Cuisine et gourmandises à l époque gallo-romaine
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Cuisine et gourmandises à l'époque gallo-romaine

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Description

CUISINE ET GOURMANDISES Á L'ÉPOQUE GALLO-ROMAINE Site d'Alésia cl. F. Lechenet © Alésia Musée de l'AvallonnaisSaint-Moré - Arcy-sur-Cure cl. G. Deroude © Musée de l'AvallonnaisCamp de Cora Site des Fontaines Salées cl. commune de Saint-Père Musées de Sens cl. J.-P. Élie © Musées de SensMusée du Châtillonnais cl. J.-C. Liger © Musée du C Musée d'Art et d'Histoire Site d'Escolives-Sainte-Camille d'Auxerre cl. J.-C. Liger cl. P. Amourette © Musées d'Auxerre Pascale LAURENT Muriel ZIMMERMANN CUISINE ET GOURMANDISE CHEZ LES GALLO-ROMAINS FICHE ENSEIGNANT Introduction p. 1 ALIMENTATION, PRÉPARATION, CONSERVATION ET CONSOMMATION p. 2 L’alimentation du petit enfant p. 2 Que mangeaient les gallo-romains ? p. 3 Les céréales p. 3 Le pain p. 3 Les légumes p. 4 Les fruits p. 4 La viande p. 5 Coquillages et poissons p. 7 Le lait et ses dérivés p. 8 Le miel p. 8 Épices, aromates et condiments p. 9 L’eau p. 10 Le vin p. 11 Aliments qui n’existaient pas à l’époque gallo-romaine p. 12 Les céréales p. 12 Les légumes p. 12 Les fruits : les agrumes p. 12 La viande p. 12 Les sucreries p. 12 LE STOCKAGE, LA CUISINE ET LA SALLE A MANGER p. 13 Le stockage p. 13 La cuisine p. 13 La batterie de cuisine P. 13 La salle à manger p.

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Publié le 05 septembre 2013
Nombre de lectures 183
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

CUISINE ET GOURAMDNSISE Á'LPÉQO GUELOALOM-RNEAI
Musée de lAvallonnais cl. G. Deroude © Musée de lAvallonnais
Site dAlésia cl. F. Lechenet © Alésia
Musées de Sens cl. J.-P. Élie © Musées de Sens
Site des Fontaines Salées cl. commune de Saint-Père
Saint-Moré - Arcy-sur-Cure Camp de Cora
Musée du Châtillonnais cl. J.-C. Liger © Musée du Châtillonnais
Pascale LAURENT Muriel ZIMMERMANN
Site dEscolives-Sainte-CamilleMusée ddAArtu xeet rdreHistoire cl. J.-C. Liger cl. P. Amour ette © Musées dAuxerre
CUISINE ET GOURMANDISE CHEZ LES GALLO-ROMAINS  FICHE ENSEIGNANT Introduction            ALIMENTATION, PRÉPARATION, CONSERVATION ET CONSOMMATION         L’alimentation du petit enfant        Que mangeaient les gallo-romains ?       Les céréales           Le pain           Les légumes           Les fruits           La viande           Coquillages et poissons         Le lait et ses dérivés         Le miel           Épices, aromates et condiments        L eau            Le vin           Aliments qui n’existaient pas à l’époque gallo-romaine    Les céréales           Les légumes           Les fruits : les agrumes         La viande           Les sucreries           LE STOCKAGE, LA CUISINE ET LA SALLE A MANGER Le stockage           La cuisine           La batterie de cuisine         La salle à manger          La vaisselle de service         Les différents repas         Le petit déjeuner          Le déjeuner           Le repas du soir            Légendes des illustrations           Objets à manipuler          
p. 1 p. 2 p. 2 p. 3 p. 3 p. 3 p. 4 p. 4 p. 5 p. 7 p. 8 p. 8 p. 9 p. 10 p. 11 p. 12 p. 12 p. 12 p. 12 p. 12 p. 12
p. 13 p. 13 p. 13 P. 13 p. 14 p. 15 p. 15 p. 15 p. 15 p. 15
p. 17 p. 25
 POUR EN SAVOIR PLUS
 ANNEXES Étude d’ossements d’animaux à Massangis Étude d’ossements d’animaux à Villiers-Vineux     FICHE ACTIVITÉ : RECETTES Lapatina       Œufs brouillés au miel (ou flan) Dattes fourrées ou dattes farcies   Pain perdu à la mode deGaviaou pain frit au miel Gourmandises à la Hubelius ou douceurs Globiou boulettes Moretum       Les petits pains de Caton Un pain d’épices Les boulettes de crevettes  
 
  
           
 
  
           
 
  
           
 
  
           
p. 26
p. I p. II
 p. I p. II p. II p. III p. III p. IV p. IV p. V p. VI p. VII
CUISINE ET GOURMANDISE        Fiche enseignant CUISINE ET GOURMANDISE CHEZ LES GALLO-ROMAINS  Nous n’avons presque aucune source littéraire pour la Gaule romaine, ce qui ne permet pas d’apprécier les spécificités de la cuisine gallo-romaine. En revanche, nous disposons d’un certain nombre de textes romains et des données de l’archéologie.  Les textes antiques : - De re coquinaria, traité de cuisine romain d’Apicius (Iersiècle) - Traités d’agriculture romains : De agri culturade Caton l’Ancien (IIesiècle av. J.C.) Rerum rusticarum libride Varron (Iersiècle av J.C.) De re rusticade Columelle (Iersiècle) De re rusticade Palladius (fin du IVesiècle) - L’N errutaiHiotseledu naturaliste romain Pline l’Ancien (Iersiècle) - Le banquet des sophistes du philosophe grec Athénée, ayant vécu en Egypte (IIIesiècle) - Satiricon, roman latin de Pétrone (Iersiècle) et dner oâLd’Apulée (IIesiècle) - Maladies des femmesdu médecin grec Soranos, qui exerça à Rome à la même époque que Galien (IIesiècle), auteurtlsén tarues Decufale s - Les poètes romains Horace (Iersiècle av. J.C.), Martial (Iersiècle) et Juvénal (fin du Ier, début du IIesiècle) - Le moraliste romain Sénèque (Iersiècle) - Les poètes gallo-romains Ausone (IVesiècle) et Sidoine Apollinaire (Vesiècle).  Les découvertes archéologiques: restes d’ossements d’animaux et de végétaux, vaisselle, vestiges de foyer, de four à pain, de cuisine…  L’iconographie: mosaïques, sculptures, peintures...
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CUISINE ET GOURMANDISE              Fiche enseignant ALIMENTATION, PRÉPARA-TION, CONSERVATION ET CONSOMMATION SORANOS,edm sseFid mseeaMal, II,13  L’alimentation du petit enfante Qulene d donss ainsen  ee,isjuot cno el sruo L’enfant est rarement évoqué dans lesattnti ,d oralcnle fsur ché  cou ôtisson dans ses besrrna teln uorrriit ;nel  irase sartnocs erop a livres d’histoire et dans les textese te ,heucgae  lurslnert emamelon ttra le em iul e antiques. Toutefois, Soranos fait une sèlrvseelE. lev eéhcn srep nep uoessu riraeva s de description précise de l’alimentation deavalr ca, nt esiltsasnie l uohcec u peée oe ennché l’enfant. Il préconisait chez le nourrissonar rraerèial ,géd tiluontist elu p sidffcili,es  ibien que une diète de deux jours, indispensable, se-leen gloaiuteambesnote cpst ebié srsurpo,étejer siof tuaCse .t ree lu o e osiauq n un oqueprov lon lui, pour lui permettre de se rétablir duuonsera plarrisson mene tniléccnli .géé(r è.) .yAant traumatisme de la naissance et de digérer ri,ee  d dle vonntieoc n emmel éies  présentdonc la nourriture maternelle avant d’ene ,nolemam el rusire ne tant enfeul tnq aavln  ee  recevoir une autre. Après ces deux jourserimprexed et rpourssi  évi luiruonssire noua tlerppaitétu  dia toprup orovuqa doucement le l de jeûne forcé, le nouveau-né pouvait enfin stroffeiccus ed pux aops ermirep .rnrotiee n être nourri. Nombreuses sont les statuettes gallo-romaines qui représententmeuotnegnE : obstruction de l’intestin au niveau une scène d’allaitement maternel. Cesd’une hernie. figurations de femme allaitant illustrent les propos de Soranos (eidalaMs s de Femmes, II,13). L’une des hantises des femmes gallo-romaines était de manquer de lait. Dans ce cas, deux solutions s’offraient à elles : faire appel à une nourrice ou, pour les femmes qui n’en avaient pas les moyens, recourir à l’allaitement artificiel. Les fouilles archéologiques livrent de petits récipients en terre cuite ou en verre. Ce sont des vases avec une anse, greffés d’un bec tubulaire conique et très étroit : les biberons. Les femmes gallo-r o m a in e s y ve r sa ie n t d u la i t, essentiellement de brebis (le lait de vache1 - Déesse mèr euAexrr e étant peu utilisé à cette époque) et pouvaient ainsi nourrir leur enfant. Mais l’allaitement artificiel comportait de grands risques à une époque où la stérilisationdes biberons n’existait pas.Laasilirétsonti pratiquée qu’à partir du XIX n’este Le sevrage ne se faisait pas avant l'âge desiècle grâce aux découvertes de Pasteur. deux ans. La nourriture solide remplaçait peu à peu le lait. Soranos conseillait d’abordeim sel ed settam rinpaolna s desi de lhydromel, dans du lait, dans du vin doux et mieliendronts tard vl  e.éulP 
2 - Biberon Auxerre
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3 - Restes alimentaires Musée du Châtillonnais
CUISINE ET GOURMANDISE              Fiche enseignant a e potgde aurugrup al , sèrt eéide,liqu un Gruau : grains de céréales dépouillés de leur œuf amndolilte t.d  sèE nuqseu i tlee,n fanSto raa ndoess  enveloppe corticale par une mouture incomplète. recomm a dents, des aliments plus solides, qui insensiblement vont laccoutumer à un régime alimentaire nouveau. Il conseillait êmeed t em ee st evéalgrlid neat mun boissons (y compris le vin), de manière à ce que lenfant se familiarise avec toutes les saveurs. très tôt, l’enfant gallo- Ainsi, romain mangeait les mêmes aliments que l’adulte.  Que mangeaient les gallo-romains ? Les céréales Elles constituaient l’élément essentiel de l’alimentation gallo-romaine. Au livre XVIII de sonturee NatoirHisle, Pline l’Ancien distingue plusieurs types de céréales dont le blé, l’orge, le millet, le sésame (originaire de l’Inde), l’avoine et le seigle. Elles se préparaient en bouillie. Il existait une grande variété de produits céréaliers par le grain d’origine et/ou le traitement subi. L’, licaapar exemple, était la semoule obtenue en pilant le blé dans un mortier. Bouillie la plus courante, laatnlepo se faisait avec de l’orge additionné de graines de lin. Lapantcelaétait un dessert fait de semoule fine, de farine et de blé pour la pâte. Elle était ensuite garnie avec du miel et de la crème préparée à partir de fromage de brebis.  Le pain Du blé, on tirait la farine uiVila : mot latin désignant un établissement agricole faire le pain. Dans lesivlea,q vres tiaào n produisait composé d’une partie d’habitation pour le proprié-taire ou son intendant et d’une partie réservée aux lde sp abino uslaoin-gmeêrsm ce.h eDza qnus i loens  pvoilulevsa,i ti l acy haevtaeirt  tâches agricoles. e du pain et qui fabriquaient eux-mêmes leur farine. Ils préparaient également des pains plus raffinés qui devaient ressembler à notre pain de mie ou à du pain au lait. Il existait à l'époque gallo-romaine une grande variété de pains fabriqués avec différentes céréales. Des découvertes de 5 - Dessin reconstituant des pains 3
4 Meule -Musée d’Alésia
CUISINE ET GOURMANDISE              Fiche enseignant pains carbonisés à Pompéi nous montrent qu’il existait des pains de différentes formes.   Les légumes Les Gallo-romains cultivaient en général un (pcohtiacgoerré. e,O n ppiosusveanilit t,y  trmoâucvheer,  derso qsauleatdteesRoquette : crucifère cultivée pour ses feuilles, ,utilisées pour parfumer les salades. Son goût poivré laitue, endive, cresson), des bettes, desest très puissant. panais, des carottes, des asperges, des concombres, descardes, des artichauts,Panais : on en mange la racine dont le goût rappelle des fèves, des courges, des poireaux descelui du navet et de la carotte. , radis. Le chou était fréquemment consommé. Il en existait plusieursCardes : nervure comestible de la feuille du cardon espèces : le chou frisé, le brocoli et le(plante potagère voisine de l’artichaut). chou à tige menue. Les champignons constituaient un mets raffiné. Les truffes en particulier étaient consommées par les plus riches. Les légumineuses formaient un autre groupe très important : fève, pois, pois chiche, lentille. Les légumes pouvaient être consommés frais, bouillis, frits ou en purée. Le surplus de la production était conservé dans du sel ou du vinaigre, ou séché.  Les fruitsPignon : graine comestible provenant d’une espèce de Les Gallo-romains en étaient très friands.pin appelée pin parasol. Ils produisaient des abricots, des pommes, des grenades, des coings, des raisins, des cerises, et cueillaient des fruits sauvages tels que des mûres, des noix, des noisettes, des amandes, despignons. Ils importaient des figues et des dattes de Syrie et d’Afrique du Nord. A partir de fruits qu’ils connaissaient déjà, comme les prunes et les pêches, ils ont créé, grâce aux greffes, de nouvelles variétés comme les brugnons et les nectarines. Les fruits étaient souvent la conclusion des repas. Les Gallo-romains confectionnaient déjà de la pâte de fruit en faisant cuire certains fruits avec du miel. Le but premier n’était pas de faire des friandises mais de les conserver. Ils fabriquaient aussi, pour les
6 - Vendeuse de légumes Ostie
7 - Noix et noisettes Musée d’Alésia 8 - Grappes de raisin et feuilles Musées de Sens
9 et 10 - Noyaux de pêche et de prune Escolives-Ste-Camille 4
11 - Déesse-mère  Musée d’Alésia
12 - Stèle du marchand de viande Musée de Dijon
CUISINE ET GOURMANDISE              Fiche enseignant mêmes raisons, des gelées avec du raisin. Caton l’Ancien nous apprend que les dattes de Syrie étaient consommées comme bonbons à Rome. En fin d’année, elles étaient même offertes en cadeau dans les milieux populaires. En Gaule, on retrouve parfois la trace de ces fruits (noyaux et pépins) lors de fouil-les archéologiques en milieu humide.  La viande Contrairement à ce qui se passe aujourd’hui, elle n’était pas un produit de consommation courante. L’une des occasions au cours desquelles le peuple en mangeait était le sacrifice religieux. Les prêtres ne laissant que les entrailles aux dieux, les fidèles pouvaient consommer la viande. Elle provenait principalement de l’élevage. Le porc était le seul mammifère élevé dans ce but. La viande des autres animaux tels le bœuf, la vache, le mouton était souvent de mauvaise qualité car issue de bêtes de réforme. Les bovidés étaient utilisés avant tout pour les travaux de trait. Grâce aux textes antiques, soit du naturaliste Pline,soit des auteurs qui nous ont laissé des recettes, comme Apicius, nous savons que la viande de porc était la plus courante. Elle était la seule qui fût consommée autant par les gens aisés que modestes. L’apport desoéozlogorahcsue confirmerAoéhczoologue : personne qui étudie les ossements scientifiquement les textes antiques par lad’animaux provenant de fouilles archéologiques. présence d ossements de porc plus nombreux que ceux d’autres animaux, y compris dans notre région (sexenna voir). Le gibier pouvait être sauvage ou élevé dans des parcs mais ne représentait qu’une faible partie de la consommation de viande. On trouvait du sanglier, du cerf, du lièvre, du lapin de garenne et du loir. Le cerf était plus rare et plus coûteux que le sanglier. Quant au lièvre, il était de consommation courante, contrairement au loir qui était un produit de luxe.
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CUISINE ET GOURMANDISE              Fiche enseignant Les Gallo-romains faisaient souvent bouillir la viande pour l’attendrir avant de la faire rôtir au riCloche à braises: cloche en terre cuite ou en métal, braisessel settecer seg ollurfoaup,l al u àne d Lu. usc lsoicmhpel esà  qui servait à couvrir les aliments pendant leur consistait à mettre la viande au fo ap èscuisson. Ce système permettait aux aliments de ur, rcuire à l’étouffée sans se dessécher. l’avoir salée et nappée de miel. Les Gallo-romains aimaient aussi les viandes en sauces comme le ragoût qui pouvait être préparé de deux façons différentes : lepemulumnt  :soupe épaisse de viande, de légumes et de céréales, leffola :petits morceaux de viandes en brochettes grillés au four, puis mijotés en cocotte avec une sauce. Ils étaient parfois13 - Restitution d’un fumoir gallo-romain, d après marinés avant cuisson. les vestiges de Mathay-Mandeure, Doubs. La viande é ait consommée fraîche. t Cependant, les Gallo-romains pratiquaient lasalaison le etfumage. Ce dernier seSalaison denrée alimentaire qu’on a salée pour la: faisait dans lesvilae mais aussi dans lesconserver. villes, dans des quartiers d'artisans s ciFumage action d’exposer à la fumée certaines : Qpuéanatl iséasu.x  abats, sils nétaient pas denrées pour les conserver. destinés aux dieux, on les cuisinait ou transformait en farce dans lestipa na (gratins) ou dans les sauces. Ils servaient également à la confection de saucisses, d’andouilles et de pâté. Les riches Gallo-romains mangeaient des morceaux tels que les vulves et les tétines de truies. Gaulois et Romains utilisaient de préférence des graisses animales pour la cuisson des aliments. Les plus utilisées étaient lesuifet lesaindoux.Suif : en boucherie à une partie de lanom donné Les Gallo-romains consommaient peu degraisse de ruminants. volailles. Ils élevaient toutefois des oies, dpleuss  ccahnearrsd sé, tadieesn tp ilnet acdaensa,r ddees t ploau lpeosu.l e .L eIsl  Saindoux : graisse de porc fondue et filtrée.  y avait aussi des oiseaux plus rares comme l’autruche, la grive, le paon, etc., élevés plutôt pour l’exotisme que pour leur chair. Ils étaient réservés à la table des plus fortunés. La volaille était parfois consommée avec une farce (ex. : poulet farci). Les dérivés étaient le foie gras, essentiellement d’oie gavée à la figue, et les œufs qui pouvaient
14 - Marchand de volaille Musées de Sens
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