Présidentielle 2017 : sondage BVA pour la Presse régionale du 18 mars 2017

Laurene Boisson

Description

CONTACT BVA Adélaïde ZULFIKARPASIC Directrice BVA Opinion Tél : [phone] Mail :[e-mail] En partenariat avec : Enquête BVA-Salesforce pour la Presse Régionale et Orange réalisée parInternet du 15 au 17 mars 2017 Échantillon de1425 personnes inscrites sur les listes électorales,issuesG¶XQéchantillon représentatif de 1501 Français âgés de 18 ans et plus. La représentativité deO¶pFKDQWLOORQa été assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession de la personne de référence du ménage, région et catégorieG¶DJJORPpUDWLRQ. INTENTIONS DE VOTE Les intentions de vote qui figurent dans ce rapport reposent sur la base des personnes inscrites sur les listes électorales, certainesG¶DOOHUvoter et ayant exprimé une intention de vote, soit 935 individus. Pour cet effectif, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%,la margeG¶HUUHXUest égale à 2,6. Le pourcentage a donc 95% de chanceG¶rWUHcompris entre 17,4% et 22,6%.Les résultatsG¶LQWHQWLRQVde vote ne constituent pas un élément de prévision du résultat électoral.Ils donnent une indication significative deO¶pWDWdu er nd rapport de forces à 5 semaines du 1er tour du scrutin, pour les 1et 2tours. La notice de cette enquête est consultable à la commission des sondages qui la rend publique sur son service de communication en ligne.

Informations

• Publié par: NRCO
• Publié le: 17 mars 2017
• Nombre de lectures: 731
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 3 Mo

Extrait

CONTACT BVA

Adélaïde ZULFIKARPASIC Directrice BVA Opinion Tél : [phone] Mail :[e-mail]

En partenariat avec :

Enquête BVA-Salesforce pour la Presse Régionale et Orange réalisée parInternet du 15 au 17 mars 2017

Échantillon de1425 personnes inscrites sur les listes électorales,issuesd’unéchantillon représentatif de 1501 Français âgés de 18 ans et plus. La représentativité del’échantillona été assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession de la personne de référence du ménage, région et catégoried’agglomération.

INTENTIONS DE VOTE Les intentions de vote qui figurent dans ce rapport reposent sur la base des personnes inscrites sur les listes électorales, certainesd’allervoter et ayant exprimé une intention de vote, soit 935 individus. Pour cet effectif, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%,la marged’erreurest égale à 2,6. Le pourcentage a donc 95% de chanced’êtrecompris entre 17,4% et 22,6%.Les résultatsd’intentionsde vote ne constituent pas un élément de prévision du résultat électoral.Ils donnent une indication significative del’étatdu er nd rapport de forces à 5 semaines du 1er tour du scrutin, pour les 1 et 2 tours.

La notice de cette enquête est consultable à la commission des sondages qui la rend publique sur son service de communication en ligne.

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TAILLE DE L’ÉCHANTILLON

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résultats d’erreur

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Comme pour statistiques. considéré.

5 OU 95% 4,4

inhérentes aux lois taille del’échantillon

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soumis aux marges d'erreur suivant le résultat obtenu et la

4,5

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toute enquête quantitative,cette étude présente des Le tableau cidessous présente les valeurs des marges

3,2

50% 10,0

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INTERVALLE DE CONFIANCE À 95% SELON LE SCORE 10 OU 90% 20 OU 80% 30 OU 70% 40 OU 60% 6,0 8,0 9,2 9,8

2,5

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er Note de lecture :Dans le cas présent, les intentions de vote de 1tour sont calculées sur la base des personnes certaines d’aller voter ayant exprimé une intention de vote, soit935 individus. Ainsi, pour un pourcentage obtenu par enquête de20%, la marge d’erreur est égale à2,6. Le pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,4% et 22,6%.

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Marine Le Pen fait la course en tête et devance d’un cheveu Emmanuel Macron

MARINE LE PEN 26% (=)

EMMANUEL MACRON 25% (-1)

François Fillon résiste plutôt bien malgré sa mise en examen mais reste distancé

FRANCOIS FILLON 19,5% (-0,5)

1. L’avenir de la sécurité sociale 89%

L’écart se réduit entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon

BENOÎT HAMON 12,5% (-1)

2. La sécurité 84%

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JEAN-LUC MELENCHON 12% (+0,5)

Les Français jugent sévèrement la campagne électorale en lui donnant une note moyenne très basse /10 3,6

Rappel 23 Février 4,2

3. La probité des candidats 81%

A deux jours du premier débat télévisé au cours duquelJean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, Emmanuel Macron, François Fillon et Marine Le Pense feront face, BVA et Salesforce, en partenariat avec la Presse Régionale et Orange, publient leur 13ème sondage d’intentionsde vote àl’électionprésidentielle. Comment le rapport de force électoral a-t-il évolué àl’issue d’unesemaine marquée notamment par la mise en examen de François Fillon au lendemain de la présentation de son programme économique, par la présentation du programme de Benoît Hamon ou encore parl’ouverturepar le parquet de Parisd’uneenquête préliminaire sur des soupçons de favoritisme autourd’undéplacementd’EmmanuelMacron à Las Vegas en janvier 2016 ?

Les Français se montrent plus hésitants que jamais, à cette échéance du scrutin. Les membres de notre communautél’exprimentclairement, à l’imagede cet homme : « Je ne sais pas encore exactement pour qui je vais voter car, dès le départ, je n'ai pas eu de coup decœuret, par la suite, avec les affaires, mon trouble a encore augmenté.C'est la première fois que j'hésite autant. »(Homme, 43 ans, Centre-droit, Profession intermédiaire, Doubs). En cause notamment :l’absencede débatd’idéeset la pauvretéd’unecampagne centrée principalement sur les affaires.Les indicateurs quantitatifs de notre enquête le confirment. 71% des Français se déclarent intéressés parl’électionpar rapport à notre précédenteprésidentielle : ce score se détériore légèrement mesure la semaine dernière (-1 point). Ce qui est intéressant,c’estde regarder son évolution sur la durée :en baisse de 7 points depuis le début del’affaireFillon, il traduit le désarroi des électeurs.Cette évolutions’observedans toutes les catégories de la population, y compris chez les plus de 65 ans. Rappelonsqu’habituellement, l’intérêtpourl’électionprogresse au fur et à mesure que le scrutin approche. Dans le cas présent, à cinq semaines du premier tour,l’intérêtdes Français pour la campagne est à peine supérieur à cequ’ilétait il y a un an (70%). Parallèlement,l’intentionde participation demeure faible: avec 73% de participation déclarée, on enregistre un refluxd’unpoint par rapport à la semaine dernière et de 3 points depuis janvier. En 2012, à la même période, nos sondages mesuraient une intention de participation 1 er déclarée à 81% (pour 79,5% de participation au 1 tour 2012), ce qui peut laisser craindre une participation aussi faiblequ’en2002 (71,6% au er 1 tour 2002). Elément intéressant et explicatif en partie del’évolutiondes intentions de vote :l’intention d’allervoter décline chez les sympathisants de la gauche(78%, -5 points en une semaine) tandisqu’elleprogresse au contraire chez les sympathisants de la droite (85%, +3 points).L’électoratde gauche apparaît pour partie dérouté.

1 Intention de vote LH2-GroupeBVA-Yahoo publiée le 18 mars 2012

5

Enfin, dernier indicateur témoignant del’incertitudedans laquelle sont plongés les électeurs :notre indice de volatilité progresse.45% du er corps électoral prévoyant de voter au 1 tour de la présidentiellen’exprimeactuellement pasd’intentionde vote ou peut encore changerd’avis, soit 4 points de plus que la semaine dernière. Parmi eux,38% des électeurs ayant déclaré une intention de vote pour un candidat peuvent encore changerd’avis,un score en progression de 4 points.C’estparmi les électeurs potentiels de Benoît Hamon que cette incertitude est la plus marquée (seuls 44% se déclarent sûrs de leur choix).

Marine Le Pen est toujours créditée de 26% des intentions de vote et confirme ainsi son statut de favorite pour le premier tour.Son socle électoral, totalement imperméable aux affaires judiciaires qui la concernent, demeure par ailleurs très solide :80% de ses électeurs potentiels sont sûrs de leurchoix, un score proche de celui que nous mesurions la semaine dernière.

Emmanuel Macron, quant à lui, rassemblerait 25% des suffrages au premier tour, en baissed’1 point en une semaine. Après avoir engrangé de nombreuses voixd’électeurssocialistes et être devenu majoritaire au sein de cet électorat, il se stabilise au même niveau que la semaine dernière (52%d’intentionsde vote chez les sympathisants PS).Il est en très léger retrait chez les électeurs de François Hollande en 2012 (49%, -3 points). Il est par ailleurs à nouveau devancé par François Fillon chez les 65 ans et plus. Pourl’heure, l’évocation d’affairesle concernant indirectement ne semble toutefois pasl’affecter. Notons queson socle électoral demeure fragileet semble mêmes’éroderun peu par rapport à la semaine dernière : parmi ses électeurs potentiels, 54% se déclarent sûrs de leur choix, soit 2 points de moins.Prèsd’unde ses électeurs sur deux peut donc encore changerd’aviset choisir un autre candidat, un résultat qui peut le fragiliser dans la dernière ligne droite, notamment par rapport à Marine Le Pen et François Fillon. Autre élément intéressant : par rapport à ses principaux concurrents,Emmanuel Macron demeure celui qui est le plus choisi « par défaut » par ses électeurs(33%d’entreeux, +2). Néanmoins, 34% le choisissent pour ses propositions. Le rééquilibrage observé la semaine dernière concernant sa structured’imagese confirme.

6

Quelques jours après sa mise en examen, François Fillon résiste plutôt bienpuisqu’ilest crédité de 19,5% des intentions de vote, un score à peine en baisse par rapport à notre précédente mesure (-0,5 point). er Avec sa conférence de presse du 1 mars au cours de laquelle il a annoncé sa convocation par les juges en vue d’uneprobable mise en examen, François Fillon semble avoir en quelque sorte « désamorcé » la bombe. Ses électeurs se montrentd’ailleursmoins sensibles à la question de la probité des candidats que la moyenne des ème Français : 3 sujet cité par les électeurslorsqu’ilsévoquent les sujetsd’actualitédont ils ont tenu compte pour faire ème leur choix de vote, iln’estcitéqu’en7 position par les électeurs de François Fillon, près de 20 points en dessous de la moyenne des Français. Il reste de loin le candidat favori des seniors (avec 39% des voix), qui se mobilisent habituellement davantage que la moyenne des Français.Son socle électoral ne semble pas vraiments’érodersuite à cette séquence : 70% de ème ses électeurs se déclarent sûrs de leur choix, un taux de fermeté du choix élevé, le 2 après celui enregistré par Marine Le Pen. Rien ne ditqu’ilpourrait pas retrouver une partie des ses électeurs perdus dans la dernière lignene droite, avec la réactivation du clivage gauche-droite. Une partie des électeurs LR, tentés par un vote Emmanuel Macron, pourraient faire le chemin inverse.

Benoît Hamon est celui qui pâtit le plus du désarroi des électeurs de gauche, de plus en plus nombreux à ne pas savoir nis’ilsvont voter ni pour qui ils vont voter le 23 avril. Ainsi, il perd un point par rapport à notre précédente mesure et est désormais crédité de 12,5% des intentions de vote. Il perd encore un peu de terrain chez les électeurs socialistes (36% seulement déclarent avoirl’intentionlui, -3 points). Cette fois, cede voter pour n’estplus au profitd’EmmanuelMacron, et à peine au profit de Jean-Luc Mélenchon, maisvraiment au profit del’abstention,qu’ellesoit durable ou provisoire.

Il fait désormais quasiment jeu égal avec Jean-Luc Mélenchon, crédité de 12% des intentions de vote (+0,5 point). Ce dernier bénéficie toujoursd’unsocle électoral plutôt solide, réussissant à convaincre près des deux tiers de son électorat de 2012 (65%). 58% de ses électeurs potentiels sont sûrs de leur choix, un taux de sûreté de choix bien supérieur à celui de Benoît Hamon (44%, le plus faible des principaux candidats). Enfin, 60% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon le choisissent pour ses propositions politiques : ils’agitdu meilleur résultat sur cet indicateur.

Le débat télévisé de lundi pourrait jouer un rôle déterminant :d’uneparts’ilparvient à réactiverl’intérêtdes électeurs en mettant les affaires de côté pour aborder les sujets de fond ;d’autrepart si, conséquence possibled’unecampagne quis’intéresseenfin aux propositions des candidats, on assiste à une réactivation du clivage gauche-droite qui pourrait profiter à François Fillon notamment et nuire à Emmanuel Macron dont les soutiens sont les plus hésitants…sauf sil’argumentdu vote utile au premier tourl’emporteà gauche.

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Pas du tout 11%

Beaucoup 38%

Ne s’intéressent pas à l’élection présidentielle 29% (+1)

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S’intéressent à l’élection présidentielle 71% (1)

Assez 33%

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21-avr-16 20-mai-16 15-juin-16 13-juil-16 15-sept-16 21-oct-16 07-déc-16 12-janv-17 04-févr-17 23-févr-17 04-mars-17 11-mars-17 18-mars-17

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73% des Français inscrits sur les listes électorales ont l’intention certaine de voter au premier tour de l’élection présidentielle

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