/*,^^^m\\MONSEIGNEUR7lE IM il BllllllNOTICE HISTORIQUESI LUm ET LA MORT DE Si ALTESSE iïALEPARV ^M. LE COMTE A. R. DE VILLEMUR,ANCIEN OFFICIER DE CAVALERIE, CHEVALIER PENSIONNÉ DE l'oRDRR DECHARLES CHEVALIER DE l'oRDRE OM CHRISTIII,DE PORTUGAL, ETC., ETC.DOCUMENTS INÉDITS.« Non, le^Prince de Condé ne s'est pas donné»la mort.{Paroles de M. l'abbé Pélier, aumônierdernier Condé prononcéesdu à St-Dcm,chmre, lejour des funéruiltea.)mo-^3§^gs>-oÙcLAVANT-PROPOS.avons toujours ëlé^ plusNous et récem-ment encore péniblement impressionné,en lisant dans des écrits publiés au sujettragique de S. A. R.de la mort Monsei-gneur le duc de Bourbon-Prince de Condé,des jugements sévères sttr son caractère,des appréciations justes, peu confor-peumes à IsÉ vraie tévûé historique. Fils,neveu de Chevaliers la Couronne,inscritdevicomtenous-même, à peine né, par M. leAVÀNT-PROPOS.6Bussy, sur contrôles de ce beau etde lesbrave régiment Parmée de Condé, nousdenous croyons quelque droit aussi à releverla mémoire de M. le duc Bourbon du re-deproche de d'esprit^ reprochenonfaiblessemérite. Quant à son courage militaire, onlui a, à cet égard, rendu une complètejus-tice.Et il n'en pouvait, assurément, être au-trement : car il était Condè^ et Delille,dans son poëme de Malheur et Pitié^ apar ses beaux vers ainsi noblement chantéhéréditaire.sa valeur« voir, surpassant les récits de la fable,J'aime à« même espoir mouvoir trois héros à-la-fois :Un« Condé ...
/*,
^^^m
\\
MONSEIGNEUR
7
lE IM il Bllllll
NOTICE HISTORIQUE
SI LUm ET LA MORT DE Si ALTESSE iïALE
PAR
V ^
M. LE COMTE A. R. DE VILLEMUR,
ANCIEN OFFICIER DE CAVALERIE, CHEVALIER PENSIONNÉ DE l'oRDRR DE
CHARLES CHEVALIER DE l'oRDRE OM CHRISTIII,
DE PORTUGAL, ETC., ETC.
DOCUMENTS INÉDITS.
« Non, le^Prince de Condé ne s'est pas donné
»la mort.
{Paroles de M. l'abbé Pélier, aumônier
dernier Condé prononcéesdu à St-Dcm,
chmre, lejour des funéruiltea.)m
o-^3§^gs>-oÙcLAVANT-PROPOS.
avons toujours ëlé^ plusNous et récem-
ment encore péniblement impressionné
,
en lisant dans des écrits publiés au sujet
tragique de S. A. R.de la mort Monsei-
gneur le duc de Bourbon-Prince de Condé,
des jugements sévères sttr son caractère,
des appréciations justes, peu confor-peu
mes à IsÉ vraie tévûé historique. Fils,
neveu de Chevaliers la Couronne,inscritde
vicomtenous-même, à peine né, par M. leAVÀNT-PROPOS.6
Bussy, sur contrôles de ce beau etde les
brave régiment Parmée de Condé, nousde
nous croyons quelque droit aussi à relever
la mémoire de M. le duc Bourbon du re-de
proche de d'esprit^ reprochenonfaiblesse
mérite. Quant à son courage militaire, on
lui a, à cet égard, rendu une complètejus-
tice.
Et il n'en pouvait, assurément, être au-
trement : car il était Condè^ et Delille,
dans son poëme de Malheur et Pitié^ a
par ses beaux vers ainsi noblement chanté
héréditaire.sa valeur
« voir, surpassant les récits de la fable,J'aime à
« même espoir mouvoir trois héros à-la-fois :Un
« Condé,Bourbon, Engliien,sefont d'autres Recrois;
(( prodigues d'un sang chéri de la victoire,Et,
»<( Trois générations vont ensemble à la gloire.
écrit que nousAprès avoir lu le nouvel
drame mys-publions^, à notre tour, sur ce
àSaint-Leu,sanglant, qui se passatérieux,AVANT-PROPOS. 7
dans la nuit du 26 au 27 août 1 quel-830,
ques-uns de nos lecteurs, si nous avons le
bonheur d'en avoir, peut-être s'écrieront :
Encore un auteur qui ne conclut point !
prévoyant l'objection qui neD'accord! peut
manquer faite, nousde nous être voulons y
répondre d'avance.
Moins aventureux que ceux qui ont écrit
les premiers sur ce même sujet, nous rap-
portons leurs différentes opinions et nous
gardons encore les nôtres. A quoi donc
servirait-il de conclure en ce moment, où,
assure-t-on, là famille de Rohan-Guéme-
née d'unva provoquer la révision procès
intenté il a vingt-deux ans par trois de sesy
membres? Il ne saurait nous appartenir de
rien préjuger sur une question qui sera
nouveauxjuges. A eux desoumise à de dé-
conclure sur cette grave affaire.cider, de
chargerions-nous de laPourquoi nous pé-
nible tâche de dénoncer les coupables pré-
sumés, ceux qu'on suppose avoir étoulfé8 AVANT-PROPOS.
dans sa propre demeure princière, dansson
lit, la nuit, un noble vieillard, le dernier
descendant du plus brillant héros de notre
histoire française? Il nous semble que les
partisans du pouvoir renversé le 24 février
se sont un peu trop maladroitement1848j
émus de l'éventualité de la révisiondu pro-
cès relatif à la mort violente de S. A. R.
Monseigneur le duc deBourbon.Mon Dieu!
qu'ils se rassurent donc, la prescription en
matière criminelle est acquise depuis deux
ans aux coupablesdu crime commis à Saint-
part la honte de faireLeu. A un pareil
du prince pourrait impu-aveu, l'assassin
nément, judiciairement parlant, dire au-
jourd'hui : « C'est moi qui l'ai étouffé et
« accroché ensuite à l'espagnolette de la
« fenêtrede sachambre à coucher ! Après ?»
Et puis la tombe s'est déjà refermée^sur
quelques-uns des sanglants acteurs,|]tou-
jours présumés, ou complices, moralement
ou immoraiement, du dramedeSaint-Leu.