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Publié par | motorevue |
Publié le | 05 juin 2012 |
Nombre de lectures | 3 |
Langue | Français |
Extrait
« Trois secondes, voilà l'écart qui nous sépare depuis le début de la saison de la première ligne. À cela plusieurs raisons : l'habileté du pilote, la puissance du moteur, les qualités de la partie-cycle, l'efficacité de la gestion électronique... On peut aussi se demander si les pneumatiques mis à notre disposition par Bridgestone sont bien adaptés aux CRT. En MotoGP, tous les pilotes ont la même allocation, qu'ils roulent avec un prototype ou une CRT. Le même choix (3 types à l'avant et 2 types à l'arrière) et la même quantité totale (11 avant et 10 arrière). À l'avant, le choix de la gomme dépend plus du style de pilotage que de la moto. La gomme tendre procurera plus de grip sur l'angle maxi mais aussi un peu de mouvement sur les entrées de virage appuyées, mouvement que certains pilotes n'aiment pas du tout. À l'arrière, la gomme tendre aura plus de grip avec une montée en température plus rapide mais aussi une durée de vie plus courte. La trentaine de chevaux en moins d'une CRT par rapport à un proto pourrait impliquer le choix systématique du tendre si nos contrôles électroniques étaient plus sophisitiqués, ce qui rendrait le travail du pneu moins difficile et rétablirait ainsi l'équilibre entre dur et tendre. Pour notre part, nous avons toujours choisi le pneu dur à l'avant et une fois sur deux le dur à l'arrière. Même s'il est encore un peu tôt pour tirer des conclusions définitives, surtout compte tenu des mauvaises conditions météo que nous avons connues lors des trois premières courses en Europe, nous n'avons pas de raison de nous plaindre de nos pneus. »