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CHOCOLAT ET « TONDA GENTILE » : UNE HISTOIRE D’AMOUR QUI FINIT BIEN
Lorsqu’on parle de chocolat piémontais, connu dans le monde entier pour son goût unique et délicieux, il est
impossible de passer à côté de la véritable vedette: la
Noisette Piemonte Tonda Gentile delle Langhe
,
appelée tout simplement Noisette du Piémont selon la directive de la Communauté Européenne qui, en 1996,
lui a décerné
l’IGP, Indication Géographique Protégée
.
L’élégance, la finesse et la persistance du parfum, alliées à la régularité de la forme et aux hautes valeurs
nutritionnelles et énergétiques font de la Noisette du Piémont un ingrédient indispensable pour réaliser le
Gianduiotto
, symbole de la tradition chocolatière piémontaise dans le monde.
L’histoire du chocolat piémontais est étroitement liée à Turin, ville où la nourriture des dieux a exercé un charme
particulier, au départ réservé à l’élite aristocratique pour devenir au fil du temps un produit de masse consommé
par l’ensemble de la population.
Retraçons maintenant les étapes de cette histoire qui dure depuis près de cinq siècles et découvrons toutes les
détails qui font de
Turin
la véritable
Capitale du Chocolat
en Italie.
LE CHOCOLAT : SYMBOLE D’UNE TURIN GOURMANDE
Turin est aujourd’hui l’un des districts du chocolat les plus importants en Italie avec une production, tant
artisanale qu’industrielle, importante et connue dans le monde entier.
En flânant dans la ville, il est impossible de résister à la tentation des pâtisseries et des parfums de vanille,
d’amande et de noisette grillée, de café et de cacao émanant des chocolateries qui constellent les rues du
centre historique et où l’on peut goûter les délices et les spécialités offerts par la tradition piémontaise. Il suffit
de franchir le seuil de l’un des typiques cafés de la ville pour se retrouver plongés dans de chaudes et
élégantes atmosphères, qui n’ont pas changé depuis le XIXe siècle.
Des chocolats, les
givo
nés justement à Turin, aux tablettes, du chocolat chaud en tasse au typique
bicerin,
à
Turin, les occasions de se régaler sont nombreuses… parce que du chocolat, on n’en a jamais assez !
TURIN: UNE VILLE OÙ LA GOURM ANDISE A M ARQUÉ L’HISTOIRE…
Turin a toujours été considérée comme la capitale italienne du chocolat bénéficiant d’une tradition longue et
importante dans le secteur.
L’histoire du chocolat dans le chef-lieu piémontais commence en 1559, au
lendemain de la paix de Château
Cambrésis, lorsqu’Emmanuel Philibert de Savoie, général des armées espagnoles sous l’empereur Charles V,
fait retour dans ses états et amène des graines de cacao qu’il servira l’année suivante, sous forme de chocolat
chaud et fumant, à l’occasion des célébrations pour le transfert de la capitale du Royaume de Savoie de
Chambéry à Turin.
Jusqu’en 1826, la nourriture des dieux est servie et consommée exclusivement comme boisson liquide. C’est
l’entrepreneur Paul Caffarel qui lancera la production de chocolat solide obtenu en mélangeant cacao, eau,
sucre et vanille.
Bientôt, cette nouvelle manière de consommer le chocolat conquiert le palais de l’aristocratie piémontaise et
pas seulement, et marque l’ascension inarrêtable de la nourriture des dieux telle que nous le connaissons
aujourd’hui.
LE GIANDUIOTTO… UN CHOCOLAT 100% TURINOIS
Le célèbre Gianduiotto est né à Turin. Ce chocolat en forme de quartier ou de barque renversée devient
immédiatement le symbole de la ville, connu dans le monde entier.
La « pâte Gianduia » voit le jour en 1852 lorsque le génie de Michele Prochet, pour faire face au problème
d’approvisionnement en cacao, devenu un produit prohibitif est excessivement coûteux à cause du Blocus
Continental de Napoléon, décide d’ajouter à la pâte un produit local, plus facile à repérer et certainement plus
économique : la noisette des
Langhe
, appelée « Tonda gentile » au goût puissant et délicat. Prochet comprend
rapidement que, grillée et ajoutée à la pâte de cacao finement moulée, la noisette peut faire la différence en
apportant au produit fini un goût nouveau, unique et délicieux.
Mais c’est uniquement en 1865 que les « Gianduia », souvent appelés « Gianduiotti », sont mis sur le marché
enveloppés dans un papier doré, devenant ainsi les premiers chocolats pliés.
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