AntianÉco 69 - Année économique et sociale 2006 en Guadeloupe
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Créations d’entreprise Forte attractivité du commerce u 1er janvier 2006, la Guadeloupe Après une année 2005 plutôt terneAprès une évolution plu- Acomptait près de 39 000 entrepri- en terme de créations d’entreprises,tôt morose en 2005, les ses exerçant leur activité dans l’indus- l’année 2006 affi che une certaine créations redémarrent en trie, le commerce, la construction et revitalisation de son appareil pro- 2006 avec une hausse de les services non fi nanciers. Le secteur ductif : les créations ont été plus tertiaire reste prédominant : il regrou- nombreuses, 4 659 nouvelles en-près de 5 %. Cette année, pe plus des trois-quarts des entrepri- treprises ont été enregistrées au ré- 4 659 nouvelles entrepri- ses. Dans cette branche, les services pertoire en Guadeloupe. La hausse ses se sont installées sur sont encore en tête et devancent le observée frôle les Le commerce commerce. L’industrie et la construc- 5 % environ mais le territoire guadelou- tion regroupent respectivement 8 % elle se répartit de redémarrepéen. Le commerce a été et 16 % du tissu industriel guade- façon très inégale très attractif au détriment loupéen. Créations et disparitions se selon les secteurs. Le grand béné- conjuguent pour faire évoluer le tissu fi ciaire en 2006, le commerce, faitdes services qui affi chent productif guadeloupéen qui s’est en- un bond de près de 14 % sur unune certaine saturation. richi de plus de 9 500 entreprises en an.

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Langue Français

Extrait

Créations d’entreprise
Forte
attractivité
du commerce
u 1er janvier 2006, la Guadeloupe Après une année 2005 plutôt terneAprès une évolution plu- Acomptait près de 39 000 entrepri- en terme de créations d’entreprises,tôt morose en 2005, les
ses exerçant leur activité dans l’indus- l’année 2006 affi che une certaine
créations redémarrent en trie, le commerce, la construction et revitalisation de son appareil pro-
2006 avec une hausse de les services non fi nanciers. Le secteur ductif : les créations ont été plus
tertiaire reste prédominant : il regrou- nombreuses, 4 659 nouvelles en-près de 5 %. Cette année,
pe plus des trois-quarts des entrepri- treprises ont été enregistrées au ré-
4 659 nouvelles entrepri- ses. Dans cette branche, les services pertoire en Guadeloupe. La hausse
ses se sont installées sur sont encore en tête et devancent le observée frôle les
Le commerce commerce. L’industrie et la construc- 5 % environ mais le territoire guadelou-
tion regroupent respectivement 8 % elle se répartit de redémarrepéen. Le commerce a été
et 16 % du tissu industriel guade- façon très inégale
très attractif au détriment loupéen. Créations et disparitions se selon les secteurs. Le grand béné-
conjuguent pour faire évoluer le tissu fi ciaire en 2006, le commerce, faitdes services qui affi chent
productif guadeloupéen qui s’est en- un bond de près de 14 % sur unune certaine saturation.
richi de plus de 9 500 entreprises en an. L’embellie amorcée en 2005 se
L’industrie enregistre une 10 ans. confi rme donc encore cette année.
progression remarquée
tandis que la construc- L'essentiel de la progression dans le commerce
tion reste à son niveau de
Créations par secteurs d’activité en Guadeloupel’année précédente. Avec
En nombreun taux de création de
12 %, l’appareil produc-
tif guadeloupéen démon-
tre encore sa capacité à
se régénérer.
Source : Insee - Sirene
10
N° 69 - Guadeloupe - Septembre 2007Créations d’entreprise
Dans ce contexte favorable, le taux que modeste, 0,7 %, et un taux En 2005, cette part était de 65,6 %.
de création, avec 14 %, atteint son de création qui stagne à 12 %. Par ailleurs, 82,4% des créations
niveau le plus haut depuis 1995. Les services aux entreprises et ne génèrent qu’un seul emploi,
Le commerce de détail a toujours les services aux particuliers sont celui de l’entre-
Des créations
la faveur des créateurs et s’est en recul de 1,4 % par rapport preneur. Parmi
montré particulièrement dynami- à l’année dernière. Cependant, ces emplois, 20 % pour créer
que : il concentre 920 nouvelles les services de technologie de concernent le com- son emploi
unités, soit 19,7 % du total des l’information, dans les secteurs merce de détail et
créations. Le commerce de gros innovants, prennent de l’am- les réparations, 12 % les services
et les intermédiaires se distinguent pleur : ils progressent de 15 %. opérationnels, 11 % le secteur de
avec une hausse de près de 29 % Les services opérationnels res- la construction. Seulement 4 nou-
de créations. tent prédominants mais ont été velles entreprises comptaient plus
L’industrie aussi, mais dans une nettement moins attractifs mal- de 20 salariés.
moindre mesure, refait surface. gré une chute de plus de 7 %. A Si le nombre de commerçants est
Après une année 2005 plus que contrario, l’activité de conseils en hausse, sa proportion reste in-
morose, ce secteur affi che 7 % de et d’assistance qui regroupe no- changée. Elle représente 29 % de
hausse et un taux de création qui tamment les services profession- l’ensemble. Les artisans concer-
grimpe à plus de 9 % en 2006. Le nels, les activités informatiques nent 16 % des créateurs et 53%
secteur des industries agricoles et ou encore la publicité continuent d’entre eux se concentrent dans la
alimentaires et celui de l’impri- d’attirer des créateurs : elle en- construction.
merie, de l’édition et de la repro- registre 430 créations ce qui lui Les disparités entre les zones sont
duction sont les plus représentés permet de progresser de 7,5 % très marquées. La zone de Pointe-
avec respectivement 79 et 64 en- par rapport à 2005. L’hôtelle- à-Pitre reste toujours la plus at-
treprises nouvelles cette année. rie-restauration représente 20 % tractive, mais l’île de Saint-Martin
La construction reste relativement des créations enregistrées dans affi che elle aussi un certain dyna-
stable. Après une année 2005 très les services. Mais ce secteur ne misme. En effet, 13,5% de nouvel-
défavorable, elle progresse timide- réussit pas encore à décoller et les entreprises s’y sont installées,
ment et affi che 0,7 % de hausse et les résultats restent médiocres, principalement dans le commerce
un taux de 9 %. le nombre de créateurs étant en et les services aux entreprises.
baisse de 1,6 % en 2006. Cette
A l’origine de 2 324 créations, le perte de vitesse illustre les diffi-
secteur des services non finan- cultés de ce secteur en matière
ciers représente plus de la moitié de développement et d’attrac- Marcelle JEANNE-ROSE
du renouvelle- tivité. Le niveau des créations
Les services
ment. Malgré dans l’éducation et l’action so-
continuent sa stagnation, ciale est mitigé avec une hausse
ce secteur de 1,7 %. à stagner
reste majo-
ritaire dans l’économie guade- En 2006, 89 % des entreprises
loupéenne. Son essoufflement créées sont de très petites unités
s’illustre par une hausse plus occupant moins de 3 salariés.
Défi nitions
Le concept de création d'entreprise recouvre trois réalités économiques :
- Création nouvelle (ou pure) : mise en activité d'un premier établissement reprenant des moyens de production
jusque là inexistants
- Reprise : mise en activité d'un premier établissement
- Réactivation : reprise d'activité d'une personne déjà inscrite au répertoire (après une cessation temporaire
d'activité, en cas d'activité saisonnière).
Taux de création : rapport entre les créations de l'année donnée et le stock d'entreprises au 1er janvier de l'année.
11
N° 69 - Guadeloupe - Septembre 2007

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