Quatre ans pour réussir ensemble Marseille Provence 2013
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Quatre ans pour réussir ensemble Marseille Provence 2013

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Quatre ans pour réussir ensemble Marseille Provence 2013 «Marseille, c’est Liverpool avec du soleil! »Cette phrase de Bob Scott, président du jury des capitales européennes, donne à espérer que le label Marseille-Provence 2013 verra la réussite au bout du chemin, au même titre que la ville anglaise a rencontré le succès après avoir été capitale européenne de la culture 2008. Depuis sa désignation en septembre 2008, Marseille-Provence s’attèle à la tâche. Il reste quatre annéespour préparer le programme, mobiliser les habitants du territoire, mettre sur pied des centaines d’événements culturels, passer les commandes aux artistes.Créé en 1985 par l’Union européenne, à l’initiative de Mélina Mercouri et de Jack Lang, le titre de capitale européenne de laCulture vise au rapprochement des peuples et à l’affirmation du rôle-clé de la culture dans le développement. Ce sont les pays de l’Union qui invitent à tour de rôle à choisir une ville. 2013 était le tour de la France et de la Slovaquie. Force est de reconnaître que le succès de Lille en 2004 et ses retombées économiques importantes ont donné à l’événement un accent de compétition entre les différents prétendants français. Marseille-Provence a dû affronter « en finale » Toulouse, Bordeaux et Lyon. Il fautdire qu’à Lille, 1 euro investi a rapporté 6 euros en dépenses touristiques. Mais c’est plus encoreen termes de renommée internationale sur la durée que les retombées sont incalculables. Un peu comme une Coupe du monde de football ou de rugby qui se déroulerait sur une année entière. Le budget global de l’événement s’élèvera à 98 millions d’euros en cinq ans, répartis sur une vaste aire géographique. La Ville de Marseille et la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole s’engagent chacune sur 22%, l’Etat et l’Europe 15%, le Conseil général des Bouches-du-Rhône et la Région Paca sur 12,5%chacun, le reste étant versé par d’autres collectivités du territoire élu.Malgré l’enthousiasme ambiant, quelques nuages sont venus assombrir le climat. Ainsi, enréponse à l’annonce de la création d’un guichet unique de la Ville de Marseille, qui«se substituerait au travail de l’association et qui exclurait l’ensemble des partenaires qui portent désormais ce projet»,un certain nombre d’élus politiques, autourde Jean-Noël Guérini, président du CG 13, ont écrit ensemble une lettre ouverte au maire de Marseille Jean-Claude Gaudin pour conserver« cette unité qui a été l’élément déterminant favorisant l’attribution du label». Le tempsdu travail collectif semble revenu. Celui de la préparation et de la programmation également. A Liverpool par exemple, en 2008, la clé du succès a résidé dans la culture populaire: concert de Paul Mac Cartney, cérémonies d’ouverture et de clôture qui ont attiré 100000 personnes… Leprogramme de Marseille-Provence 2013 ne sera connu qu’en 2010. On doit cependant s’attendre à des centaines de spectacles, expositions, concrets, manifestations populaires sur l’ensemble du territoire.On verra peut-être une grande parade de bateaux et une fête foraine dont les attractions seront imaginées par des artistes de différents pays. La candidature de Marseille-Provence étant placée sous le signe d’Albert Camus, des créations autour de l’auteur de «La peste» verront le jour, avec comme point d’orgue un opéra adapté de «L’étranger».
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