« On en avait assez d être un deuxième Calgary »
1 page
Français

« On en avait assez d'être un deuxième Calgary »

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
1 page
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

« On en avait assez d'être un deuxième Calgary »

Informations

Publié par
Nombre de lectures 130
Langue Français

Extrait

LE JOURNAL DE QUÉBEC | SAMEDI 8 NOVEMBRE 2008
Jusque dans l’assiette!
193
(AB) — L’athlète de haut niveau est à ce point minutieux qu’il invite les spécialistes à analyser jusque dans son assiette. Vicky Drapeau est l’une des quatre nutritionnistes de la liste des interve-nants du Conseil du sport de haut niveau de Québec (CSHNQ). Aux athlètes qui en font la demande, le CSHNQ offre mainte-nant le service de leur adjoindre l’une de ces analystes des aliments au moment de faire leur marché. Et ça marche ronde-ment! Dès que le minimum nécessaire de quatre athlètes est atteint, on convient d’un rendez-vous dans un marché d’ali-mentation et un parcours est lancé d’une allée à l’autre. « Ils sont les meilleurs patients cli-P h o t oJ e a n - C l a u d eTR E M B L A Yniques parce qu’ils sont tellement moti-Côme Desrochers, coordonnateur au Conseil du sport de haut niveau de Québec. vés et disciplinés. Il n’y a pas de surprises avec eux parce qu’ils savent de plus en PROFESSION: ATHLÈTE plus que la nutrition fait partie inté-grante de leur perfectionnement », affirme cette spécialiste. « On en avait assez d’être Déclic Ce type d’assistance illustre la mission éclatée du CSHNQ. Depuis le tournant un deuxième Calgary » qu’il a entrepris, cet organisme s’efforce de développer une relation plus étroite et individuelle avec l’athlète. « Il y a des entraîneurs et des athlètes — CÔME DESROCHERSqui ne savent même pas encore ce qu’on offre comme services, constate le coor-« On en avait assez d’être undonnateur, Côme Desrochers. Le déclic sepublics le souci des infrastructures pour seFinancée par les Villes de Québec et de Lévis, le ministère de l’Éducation, ducoller davantage sur les besoins de l’athlètefait tranquillement dans leurs habi-deuxième Calgary. Toute l’expertise Loisir et du Sport et le Centre national mul-d’excellence, cet être de plus en plus com-tudes. » que les athlètes allaient chercher là-tisport, cette organisation lancée en octo-plexe à la vie compartimentée. Maintenant, bas, on l’a à Québec aussi. » bre 2000 a depuis modifié sa mission.plus question de puiser 46 000 $ dans le Réseau nécessaire Quand Sports Canada a coupé les vivres debudget pour « l’ouverture » de l’anneau 200 000 $, en 2006, une profonde réflexionGaétan-Boucher, par exemple. s’en est suivie en 2007.« On aurait pu continuer comme avant,Le CSHNQ s’applique à créer une chi-mais on était devenu ni plus ni moinsmie entre les spécialistes de diverses ALAIN Changement de cap qu’un guichet automatique. Une demandesciences qu’il met à la disposition des BERGERON Observer comment poussent d’autresnous était adressée et on faisait unathlètes. Il le faut. L’athlète de haut abergeron@journaldequebec.com gazons a amené les dirigeants du CSHNQ àchèque. Tout simplement. Il fallait que çaniveau a explosé depuis 25 ans : ses s’inspirer de l’Institut des sportschange »,concède Desrochers, un ex-méthodes d’entraînement ont évolué, le Dans son local exigu au PEPS ded’Australie, référence internationale en laentraîneur en ski de fond entré au CSHNQsuivi médical s’est raffiné, l’encadrement l’Université Laval, Côme Desrochers nematière. Une consultation menée auprès deen 2006.de la personne s’est diversifié. travaille pas. Il s’amuse, nous dit-il. De sa113 athlètes de pointe, entraîneurs et admi-« Cette nouvelle façon, ça me fait triper,« Ce n’est plus du sport amateur, tête et de celle de sa collègue récemmentnistrateurs a conforté le Conseil dans saillustre-t-il. J’essaie de redonner à la régionaujourd’hui. C’est un travail à temps engagée, Joanie Caron, les idées qui en sor-volonté de changer d’approche.ce que j’aurais eu besoin quand j’étaisplein. Les athlètes peuvent espérer mener tent se transforment en moyens dont se ser-Désormais, il laissera aux pouvoirsentraîneur. »une belle carrière jusqu’au moins à l’âge vent les athlètes de niveau international dede 30 ans. À mon époque, on s’entraînait la région de Québec pour augmenter leursde quatre à cinq heures par jour et le chances de réussite.volume était plus élevé, parce que les pro-Conseil du sport de haut niveau Besoin d’un psychologue, d’une nutri-grammes étaient moins élaborés. tionniste, d’un conseiller financier, d’une« Aujourd’hui, les athlètes ont davan-analyse du mouvement biomécanique? Ontage de temps libre, mais leur entraîne-√ Présidente : Marie-Huguette Cormier (ex-athlète olympique en escrime) l’a, dirait la publicité. Le Conseil du sportment est plus optimal », compare le pati-√ Vice-président : Yves St-Maurice (d.g. Commission scolaire des Navigateurs) de haut niveau de Québec (CSHNQ) aneur Gaétan Boucher. √ Sec.-trés. : Richard Chouinard (responsable formation pratique, dép. kinésiologie monté une banque de 51 personnes-res-Cette machine performante qu’est Univ. Laval) sources de diverses professions à qui ill’athlète s’expose par le fait même à cer-envoie les athlètes qui demandent leurstains prédateurs. Administrateurs services. Les athlètes trouvent dans leurLes compétences de spécialistes propre cour le suivi (traitements, examenscomme Vicky Drapeau, par exemple, √ Gilles D’amboise (dir. Service des activités sportives de l’Univ. Laval) médicaux, tests, etc.) que les fédérationsprennent toutes leur valeur quand elle √ Albert Marier (cons. en sport, min. de l’Éducation, du Loisir et du Sport) sportives nationales leur dégotaient aupa-nous rapporte que des multinationales de √ François Bilodeau (dir. adjoint Vie communautaire, Ville de Lévis) ravant à Calgary, ville de plusieurs centresvitamines et de minéraux contactent à √ Guy Bélanger (dir. Service loisirs, sports et vie communautaire, Ville de Québec) nationaux d’entraînement.leur guise certains athlètes. √ Lynn Blanchet (cons. Service loisirs, sports et vie comm., Ville de Québec) « Si un entraîneur m’appelle pour me« Ces compagnies vont jusqu’à leur √ Marc Gélinas (d.g. Centre national Multisport-Montréal) dire qu’il croit qu’un de ses athlètes souffrefaire des recommandations et l’athlète √ Serge Hénault (d.g. Unité régionale de loisir et sport, Chaudière-Appalaches) d’asthme, en moins de 48 heures, il obtientpense que c’est bon, mais ce n’est pas tou-√ Marie-Ève Therrien (d.g. Unité régionale de loisir et sport, Québec) le résultat des tests sanguins », donne enjours approprié », rapporte la nutrition-√ Guy Lavoie (entraîneur en gymnastique artistique) exemple Desrochers, coordonnateur duniste. √ Nicolas Labbé (d.g. Fondation Nordiques) CSHNQ, pour illustrer l’efficacité duQuel renard n’a jamais rôdé autour de √ Mélane Marois (animatrice-recherchiste RIS Info Sports) réseau établi de professionnels.la bergerie ?
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents