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Publié par | ARTS0 |
Publié le | 17 octobre 1952 |
Nombre de lectures | 18 |
EAN13 | 3607910112358 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 19 Mo |
Extrait
LE DIALOGUE DU PROCHAIN FILM DE MARCEL PACNOL
nectacles
.140, Faubourg Saint-Honoré - ELY. 21-15 EDITION GENERALE 17 au 23 octobre 1952. - N° 381. - 30 francs.
RÉVÉLATIO N D'U N TEXT E CAPITA L
; Charles Dullin
'garni i prédisait le
théâtre populaire
étonnant de l'affaire. Pour ANS cette espèce de Que- tre texte, celui-ci bien connu,
l'instant, je ne puis que four-relle des Anciens et des tiré des Souvenirs d'un acteur
nir cette indication : à un D Modernes, du théâtre à (1). Dans ce précieux petit li- »i!
moment de sa vie, Charles § p l'italienne et du tréteau de vre où il nous raconte sa car- wii i
Jean Vilar, où tant de per- Dullin se pencha sur ce qu'il rière et conseille les jeunes
coappelait le problème d'une re- m sonnes ont déjà pris position, médiens, Charles Dullin écrit
naissance artistique et théâ- déjà (p. 130) cette phrase ré-tout est loin d'avoir été dit et i m trale à participation populai- m pourtant, il appartient désor- vélatrice : « Dans toute l'or- t
•mmais au temps seul de conclu- re, et il écrivit ce texte où les ganisation sociale dont la
gesmots Théâtre Populaire re- tation est si longue et si meur-re. Je m'étais donc fermement 4 viennent fréquemment. Ce ne décidé à ne plus répondre à trière, le théâtre doit
envisasont d'ailleurs que des frag- ger des FORMULES NOUVEL-mes contradicteurs, pas même
ments que j'en puis donner et LES s'il veut garder sa pla-à les enliser dans leurs
proces fragments même, j'ai quel- ce. » Il ajoute (p. 152) que, pres contradictions, lorsque
que peu hésité à les publier, malgré le public qui « accorde tomba sous mes yeux un texte
pour des raisons faciles à une préférence marquée aux inédit qui me parut être de
comprendre. spectacles les plus dénués de ceux qu'on ne pouvait cacher
Il ne s'agit pas, en effet, de nouveauté » et malgré la cri-au public. Ce texte est, en
ef« faire parler un mort ». Il ne tique qui « a horreur, en gé-fet, de Charles Dullin. Il date
s"agit pas de susciter une néral, de se poser des ques-de 1937, treize ans avant sa
grande ombre contre des vi- tions esthétiques » « ...l'Art mort. Et il contient l'essentiel
vants qui ne sont pas tout à dramatique a droit, a besoin de la question ; il répond par
fait de notre avis. On voudra de poursuivre une évolution avance à tous ceux qui
s'indonc bien repousser ici toute pour laquelle notre époque ne surgent contre une révolution
intention de polémique et s'en manque ni de personnalités ni théâtrale ; il préconise une
tenir au seul document pré- de créateurs. ELLE SE PRO-transfprmation de la scène et
senté. Si je me suis permis DUIRA FORCEMENT », décla- m un retour à ses origines et à
d'en souligner quelques passa- re-t-il, et il conclut : « On me son public populaires.
ges, ce n'est pas pour me demande souvent ce qu'elle Ce texte capital et que je
« donner raison », mais pour pourrait être. Mais n'est-ce garantis, bien entendu,
stricsignaler au lecteur à quel pas justement le propre de la tement authentique, est à
point Charles Dullin possédait création originale : être im-l'heure où je le retranscris ici,
la maîtrise de la question dé- prévisible ? ». ignoré de Jean Vilar
lui-mêbattue, jusqu'en son vocabu- Eh bien ! cette création me. Comment il a été rédigé et
laire actuel. originale que Charles Dullin à quelle occasion, je ne puis Rennir encore le révéler. D'autres que Ce texte inconnu, on ne photographie MORVA N LEBESQUE. moi s'en chargeront un jour saurait pourtant lui donner de donnant
et ce ne sera pas le moins des meilleure préface qu'un au- (Suite à la page 4.)
Voyez en page 10 ses portraits et la docu mentation gui les accompagne.
H "
IRWIN SHAW HENRI MONDOR VOUS Notre effort Voici le texte intégral VIENT A PARIS
auprès des PRÉSENTE DIX PENSÉES PRÉSENTER des nou veaux dialogues
artistes
«DES BRAVES GEMS » INÉDITE S D'ALAIN de province de Marcel Pagnol
L y a quatr e ans , le nom M. H. Mondor, qu'une longue 'HOMME tel que je l'ai con- survivante en lui (ne disait-il pas d'Irwin Show devint célèbr e Notre collaborateur Jea n amitié a lié avec le philosophe nu était si parfaitement sim- avoir commencé par l'obstination en France- On venait de pu -I Bouret revient d'un e longue de Système des Beaux Arts et des ple et généreux qu'il lui est L paysanne ?), ses pensées
fréLe Eal des Maudits, dont les Entretiens du bord de la mer, a tournée d e conférences en arrivé, en plusieurs pages, de prê- quentes sur la nature, sa
magnicents page s reflétaient la '• •Nous commençons au- bien voulu nous autoriser à pu- ter à un interlocuteur, désiané province faites à l'occasion fique façon de l'interroger et de
blier, à l'occasion de l'édition , l'angoisse et la sottise ou non de profonds ou obs-jourd'hui, la publica- l'entendre, le culte d'un père du Prix de Peinture orga -
d'un numéro spécial de la des année s de guerre. Sous curs propos, dans lesquels celui qu'il appelait un Diogène de nisé par notre journal, la tion d'Ugolin, film de _ N.R.F. d'hommage à Alain, quel- que je connais le mieux décou-son titre originel, Les Jeuni»- ' canton, semblaient, avec le sou- « Metro-Goldwyn-Maye r » ' aues pensées inédites du philoso-Marcel Pagnol qui sor- vrait surtout la force et la griffe venir du treuil, cher a son maî-ce livre violent et incisif avait ê.è et « Air France ». phe. Elles ont été «prélevées» du mailre. Que de fois, en bavar- tre Lagiieau, Ventraîner, dans la tira sur les écrans, à la vendu à un million d'exemplaires dans certaines dédicaces de ses dant, faisait-il à Vautre, avec une conversation, à abandonner sou- De ce voyage où il a été aux Etats-Unis. C'étai t le premier ouvrages et ne sont pas sans fin de novembre. On affectueuse exclamation, l'hon- vent logique, dialectique, ombres à mêm e de confronter plus roman d'Irwin Shaw. Le second ajouter à' ce qu'on sait du célè- neur d'une trouvaille qu'en sei- vénérables de la philosophie ou sait que Marcel Pagnol de deux mille tableau x fu t aussi un best-seller. Il s'inti - bre professeur et de l'écrivain. gneur prodigue il avait lui-même de la littérature, pour retrouver, d'amateurs , il a dégag é les écrit ses films non com- Devons-nous rappeler que c'est préparée et laissé cueillir / Cette tulait Ondes troubles et décrivait source essentielle, l'appui du réel,
idées générale s suivontes : pour Henri Mondor qu'ont été simplicité restait la même dans me les scénaristes ont l'hystérie d e l'anticommunism e de l'objet de l'outil.
écrites par Alain les Lettres sur tous les. moments de sa vie. Son Voici, empruntées à quelques-dans les milieux intellectuels des accoutumé de le faire, le sujet du cœur et de l'esprit, le détachement des affichages, des unes des dédicaces qu'il était U.S.A. Sujet typiquement améri - sixième Entretien chez le Sculp- chamarrures, des profits, était si mais plutôt comme une heureux d'écrire d'un jet, des li- ETTE distinction qu'o n
cain. L'ouvrage ne fu t pas tradui t teur et le Déjeuner chez Lapé- authentique qu'Alain n'avait au- gnes inédites où ses fidèles re- veut à tout prix faire pièce de théâtre, sans en langue française. C'est donc rouse, dont Mondor donnera, bien- cun besoin de faire savoir, com- trouveront et sa voix et son C entre l'amateu r et le tôt lui-même, dans un prochain porter en marge les in- aujourd'hu i seulement au'lrwi n me d'autres moins véridiques, extraordinaire richesse d'improvi- professionnel, on est tout ouvrage, le dialogue qu'échangè-Shaw réapparoit en France. qu'il n'ambitionnait ni Faculté, sation. dications techniques qui surpris de la voir niée sans rent ce jour-là, en 1928, Valéry ni Académie, ni parure de veston. Il vient d'arriver à Paris pour cesse pour peu que l'on limitent la compréhen- et Alain. L'ascendance rurale, vivante, Henr i MONDOR .
y préparer deux spectacles : une consente à sortir d e Paris sion des scénarii aux
pièce ovec la Compagnie Grenier- et à explorer la province
gens de métier. Le texte Hussenot et un film avec Anatol I V VIII si riche et si peu connue .
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