Stephen Roche : " Je voulais rendre au vélo ce qu il m a donné"
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Stephen Roche : " Je voulais rendre au vélo ce qu'il m'a donné"

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Le vainqueur du Tour de France (ici avec son fils Nicolas), du Giro et du championnat du monde 1987 organise depuis 1994 des stages cyclistes.

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Langue Français

Extrait

Stephen Roche : " Je voulais rendre au vélo ce qu'il m'a donné"

Pourquoi avoir revendu l'Hôtel Marina après onze ans d'activité ? L'hôtel était proche de la mer. Mais l'hiver, avec les tempêtes, chaque année il y avait de nombreux dégâts. L'assurance ne les prenait pas beaucoup en compte. J'avais pourtant réussi à remonter le chiffre d'affaires. Un jour, un client est arrivé et m'a proposé de racheter l'hôtel. J'ai fini par vendre. Cela aurait été ridicule de refuser.

Quelles sont vos occupations aujourd'hui ? Mon associé Claude Escalan est décédé. Il avait démarré les stages avec moi il y a dix-huit ans. J'ai repris l'affaire l'an passé quand on lui a diagnostiqué la maladie. J'ai restructuré l'ensemble en proposant de nouveaux vélos, de nouveaux coloris, un nouveau site web, de nouveaux bureaux, de nouveaux parcours. Il y a une nouvelle équipe sur place. Les prévisions sont bonnes pour 2013.

Combien cela vous rapporte-t-il ? Cela permet de faire vivre près de onze personnes à l'année. Pendant des années, on a bien vécu. Mais depuis quatre ou cinq ans, il y a quand même la crise. Le vélo est par ailleurs bien reparti que cela soit en France, en Amérique ou en Angleterre. Par le passé, ma structure visait surtout une structure francophone, désormais c'est du 50-50.

"J'ai été un pionnier"

Qu'est-ce que votre clientèle recherche ? Je propose quelque chose de différent par rapport aux autres stages. Je vise surtout une clientèle passionnée de vélo et qui a envie de partir en couple, ou seul, davantage que de définir des programmes d'entraînement, ce qui me semble être une chose difficile à mettre en place. Mon organisation permet aussi aux gens de se retrouver, de faire des connaissances. Ils ne doivent pas s'ennuyer. Quand ils viennent chez nous, il n'y a pas de mauvaises surprises. Il y a aussi de belles rencontres qui se font aux quatre coins de l'Europe. En l'espace de 18 ans, certaines personnes sont revenues 18 à 20 fois.

Pourquoi y a-t-il pas mal de cyclistes qui s'impliquent dans des stages et finissent par abandonner cette activité ? J'ai été un pionnier en la matière. J'ai pris de l'avance sur les autres. Cette activité a réclamé beaucoup de temps au départ. Ce n'est pas forcément évident. Je passais tous mes week-ends à Palma pour recevoir les clients. Claude aussi m'aidait à véhiculer mes valeurs. Je voulais rendre quelque chose au vélo et créer un paradis pour passionnés.

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