Cultures de printemps: quelles options en dehors du maïs et du tournesol ?
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le maïs et le tournesol restent des cultures intéressantes du point de vue économique et agronomique, il peut cependant être intéressant d'élargir la rotation à d'autres espèces: panorama de quelques options en TCS et semis direct.

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Cultures de printemps: quelles options en dehors du maïs et du tournesol? i le maïs et le tournesol restent des cultures intéressantes du point S de vue économique et agronomique, il peut cependant être intéressant d’élargir la rotation à d’autres espèces: panorama de quelques options en TCS et semis direct. Sorgho, rustique et peu cher Le sorgho et sa réputation de résistance à la séche-resse ont eu un franc succès cette année. Philippe Lion, céréalier du sud Touraine, en a semé 40 ha en 2006 dans sa rotation à base de céréales d’hi-Le sorgho, une plante rustique adaptée au semis direct. ver, de tournesol et de colza. Cette plante « d’été » ménage une bonne coupure pour contrôler le salis-intégral réussi; à l’inverse, chez lui, les prépara-fort volume de pailles permettent de sécuriser le chan-sement, d’autant plus que la marge du tournesoltions de sol ont nui à la densité. Cependant, et contrai-tier de récolte: P. Lion a pu récolter dans de bonnes s’est fortement réduite. Dans une zone où le maïsrement aux autres cultures de printemps, le sorghoconditions sur ses sols en limons fragiles, malgré n’est pas irrigué, le sorgho est mieux adapté auxpeut pardonner une partie des erreurs d’implan-quelques 77 mm de pluie dans les jours précédents. conditions sèches des dernières années tout en ayanttation puisqu’il a conservé des possibilités de tal-En sortie de récolte, et malgré l’abondance des rési-un potentiel comparable. Une autre qualité essen-lage et peut pallier le manque de densité. Il peutdus, le semis direct sur les pailles est tout à fait pos-tielle de cette culture aux yeux de l’agriculteur c’estpar contre se créer des décalages dans la maturationsible voire favorisé car les chaumes restent qu’elle est conduite avec des équipements classiqueset par conséquent des retards dans la récolte. Endebout et tiennent bien le sol. Le semis direct semble qui ne nécessitent pas d’investissements ni pour lece qui concerne la date de semis, le sorgho exigemême préférable car il peut exister des problèmes semis ni pour la récolte.des sols plus réchauffés que le maïs et« il faut avoird’allélopathie sur les cultures suivantes dès que les Cette année la chambre d’agriculture d’Indre-et-Loirele courage d’attendre et c’est le plus difficile »sont broyés et/ou enfouis.: résidus a procédé à des essais d’implantation de diversesP. Lion pense qu’il ne faut pas semer avant le 10 mai,En termes de coûts, la culture du sorgho est rela-cultures de printemps sur des limons hydromorphestout du moins en sud Touraine.tivement économique, qu’il s’agisse des semences à Noyant-de-Touraine. En ce qui concerne le sorgho,Une fois installée, la culture développe un système(coût plus faible que pour le maïs), de la fertilisation il s’est avéré que plus le sol a été travaillé, moinsracinaire extrêmement puissant qui lui confère saou de la récolte qui n’a demandé que peu de séchage bonne a été la levée. En fait, il apparaît que lesbonne résistance à la sécheresse tout en assurantcette année (19,5 % d’humidité sur pieds pour une semences du sorgho, de petite taille, apprécient unune structuration du sol et des propriétés denorme équivalente à celle du maïs, soit 15 %). De lit de semences correct et non motteux. Un travail« pompe » à nutriments: cette année sur la ferme,plus, la culture étant relativement nouvelle, il n’y a de surface dans de mauvaises conditions peutles apports ont été de 120unités d’azote unique-pas encore besoin ni de traitement fongicide ni de compromettre la levée et favoriser les limaces. Chezment pour un rendement de 63 q/ha en terres d’al-traitement insecticide. Cependant le désherbage reste P. Lion, SDiste averti, la structure des sols est excel-luvions et 53 q/ha sur les plateaux de limons sableux.délicat car le spectre d’action des spécialités lente, ce qui a sans doute permis un semis directDes racines abondantes et profondes, ainsi qu’unhomologuées est étroit. P. Lion note qu’il n’existe
Le soja, une légumineuse qui valorise bien un semis tardif.
6 TECHNIQUES CULTURALES SIMPLIFIÉES. N° 40. NOVEMBRE/DÉCEMBRE 2006
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