Où est l’autre ? – Adresse et réflexivité dans l’écriture
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“L’écriture peut-elle être réflexive ? Peut-elle s’approprier elle-même en tant qu’écriture ou bien est-elle obligée, irrévocablement obligée, de passer par la lecture pour se repenser

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Langue Français

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Où est l’autre ? – Adresse et réflexivité dans l’écriture
7 août 2012
ParMélodie Faury
1 La réflexivité dans l’écriture, c’est je croisrtnadaLBrebassequi l’a initiée chez moi .
« Ecoutez-vous, vous savez ce qui ne va pas dans vos textes »,
Bertrand Labasse, lors d’une formation doctorale
“J’écris. C’est l’affaire de ma main qui trace chaque lettre. Suis-je en train de lire ces traits noirs sur fond blanc que ma main trace de façon quasi automatique, c’est-à-dire sans y penser, ou plutôt en pensant à toute autre chose ? Certes, à peine l’ai-je écrite cette phrase, que je me mets aussitôt à la… relire.”
Baudouin Jurdant, “Écriture/lecture : questions sur la réflexivité
Lors d’une formation à l’insertion professionnelle intitulée « Expertise rédactionnelle : des idées au texte » (2009), Bertrand Labasse développait, par de multiples entrées, les processus cognitifs à l’œuvre lorsque l’on écrit, et que l’on lit. Il se réappropriait ensuite ces connaissances pour proposer des manières d’écrire mieux, c’est-à-dire d’écrire en étant conscient, autant que possible, de ce qui se passe lorsque l’on écrit.
Il présentait l’acte d’écrire comme l’unedes tâches mentales les plus exigeantes qui soient, dans la mesure où elle demande de composer avec :
- un échange à établir avec un destinataire absent ; - des conflits à régler à chaque seconde ; - une linéarisation de sa pensée ;
- une négociation sociale avec celui à qui l’on s’adresse ;
Cette formation se focalisait sur un type particulier d’écrit, l’écriture journalistique, l’écriture adressée prenant en compte son interlocuteur, potentiel, imaginé, supposé ou alors démontré, dans le cadre d’un journal, d’une revue ayant précisément défini les caractéristiques de son lectorat.
Mélodie Faury - Licence CC-BY
Adresser un discours
“Essayer de connaître les idées des lecteurs ou des visiteurs avant d’élaborer un projet d’article ou d’exposition
“Essayer de préciser l’impact possible de votre cours ou de votre produit en tenant compte des questions, des idées et des façons de raisonner de votre public”.
Extrait de l’encart p.141,Des idées pour apprendre, A. Giordan, F. Guichard et J. Guichard
Cette prise en compte d’un interlocuteur (lecteur, auditeur, participants, élèves, visiteurs, 2 etc.), dans l’élaboration d’un discours oral ou écrit, que ce soit dans un contexte d’enseignement (éducation dite parfois “formelle”) ou dans les dispositifs de médiation 3 (éducation dite en regard “informelle” ) est un élément central de nombre de textes de didactique des sciences ou encore des formations et guides à la médiation scientifique ou encore au journalisme scientifique (quelques références à titre d’exemples, en fin de billet).
“Se mettre dans la peau du lecteur
Que vous écriviez…
- un article journalistique que vous souhaitez enlevant
- un texte promotionnel pour lequel vos supérieurs ont imposé de nombreuses balises
- un communiqué de presse
- un rapport d’étape pour les investisseurs
- un livre pour enfants
- ou un article encyclopédique…
… il y a un point commun. LE point commun. LA question que toute personne qui communique devrait d’abord et avant tout se poser :
A qui est-ce que je parle ?”
Pascal Lapointe,Guide de vulgarisation – Au-delà de la découverte scientifique : la société, p.37
4 Il s’agit le plus souvent d’un interlocuteur que l’on pourrait qualifier «d’idéal-typique» , dans la mesure où l’on considère plutôt ce qui fait l’homogénéité des interlocuteurs ciblés, 5 c’est-à-dire ce qu’ils partagent, plutôt que leurs différences et leur diversité .
Les caractéristiques considérées comme pertinentes pour définir cet interlocuteur / public / lecteurtype,dans la construction du dispositif,varient selon les contextes de communication (enseignement, médiation, recherche, revues spécialisées) : connaissances acquises, parcours, expériences vécues, spécialisation disciplinaire, intérêts, etcetera.
Ce qui me paraît particulièrement intéressant est l’effet de cette prise en compte d’unautre, plus ou moins défini, lorsqu’elle n’est pas seulement un impératif théorique, sur la conception-même, par l’enseignant, le conférencier, le médiateur, etcetera, de son matériau, de son support, de son écrit. C’est-à-direla manièredont cetautreest intégré au dispositif. Et dans le cadre des dispositifs intégrant des connaissances scientifiques, je m’intéresse particulièrement à l’effet de cette attention à l’interlocuteur sur la construction ou l’actualisation d’unrapportaux savoirs mobilisés chez l’enseignant, le conférencier, le médiateur, c’est-à-dire chez celui qui construit le dispositif, ou d’une certaine manière qu’ilco-construitsi l’on estime qu’il construitavec l’autrequ’il y intègre. Mais c’est une question que je développerai vraisemblablement dans d’autres billets, en lien avec l’exemple del’intégration de métadiscoursdans les situations d’enseignement.
Pour le dire autrement, et en généralisant un peu, je m’intéresse à l’effet de la prise en compte d’un interlocuteur conceptualisé/imaginé/intériorisé, dans la construction d’undispositif de communication de et sur la science(c’est-à-dire intégrant tout à la fois des
contenus scientifiques et un rapportà ces contenus), sur celui ou celle qui construit ce dispositif.
Croiser les regards sur son texte en cours d’écriture
Sans avoir nécessairement à conceptualiser un interlocuteur bien défini, la méthode présentée alors par Bertrand Labasse, consiste au premier niveau à partir de ce qui faisait le dénominateur commun des parties prenantes de la situation de communication, c’est-à-dire 6 de viser une compréhension du texte pour quiconque parlant la même langue .
Il se basait ainsi sur l’idée qu’il fallait être attentif à certains aspects du processus d’écriture/lecture au moment de l’écriture et lors des successives relectures du texte.
Ainsi, l’idée qu’il proposait était d’être en éveil, en alerte, vis-à-vis de tout ce qui pourrait nuire à :
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7 la lisibilité graphique du texte (“legibility” en anglais) : c’est-à-dire ce qui fait que l’on peut lire
la lisibilité lexico-syntaxique du texte (ou « chargelexico syntaxique» ; voir laformule de Flesh et Gunning) : c’est-à-dire ce qui permet de lire sans un effort cognitif trop important (longueur des phrases, nombre de syllabes par mots, nombre de phrases par paragraphe, etc.)
l’intelligibilité du texte, sa logique, sa cohérence ;
la figurabilité du texte, c’est-à-dire ce qui permet au lecteur de “voir de quoi on lui parle”
Schéma du cours de Bertrand Labasse
Document total en ligne(pdf)
Pour ensuite s’attacher à l’équilibre entre effort et effet cognitif pour le lecteur.
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Effort cognitif, c’est-à-dire l’effort mobilisé pour traiter une information ;
Effet cognitif, c’est-à-dire ce que retire le lecteur de l’accès à l’information.
Bertrand Labasse s’appuie à ce niveau sur la théorie de la pertinence de Sperber et Wilson (1992) :
“Les êtres humains cherchent automatiquement, dans toute leur activité cognitive, à obtenir la pertinence la plus grande possible, c’est-à-dire l’effet cognitif le plus grand, pour l’effort de traitement le plus faible.”
Sperber et Wilson (1992)
En regard, il proposait des méthodes, des outils conceptuels et des pratiques.
Ce qui m’avait paru alors particulièrement intéressant était l’idée de devoir prendre de la distance par rapport au texte, au moment même où on l’écrit, ce qui demande de travailler une sorte de gymnastique pour se mettre à distance « en temps réel » (le lire à distance, l’entendre en l’écrivant, etc). Celle-ci n’est pas facile à enclencher lorsque l’on a pris d’abord l’habitude de ne pas « entendre / comprendre » ce que l’on écrit ((voir à ce sujetla veille partagéedeMarie-AnnePaveau)).
“L’écriture peut-elle être réflexive ? Peut-elle s’approprier elle-même en tant qu’écriture ou bien est-elle obligée, irrévocablement obligée, de passer par la lecture pour se repenser [...]“
Baudouin Jurdant, “Écriture/lecture : questions sur la réflexivité
Les relectures, telles que je les avais apprises en tant qu’élève puis étudiante, m’amenaient plus à chasser les fautes orthographiques et grammaticales qu’à imaginer la réception de mon texte sur un interlocuteur, en l’occurrence l’enseignant qui relirait ma copie, puisque c’en était alors le seul destinataire.
Il s’agit donc d’imaginer l’autre lisant au moment où l’on écrit. Et où l’on se relit.
L’astuce proposée par Bertrand Labasse, très imagée, de manière délibérée pour qu’elle soit marquante, était d’écrire toujours en s’accompagnant de deux personnages perchés (des “gnomes” ) respectivement sur les épaules droite et gauche.
Le premier nous interrompant à tout instant, “ne fait aucune déduction, n’a aucune mémoire de travail et ne comprend que ce qui est dit explicitement, à condition qu’il puisse se le représenter”.
Le second surenchérissant, à chaque phrase: « Et alors ? Qu’est-ce que j’en ai à faire, pourquoi tu me racontes ça ? »
Cette mise à distance du texte par sa soumission à des regards, que l’on adopterait successivement, en se décentrant pouvant (aussi ?) se faire, non pas au moment même de
l’écriture, mais lors des relectures successives, axant celles-ci sur différents aspects des enjeux du texte (lisibilité, intelligibilité…).
Je retiens de cette proposition l’idée d’emprunter différents regards qui se poseraient sur le texte que j’écris, pour le rendre partageable, et pour désherber l’accès aux regards qui s’y poseront effectivement. D’une certaine manière, j’inscris ainsi la perspective particulière que je développe en écrivant, dans un prisme de multiples autres perspectives. Sans pouvoir les endosser toutes les unes après les autres, bien entendu, la dynamique ainsi amorcée présente l’intérêt de connecter la mienne à ces autres.
Mélodie Faury - Licence CC-BY
Faut-il toujours prendre en compte un interlocuteur, adopter d’autres regards ?
Il est entendu qu’un texte, pour peu que l’on souhaite qu’il soit lu, doit répondre aux critères minimums de lisibilité et d’intelligibilité décrits plus haut.
En dehors de ces critères assurant qu’un texte n’existe pas que pour lui-même mais également pour un potentiel « autre », ou peut également souhaiter cibler plus particulièrement ses lecteurs.
Les écritures adressées sont ainsi particulièrement adaptées à certains contextes fréquents de la pratique de recherche : l’écriture d’articles, la préparation d’intervention, la construction de supports de présentation (Power point, Prezi, etc), construction de dispositifs de communication « grand public ».
C’est-à-dire dans tous les contextes où l’enjeu est dans une certaine mesure didactique (transmettre un certain nombre de concepts, idées, connaissances) et/ou conversationnel (la discussion est possible, souhaitée).
L’intégration d’une extériorité au discours que l’on construit peut constituer un frein. Notamment pour d’autres formes d’écritures, plus libres (au sens de moins normées, moins ancrées à un contexte défini par les interlocuteurs qui s’y trouvent) ou littéraires.
Ainsi, lorsque l’interlocuteur est difficile à saisir, à cerner, à incarner, la volonté ou l’impératif plus ou moins conscient de sa prise en compte peut devenir paralysante. L’interlocuteur se dérobe et l’écriture n’arrive pas à prendre de direction.
Le choix peut être alors d’écrire pour soi, pour construire une réflexion. Cette forme d’écriture, sans visée discursive, ne prévoita prioripas de place à l’autre. Ce qui n’exclut pas pour autant que celui-ci la trouve, de gré ou de force.
Il est aussi des formes d’écritures, poétiques ou philosophiques, qui n’ont pas à prendre en compte le lecteur parce qu’elles touchent au sensible ou au métaphysique. Et les échos qu’y trouvera le lecteur s’ancreront dans son expérience, dans ses émotions, dans son vécu, indépendamment de qui il est, de ce qu’il fait et d’où il vient.
“Quant au lecteur, c’est la vieille histoire. J’ai quand même l’impression d’écrire pour le lecteur, sinon je l’aurais laissé dans mon tiroir, ce manuscrit, justement. Je souhaite mille lectures possibles et mille lectures différentes. Puisque l’on sait bien qu’une fois qu’on a écrit, et c’est bien cela l’intérêt, cela nous échappe totalement.”
Pierre Sauvanet, à propos de son ouvrage “L’Insu – Une pensée en suspens”, dans l‘émission “Du Jour au lendemain” (France Culture) du 21 juillet 2012.
Écrire pour
Dans la plupart des situations d’écriture de mes pratiques de recherche, d’enseignement, ou de médiation scientifique, j’écris pour quelqu’un, même si parfois ce quelqu’un n’est pas tout à fait identifié et simplement doté de certaines caractéristiques, ne serait-ce pour commencer que celle de ce que nous ne partageons pas comme évidences, comme “boîtes noires” qu’il faut donc réouvrir.
Je peux écrire pour
des collègues, de la même discipline, dont les objets de recherche et les méthodes sont différents des miens
des collègues de disciplines différentes
des étudiants, dont le parcours et l’expérience vécue sont différents des miens
des acteurs professionnels, qui travaillent dans des contextes différents du mien,
des acteurs sociaux dont les enjeux, vis-à-vis d’objets communs, sont différents des enjeux de recherche ou d’enseignement,
etc.
Ici même dans ce carnet de recherche, mes écrits ne sont pas toujours adressés aux mêmes lecteurs d’où peut provenir la difficulté à comprendre articulation des uns avec les autres. Celle-ci n’est autre que celle de mon parcours et du cheminement de mes réflexions au fil de mes recherches et enseignements, où je suis amenée à rencontrer différents types d’interlocuteurs et à discuter avec eux : étudiants, doctorant.e.s, chercheur.se.s en sciences expérimentales, chercheur.se.s en sciences humaines, enseignants, acteurs de la communication scientifiques, techniques et industriels, etc.
Je pourrais préciser à chaque billet à qui il s’adresse, mais je m’y refuse pour l’instant, pensant que l’interlocuteur imaginé n’est pas exclusif ni excluant, et que les points de convergences entre la perspective que je développe et l’intérêt des lecteurs ne peuvent être toujours anticipés. J’imagine ainsi favoriser les surprises de l’intérêt partagé inattendu.
Cette démarche est spécifique je crois au carnet de recherche ou au blog, dont la « ligne éditoriale » peut se permettre d’être mouvante et non fixéea priori, comme cela peut être le cas d’un journal ou d’une revue.
Je finis par m’adresser ici « aux lecteurs de ce carnet », visant avant tout à être lisible, intelligible. C’est dans le temps que la cohérence entre les billets peut émerger. Et chaque billet, inscrit dans un contexte général, celui du carnet, a aussi une vie propre, et ses lecteurs spécifiques.
Cette adresse à des lecteurs supposés, en soi, est une dynamique qui donne forme à la réflexion, qui donne un cadre et une direction tout à la fois, et qui rend possible dans ce carnet l’inscription, la matérialisation et l’élaboration de réflexions que je n’aurais pas inscrites de la même manière dans une forme écrite pour moi-même, ni pour des interlocuteurs plus précisément identifiés. Cette adresse un peu floue n’est pas toujours évidente pour l’écriture et la lecture puisqu’elle induit souvent l’arborescence du propos dans plusieurs directions à la fois. Mais elle est globalement motrice, car elle s’associe à un format, celui du billet numérique, qui cadre l’écriture suffisamment pour que des réflexions liées à mes pratiques d’enseignement, de recherche et de médiation s’inscrivent, sous l’impulsion d’une exigence de lisibilité, liée à l’écriture en ligne.
-
En écrivant ce billet, je considère donc le processus d’écriture et celui de l’adresse en même temps : qu’est-ce que je fais quand j’écris ? A qui est-ce que je m’adresse quand j’écris ? La forme est-elle ajustée ?
Est-ce que je m’adresse à quelqu’un quand je passe par l’écriture pour réfléchir sur la réflexivité, si ce n’est aux lecteurs eux-mêmes intéressés par la réflexivité ? Et pour préciser le contexte rendant possible l’écriture de ce billet : l’aurais-je écrit de cette manière si je n’avais pas eu par ailleurs des échanges dans le cadre du carnet collectifLes Espaces réflexifs?
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Séminaire
Le chaos des écritures. Enjeux politiques, sociaux et cognitifs des écritures contemporaines(publication à venir), organisé en 2010 par Joëlle Le Marec, Yves Jeanneret et Baudouin Jurdant
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Quelques ressources bibliographiques sur la prise en compte de l’interlocuteur (au sens large) dans diverses situations de communication et d’élaboration de discours, oraux ou écrits, intégrant l’autre, selon différents enjeux
[Exemple de ladiversité des enjeux de la vulgarisation scientifique, par B. Jurdant.]
Boyer, J.-Y. (1992)La lisibilité,Revue française de pédagogien°99, pp.5-14. Consulté le 6 août 2012. URL : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/colan_0336-1500_1999_num_121_1 _2951
Giordan, A., Girault, Y. et Clément, P. (1994)Conceptions et connaissance, Peter Lang.
Giordan, A. (1996) –Les conceptions de l’apprenant : un tremplin pour l’apprentissage.Sciences humaines. Hors série. – Auxerre. – No 12, pp. 48-50
Giordan, A., Guichard, F. et Guichard, J. (2001)Des idées pour apprendre, Chapitre 5 – « Comment connaître et prendre en compte les apprenants ? ». Paris : Z’éditions-Delagrave. pp.123-142
Jurdant, Baudouin (11 février 2012) “Écriture/lecture : questions sur la réflexivité”.Espaces réflexifs [carnet de recherche]. Consulté le 6 août 2012. http://reflexivites.hypotheses.org/575
Labasse, B. (1999).La lisibilité rédactionnelle, Communication & langages n°121. Consulté le 4 août 2012. URL : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/colan_0336-1500_1999_num_121_1 _2951
Labasse, B. (2001).La communication scientifiqueLogiques et méthodes.Chassieu : Pôle universitaire de Lyon
Labasse, B. (2004).Lisibilité et pertinence : ce que la psychologie cognitive peut apprendre à l’écriture de presse,Comité national pour le développement de l’information,vol.1, n°3. Consulté le 6 août 2012. URL : http://cndi.pressetech.org/EtudesdePresse3.pdf
Lapointe, Pascal (2008).Guide de vulgarisation – AU-delà de la découverte scientifique : la société. Québec : Éditions MultiMondes
Martinand, J.-L. et Guichard , J. (2000).Médiatique des sciences.Paris : PUF, collection “ éducation et de formation
Sperber, D., & Wilson, D. (1989) La Pertinence. Paris : Éditions de minuit.
·
Références
Flesh, R. (1948),A new readibility yardstick, Journal of Applied Psychology, 32, 221233.
Surlavulgarisationscientifique-Références sur le site science-societe.fr
“Vous trouverez dans cette page une sélection de documents, principalement des articles de revues scientifiques et des références d’ouvrages qui vous permettront de retracer l’histoire des théories de la vulgarisation, et de comprendre l’évolution de ses discours et de ses pratiques. Dans la rubrique « Documents » du portail Science et Société, vous trouverez d’autres documents, parfois plus « pointus » : des thèses, des HDR (Habilitations à diriger des recherches) ou encore des rapports de recherche, qui vous permettront d’approfondir la connaissance de ce thème.”
Surlepublic-Références sur le site science-societe.fr
“Vous trouverez dans cette page une sélection de documents, principalement des articles de revues scientifiques et des références d’ouvrages qui vous permettront de comprendre la notion de « public ». Dans la rubrique « Documents » du portail Science et Société, vous trouverez d’autres documents, parfois plus « pointus » : des thèses, des HDR (Habilitations à diriger des recherches) ou encore des rapports de recherche, qui vous permettront d’approfondir la connaissance de ce thème.”
Analyse du discours et psychanalyse“Une approche du discours dans sa division et son inquiétude : le sujet, habité par l’Autre, ne sait pas ce qu’il dit” – Veille de Marie-Anne Paveau
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en tant que mouvement et processus à l’œuvre, et non en tant que résultat []
je n’oublie que chacune des situations de communication évoquées ici présentent leurs spécificités, mais je fais le choix de considérer leur point commun, la prise en compte d’autrui, indépendamment des objectifs multiples et divers de chacune de ces situations []
Voir l’ouvrage “Médiatique des sciences” []
Voir l’ouvrage “Essais sur la théorie de la science” de M. Weber []
à l’exception bien sûr des dispositifs d’enseignement et de médiation qui s’appuient justement, par l’interactivité, sur ce qui peut émerger de cette diversité []
et non pas nécessairement le même langage, en particulier lorsqu’il s’agit d’un langage de spécialiste []
cette qualification est de moi, pour différencier plus cette forme de lisibilité de la lisibilité lexico-syntaxique []
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