie particulier de formes orales.
les deux principaux organismesOr, de la pen-
sée sont :
La parole arienne;
La sémitique.
La parole sémitique est principalement repré-
etsentée par l'hébreu, l'araméen, le syriaque
l'arabe.
La parole arienne comprend les six familles de
langues indo-européennes : la famille indienne
la famille(sanskrit, pracrit, hindouslani, etc.) et—— II
persane (zend, pelilvi, parsi , etc.), en Asie; la
famille celtique (welsh, calédonien, etc.), la fa-
mille slavonne (esclavon, russe, lithuanien, etc.),
la famille germanique (suédois, hollandais, alle-
mand, anglais, etc.), et la famille pélasgique ou
gréco-latine, en Europe.
Toutes les langues composant ces six familles
sont originairement identiques. Elles ne furent
d'abord qu'une seule etmême langue parlée par
les premiers pères de la race arienne, et, aujour-
d'hui encore, elles n'ont au fond qu'un seul vo-
cabulaire, une seule grammaire. Cette vérité,
l'une des plus belles conquêtes de la science
moderne, n'est plus ni contestable, ni contestée.
Parmi les quatre familles de langues ariennes
il end'Europe, est deux qui intéressent, à des
titres différents, les Français et les Wallons : je
veux parler de la famille germanique et de la fa-
mille gréco-latine.
ansIl a quinze cents , la Gaule entière étaity
mets hors compteromaine (je de ce bras de
terre qu'on appelle Bretagne française) et le la-
— —tin, peu cicéronien déjà, parlé par les sol-
dats et les colons, le latin usant ses angles, con-
tractant ses mots, perdant de plus plus sonen
caractère synthétique, devint graduellement,
latin mais latin vieilli,lentement,un nouveau, un
plus plus gâté, ici d'unedécomposé, gâté, de en
façon, là d'une autre, et, plus loin, d'une autre
encore.