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Publié par | ARTS0 |
Publié le | 24 juin 1959 |
Nombre de lectures | 35 |
EAN13 | 3607910115816 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 28 Mo |
Extrait
SOUTINS : Une vision
désespérée du monde
Lettres
» Spectacles
Du 2 4 au 3 0 Juin 1959 — No 72 8 — Prix : 100 francs. - Suisse î 1 fr. 2 5 140, Faubourg Saint-Honoré — ELY. 21-14
EU X générations de
dramaturges tiennent la scè-Dne française. Au-delà d e
ces deu x générations, dont POUR OU CONTRE LES MACHINES
l'une apparut vers 1930 et
l'autre vers 1950. en
existet-il une troisième Prête à
triompher à son tour ?
Pour en décider, nous avons
d'abord demandé aux auteurs
des années trente. Salacrou,
Achard, Anouilh, et à ceu x des PENSENT-ELLES ?
années cinquante, Ionesco, LE WESTERN Beckett, Adamov... de nous di- t i re comment ils vinrent au
théâtre et quels furent leurs
débuts. Nous avons ensuite • Elles peuvent traduire • Reconnaître tenté de restituer le climat de
ces débuts, soit en évoquant »
les expériences du cartel et
celles du théâtre de l'Expo 37,
soit e n interrogeant les ani- classique
mateurs qui furent les pre- des formes • Explorer le monde
miers à monter Schéhadé,
Audiberti, Vauthier...
Nous avons essayé ensuite
de savoir si ces générations
ont un e descendance, et quel • Analyse r leur s expérience s Vive la chanson de sera le destin de cette
descendance. Il ne s'agit pas d'un
bilan, le bilan d'un théâtre
boulevardler et celui d'un truire , à parti r d e l a positio n ini -
théâtre d'avant-garde, il s'agit tiale, un e lign e supplémentair e Eviter les erreurs
d'une recherche, la recherche indispensabl e à l a réussit e d u rai -Roland des garçons
d'un thi'âtre neuf, d'un théâ- sonnement .
tre accordé à son temps, aussi
bien par son écriture que par (1> Ce son t les Méthode s mathé -
so n humeur. Reviendrons- — — matique s d e calcu l numérique , l a
structur e logique e t le langag e nous bredouilles ? François d'écurie ! symboliqu e des machine s capable s
0 Lire page s 7, 8 e t 9 . d'accompli r ce s calculs, l a Traduc -
tio n automatiqu e de s langues , l a
Reconnaissanc e de s structures , LE LIONNAIS par
enfi n l a Facult é d'adaptatio n de s
'r -• machines .
E S Macb&e s pensent-elle s ? • Suite page 11 J'ABATS Paul GUIMARD
Maij. *S-rW qu'entend-o n v» L pa r « F • el ' » ? Etr e capa - UN E MACHIN E
'AVAI S v u Rio Brav o à Ne w ble d'enregistrer , d e conserver , PEU T RESOUDRE York. J'a i voul u le revoi r à Pa - puis d e restitue r u n gran d nombr e MON JEU CE PROBLEME Jris, à cause des sous-titres. L a d'information s ? Associer entr e
premièr e fois, j'en avais aimé l'es- elles ces information s — qui peu -i.
prit, la lettr e restan t obscure. En ven t correspondr e à de s IDEE S mm
anglais, mon vocabulaire tient dan s — e t obteni r ains i d e nouvelle s par ARAGON
le creu x d e la main . J'avais, en idées, d e l a mêm e manièr e qu e Ov\ doy\v\t. uvn cfuAcfri laîferc,
vain, tendu l'oreille, espérant contre l'homm e pensan t DEDUI T ? Ela - (?la^i cpAeJconclue, dputdew* • Aragon réunit, dans « J'abats bore r des idées no n plu s à parti r tout e vraisemblanc e accrocher au
mon jeu », qui doit Paraître cèt'es son t" passage quelque s sonorités familiè - d'information s représentan t de s m
dans quelques semaines, aux notion s humaines , donnée s à res, mais de s cow-boys n'on t aucu - pâ-t-apfèle s égswxr .
DévuohEditeurs Français Réunis, les l'avance , mais , e n s'élevant , pa r n e raison cle se confier qu e leur Wgr, cfut Fes dmx Autres „ textes qu'il a écrits depuis la de s constatation s e t de s expérien -tailleur est riche ou qu e leur porte -
parution de La Semain e Saint e cotes » scwfeaa^etTiewrfar^-M e plum e est d-ans leur plumier. L'ex - ces, du particulie r a u général , d e
ainsi que ses articles Publiés la mêm e manièr e qu e l'homm e périence « version originale sous- ICs eJr è^sHAxc '
dans ces cinq dernières années pensan t INDUI T ? S i l'on devai t titrée » a été concluante : je n'ai
sur « le réalisme socialiste ». (T) fi^yE-s'e n teni r à ces troi s critères , il rien appri s de neuf . Rio Bravo,
ARTS est heureux de publier comme tous les western s est u n film faudrai t conveni r qu e de s machi -
0 Joh n Sfurge s dan s « Backlash > ! la mor t plus qu'u n simpl e la préface inédite de ce recueil EN PAGE 5 A-. nes , actuellemen t construites , sonore, pa s un fil m parlan t et c'est événement , est le clou du programme . Quo i d e moin s dramatiqu e parce qu'elle éclaire l'attitude peuven t penser . Le s principau x un e des vertu s du genre. qu'u n cou p d e fe u ? En fait . Je» réalisateur s moderne s d e western s et l'œuvre du grand poète. thème s discuté s pa r prè s d é 1.700
Puisqu'il est question de genre , n e s'attarden t plu s è la mor t comm e {in. Dan s l e wester n modern e
spécialiste s à l a Conférenc e In -la violenc e devien t cruauté . L e suppor t d e l'action , sadisme . disons tout de suite qu'il est mascu - LE WESTERN EST ternational e organisé e pa r 'ABATS mo n jeu...
lin. San s regarde r l'écran, on re - h « Vous joue z don c ? Qu'est-c e l'Unesc o su r le « Traitemen t nu -(Lir a pag e 5 ) connaît u n wester n à la salle : pa s qu e c'est qu e ce je u ? Ce J mériqu e de l'Informatio n » (1) l'at - [a s
d e femme s ou quelques-une s qu i ar -n'étai t qu'u n je u ? » E t ains i de A L'AGE ADULTE testen t ave c évidence .
borent ce sourire mécaniqu e et aigre A B c pjsuite . I l fau t s'explique r su r ce qu e : Dan s certain s ca s — e n parti - %
de la dam e invitée pa r hasar d ou c'es t qu e jouer. culie r dan s celui d u calcul mathé -
pa r accident dan s u n club où elle L'enfan t jou e presqu e aussitô t FREUD S EST INSTALLÉ matiqu e — d e grand s ensemble s ConcUAs'ich^
n'est pas souhaitée. Dan s tous les qu'i l voit. Il n e se demand e pa s si électronique s peuven t laisse r bie n lAD-BC autre s cas, série noire, drame , ro -le je u es t gratuit , pa s plu s qu e l a loi n derrièr e eu x les capacité s hu -
manc e ou comédie, le pourcentage pensée . Ca r le je u es t un e form e A KANSAS CITY maines , no n seulemen t pa r leu r
d e femme s est à peu près celui du de la pensée , il y a mêm e u n mo - plu s grand e rapidité , mai s auss i <f > \J^]C idt'e4t l a oii'mg
métro. Seul, le wester n fait excep -men t où il es t tout e la pensée . Dan s pa r leu r aptitud e à digére r de dé -
tion. Et les homme s qui, dan s tous le jeu , l'enfan t me t le mond e à s a courageante s complexités . Dan s Tour f5cui/o/rde<HuMr<, les. les autre s cas, dan s toutes les au -taille, seu l d'abord , pui s ave c ses la distance qui sépare To m Mi x d'Aï d'autre s ca s l'homm e rest e encor e
tres salles, n e sont qu e des voisins cchoiuzions oleM&Hciées égaux . Le je u d e l'adult e diffèr e Capone. supérieu r à la machin e ; ce son t
deviennen t ici des complices. Ils de s jeu x d'enfanc e comm e d e l'en , san s dout e les plu s troublant s ; di s hypothese s donnée s L a plus belle réplique du style ont un e certaine manièr e de se re -fanc e l'âge adulte , voilà tout . ca r l a machin e y abord e — en bal -wester n se trouv e dan s la « Legep.de il fiiW" fy-â.ce/~ l LMit garde r en entran t quan d s'échangent L'adult e jou e pour d e l'argent , butiant , c'es t vrai , mai s pou r
des Siècles » : pa r part s égales, d e la confusion, du pa r exemple . O u pou r autr e chose, combie n d e temp s ? — de s do - o(iA.goh^ es cAm ej-1/adrihteiç
respect humain , du clin d'œil infor - — i II dit, et déracin e u n chêne... » mai s il jou e pour. Il appell e cer - maine s qui lui semblaien t à ja - f&r exew\f>k le. sej^evilA-c' mulé, d e la camaraderie . Chacu n tain s d e ses jeux , jeux de société. mai s interdits... Tous les héros d e toute s les che -
sait ce qu e l'autr e vient chercher, Se s jeu x son t basé s su r l a rivalité. A —.S L a traductio n automatiqu e es t vauchées fantastique s n e fon t pa s
6 / le western est un e faço n de pren -Il s n e son t pa s gratuits . L'adult e déj à asse z avancé e pou r teni r autre chose. Ils décimen t des hordes
veu t gagner , il met , comm e le je u dre, en commun , des plaisirs soli- compt e no n seulemen t d'un e de Séminoles, ils placent, les yeu x
état' taires. lui e n laisse loisir, les chance s d e correspondanc e en