JELLE VANENDERT " Je rêve de remporter une grande classique"
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JELLE VANENDERT " Je rêve de remporter une grande classique" PREMIER VELO C'était un vélo rouge de la marque Concorde avec des lettres jaunes dessus. Il avait encore les vitesses sur le cadre. C'était mon premier vélo de compétition que j'ai eu à 13 ans. Je l'ai encore chez moi. Il est un peu démonté depuis, mais je l'ai gardé pour le montrer à mes enfants. Mais c'est à 3 ans que j'ai eu l'occasion de donner mes premiers tours de roues sur un vélo rouge avec les petites roulettes derrière. Seulement, j'ai grandi très vite et j'ai vite changé de bicyclette. PREMIÈRE COURSE C'était en Belgique, pas loin de mon domicile. C'était une compétition scolaire et on n'était pas obligé d'avoir sa licence. Tous les coureurs présents avaient quasiment tous une licence, sauf moi. J'ai essayé de faire un tour avec eux et j'ai réussi. J'avais fini 6ème de cette course. PREMIÈRE COURSE EN PRO J'ai commencé en France, à l'Etoile de Bessèges. C'était ma première course en professionnel. Je me suis tout de suite senti à l'aise et ça m'a donné une certaine confiance pour la suite de ma carrière. Quand on passe des Espoirs aux pros, on se pose toujours des questions et les moindres points positifs servent à lancer sa carrière. C'est ce qui m'est arrivé sur l'Etoile de Bessèges. PREMIÈRE JOIE J'ai toujours été un passionné de vélo donc il m'est difficile de mettre un moment en avant plus qu'un autre. Mon métier m'offre déjà le bonheur que je recherche au quotidien.

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Extrait

JELLE VANENDERT " Je rêve de remporter une grande classique"

PREMIER VELO

C'était un vélo rouge de la marque Concorde avec des lettres jaunes dessus. Il avait encore les vitesses sur le cadre. C'était mon premier vélo de compétition que j'ai eu à 13 ans. Je l'ai encore chez moi. Il est un peu démonté depuis, mais je l'ai gardé pour le montrer à mes enfants. Mais c'est à 3 ans que j'ai eu l'occasion de donner mes premiers tours de roues sur un vélo rouge avec les petites roulettes derrière. Seulement, j'ai grandi très vite et j'ai vite changé de bicyclette.

PREMIÈRE COURSE

C'était en Belgique, pas loin de mon domicile. C'était une compétition scolaire et on n'était pas obligé d'avoir sa licence. Tous les coureurs présents avaient quasiment tous une licence, sauf moi. J'ai essayé de faire un tour avec eux et j'ai réussi. J'avais fini 6ème de cette course.

PREMIÈRE COURSE EN PRO

J'ai commencé en France, à l'Etoile de Bessèges. C'était ma première course en professionnel. Je me suis tout de suite senti à l'aise et ça m'a donné une certaine confiance pour la suite de ma carrière. Quand on passe des Espoirs aux pros, on se pose toujours des questions et les moindres points positifs servent à lancer sa carrière. C'est ce qui m'est arrivé sur l'Etoile de Bessèges.

PREMIÈRE JOIE

J'ai toujours été un passionné de vélo donc il m'est difficile de mettre un moment en avant plus qu'un autre. Mon métier m'offre déjà le bonheur que je recherche au quotidien. Quand j'étais jeune, j'étais content de faire du cyclisme. Maintenant, je suis heureux d'avoir fait d'une passion mon métier. Je fais quelque chose que j'aime. C'est le plus grand bonheur de ma vie.

PREMIÈRE VICTOIRE

J'avais 13 ans, c'était en Belgique, sur une course à côté de chez moi.

PREMIÈRE CHUTE

C'était sur la Classique des Alpes. J'étais dans ma première année juniors et j'ai vécu mon premier moment difficile de ma carrière. C'était dur. Mais depuis, j'en ai connu d'autres. J'étais tombé à deux reprises et à chaque fois, je faisais en sorte de revenir. J'étais tout le temps à fond et j'ai vécu un jour sans. Rien ne me souriait. Je n'étais pas content de ma journée.

PREMIÈRE DÉCEPTION

Je n'ai jamais connu de réelles déceptions dans ma carrière. J'ai eu des courses difficiles. Des moments où l'on n'arrive pas à faire les résultats que l'on souhaite. J'ai, à la limite, été plus affecté par les chutes de ma carrière. Par exemple, en 2010, j'ai connu une blessure qui m'a empêché de courir pendant un an. J'ai été opéré deux fois à mon genou. Je n'avais plus de cartilages dans mon genou et le disque avait été aussi touché lors d'une chute sur le Tour d'Andalousie. Je me suis posé de nombreuses questions sur la suite de ma carrière et si j'allais retrouver mon meilleur niveau.

PREMIER GRAND TOUR

En 2008, sur le Tour d'Espagne. Le but était de le finir. Je revenais d'une blessure et j'ai réussi. J'ai même eu l'occasion de me montrer dans une échappée. Donc j'étais plutôt fier de ma Vuelta.

PREMIER TOUR DE FRANCE

Il restera à jamais spécial. J'y gagne une étape de montagne et je garde cinq jours le maillot à pois de meilleur grimpeur. L'équipe y gagne trois étapes au final, ça ne peut être qu'un Tour mémorable. Le Tour de France reste unique.

C'est la course la plus importante de l'année. Aujourd'hui, j'ai montré que j'étais un coureur qui se devait de faire le Tour. C'est un luxe que de pouvoir se concentrer et se préparer pour ce rendez-vous.

"Mon premier Tour de France reste mémorable"

PREMIÈRE EQUIPE

Jartazi-Granville, c'était une équipe qui n'avait rien de spécial. Je l'avais choisie pour être sûr de pouvoir faire toutes les grandes courses belges chez les amateurs. Elle était parfaite pour un jeune coureur. Je pouvais choisir mon programme comme je voulais. Après, en professionnel, c'était l'équipe Chocolade Jacques qui m'a ouvert ses portes. Elle est plus connue sous le nom de Topsport Vlaaderen aujourd'hui, mais à l'époque, elle permettait à un jeune coureur comme moi de choisir son programme. Je pouvais faire les Classiques ardennaises et faire mon calendrier comme je le voulais. Je ne devais pas travailler encore pour un grand leader et je pouvais me concentrer sur mes résultats. Je pense que

"Je garde encore tous mes souvenirs et tous les maillots de mes équipes."

ça m'a donné de la confiance pour la suite de ma carrière. Après, mes choix sont allés dans ce sens. Je voulais toujours apprendre et aller le plus haut possible.

PREMIER MAILLOT DISTINCTIF

Chez les juniors, mon premier maillot distinctif était le classement du meilleur jeune sur le Tour de Toscane. Après, chez les professionnels, c'est le maillot blanc à pois rouges sur le Tour 2011. Aujourd'hui, je garde encore tous mes souvenirs et tous les maillots de mes équipes dans une caisse. Je les conserve pour le moment pour après les encadrer et en profiter à la fin de ma carrière. Mais d'ici, j'espère bien encore étoffer ma collection.

PROCHAINE PREMIÈRE FOIS

J'aimerais vraiment remporter une belle classique avant la fin de ma carrière que ce soit Liège-Bastogne-Liège, la Flèche Wallonne, l'Amstel Gold Race ou encore le Tour de Lombardie. Ce sont des courses qui m'ont fait grandir. J'essaye tous les ans et mes derniers résultats démontrent que je ne suis pas si loin.

Jelle Vanendert Né le 19 février 1985 à Neerpelt (Belgique) 1m84 - 65 kg - Grimpeur Débuts pros : 2007 Nombre de victoires : 5 Carrière : Chocolade Jacques-Topsport Vlaanderen (2007), La Française des Jeux (2008), Silence-Lotto (2009), Omega Pharma-Lotto (2010-2011), Lotto-Belisol (depuis 2012) Palmarès : Grand Prix de Waregem (2006), Grand Prix Joseph Bruyère (2006), Flèche flamande (2007), 2ème de l'Amstel Gold Race (2012), 4ème de la Flèche Wallonne (2012), 10ème de Liège-Bastogne-Liège (2012) Tour de France : 2011 : 24ème (vainqueur de la 14ème étape, maillot à pois pendant 5 jours), 2012 : 29ème Tour d'Italie : 2009 : abandon (14ème étape) Tour d'Espagne : 2008 : 101ème, 2010 : abandon (15ème étape)

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