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Description
Informations
Publié par | motorevue |
Publié le | 27 décembre 2012 |
Nombre de lectures | 65 |
Langue | Français |
Extrait
Avec le retour de l'Intruder 1500, Suzuki revient aux affaires dans le domaine du custom. Pourquoi ce pari ?
Jusqu'au début des années 2000, Suzuki avait une belle légitimité en matière de custom. Cette légitimité s'est quelque peu érodée avec le temps, puis avec la disparition de l'Intruder 1500 du catalogue. Pourtant, à la lecture du marché, dynamiser le segment du custom apparaît comme une évidence. Car, si le marché global baisse depuis plusieurs années, les ventes de customs sont stables, voire en progression, autour de 10 000 immatriculations par an. Et puis le retour de la 1500 représentait une véritable attente de la part de nos clients de ce secteur, qui étaient un peu démunis entre une Intruder 800 d'entrée de gamme et une 1800 haut de gamme. La 1500 comble ce grand écart. C'est pourquoi, même si l'Intruder 1500 est d'abord destinée au marché américain, nous avons tenu à ce que cette moto soit adaptée à l'Europe.
Vous parlez de dynamiser le segment du custom. Concrètement, ça signifie quoi chez Suzuki ?
En 2012, nous avons mis en place les Intruder Centers. On en compte aujourd'hui une quarantaine dans toute la France. Les Intruder Centers sont des espaces dédiés aux customs où l'on trouve en permanence toute la gamme Intruder, où l'accent est mis sur les essais et où les accessoires sont aussi présentés. C'est le réseau lui-même qui était demandeur d'un tel outil de travail, car certains avaient une vraie légitimité à se spécialiser dans le custom. Nous pensons augmenter le nombre des Intruder Centers en 2013, avec une vingtaine de nouvelles enseignes.
Quelles sont les ambitions commerciales de l'Intruder 1500 ?
Nous avons un objectif ambitieux pour cette moto de 300 immatriculations en 2013. Nous sommes convaincus que le marché a atteint son plancher et nous estimons que le second semestre 2013 pourrait être assez favorable. De plus, le secteur du custom se porte bien. Alors, nous avons de quoi être optimistes.