La couverture sera réalisée au moyen de : Service * tôles nervurées de teinte brun-rouge (ral 8012) ou gris-beige (RAL 1019 ou 7032) ou vert (RAL 6003) ou gris foncé (RAL 7022) ; Départemental * plaques de fibres-ciment de teinte rouge-brun ou gris-beige ou naturel ou nuancé ; * plaques de fibres-ciment teintées aux sels métalliques ; de * tôles imprimées revêtues d’un grésage de tons nuancés. l’Architecture Le bardage sera réalisé au moyen de : et du * tôles nervurées de ton brun (RAL 7006) ou gris (RAL 7032) ou vert (RAL 8014) ou beige (RAL 1002 ou 1019) ; Patrimoine de * planches traitées aux sels métalliques pour permettre le vieillissement naturel. Côte d’Or Le bardage descendra jusqu’à une hauteur maximale de 1,5m par rapport au sol extérieur. L’enduit sera réalisé par mélange de chaux NHL, CL ou DL + sables locaux + pigments éventuels, soit par un produit tout prêt ; il reprendra la tonalité de la pierre locale de manière à se fondre dans le paysage (cf. fiche « les couleurs » ou palette locale disponible en mairie si elle existe). Les bâtiments seront divisés en volumes différents pour casser l’effet de masse.
Lacouverturesera ralise au moyen de : ∗tlesnervures de teintebrun-rouge(ral 8012) ougris-beige(RAL 1019 ou 7032) ouvert(RAL 6003) ougris fonc(RAL 7022) ; ∗plaquesde fibres-ciment de teinterouge-brunougris-beigeounaturelounuanc; ∗plaques de fibres-ciment teintes auxselsmtalliques ; ∗tlesimprimesrevtues dun grsage de tons nuancs. Lebardagesera ralis au moyen de : ∗tlesnervures de tonbrun(RAL 7006) ougris(RAL 7032) ouvert(RAL 8014) oubeige(RAL 1002 ou 1019) ; ∗planchestraites aux sels mtalliques pour permettre le vieillissement naturel. Le bardage descendra jusqu unehauteurmaximale de 1,5m par rapport au sol extrieur. Lenduitde chaux NHL, CL ou DL + sables locaux + pigments ventuels, soit par un produit tout prt ; ilsera ralis par mlange reprendra la tonalit de la pierre locale de manire se fondre dans le paysage (cf. fiche « les couleurs » ou palette locale disponible en mairie si elle existe). Les btiments serontdivissen volumes diffrentspour casser leffet de masse. Lesplansfigureront : ∗latopographiedu terrain (courbes de niveau tous les mtres et coupes ventuelles) ; ∗lesdblaiset remblais ; ∗laccompagnementvgtal avec descriptif et positionnement notamment des arbres de haute tige. Lesplantationsreprendront des espces locales, telles que : ∗arbres: chne, htre, noyer, robinier (acacia), saule, aulne glutineux, tilleul, frne, bouleaux en groupe, fruitiers ... ∗arbustes: charme, pine, noisetier, viorne, aubpine, sureau, cornouiller ...
' Lescrations ou modifications de btiments ncessitentle dpt en mairie : dunPermis de Construireoudune DclarationPralablesuivant les cas prvus larticle L.421du Code de lUrbanisme. Lorsque limmeuble se trouve situ lintrieur dunespace protg, le projet est soumis lavis de lArchitecte des Btiments de France (abords de monuments historiques, secteurs sauvegards, zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager) ou des commissions des sites et espaces protgs (sites classs).
' - Mairie - Chambre dAgriculture de la Cte dOr 42 rue de Mulhouse 21000 Dijon 03.80.68.66.00-Direction Dpartementale de lEquipement et ses arrondissements57 rue de Mulhouse 21000 Dijon 03.80.29.44.44 -Service Dpartemental de lArchitecture et du Patrimoine39 rue Vannerie 21000 Dijon 03.80.68.42.85 Fax. 03.80.68.42.86 sdap.cote-dor@culture.gouv.fr -Conseil dArchitecture, dUrbanisme et de lEnvironnement24 rue de la Prfecture 21000 Dijon 03.80.30.02.38 info@caue21.asso.fr - Maisons Paysannes de France - Ordre des Architectes de Bourgogne7 boulevard Winston Churchill 21000 DIJON 03.80.28.90.03
'(Architecteset bureaux dtudes spcialiss Artisans spcialiss(Chambre des Mtiers 67 rue Daubenton 21000 Dijon 03.80.63.13.53) Constructeurs possdant un bureau dtudes
Service Dpartemental de lArchitecture et du Patrimoine de la Cte dOr
D i r e c t i o n D p a r t e m e n t a l e d el q u i p e m e n t C t ed O r
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- Conception dun projet de btiment pour vaches allaitantes, Chambres dAgriculture de Bourgogne, GLVB, CAIAC, Institut de llevage ; d. Technipel, 149 ruede Bercy 75595 PARIS cedex 12; 2003 -Larchitecture rurale franaise-Bourgogne, R.BUCAILLE, d.Berger-Levrault, 1980 -Les couleurs de la France, J.P.LENCLOS, d. du Moniteur, 1990 !"#$!% & !'
Limplantation dun btiment agricole, en Cte dOr comme ailleurs, est souvent thme de dbat ; instrument de travail, forcment trop onreux pour les uns, le stockage ou la stabulation peut apparatre comme une agression au paysage pour les autres. Les btiments agricoles ont pourtant t de tout temps une composante essentielle des paysages et leurs dimensions ont toujours excd celles des simples habitations. Laccroissement notable de leur volume a de multiples causes, notamment : •la concentration du cheptel ; •les normes sanitaires trs strictes, tant en matire dloignement des habitations que despace par animal ; •laugmentation du nombre et de la taille des engins agricoles, rendant exigus les btiments existants et les cours traditionnelles ; •lindustrialisation des fabrications et des matriaux ; Le caractre non prenne des btiments, au moins lchelle des sicles, incite de plus une conomie maximale des matriaux. Ainsi , il est ncessaire doprer une approche croise des diffrentes donnes concernant un projet, lies tant au dveloppement normal de lactivit conomique agricole quau respect de nos paysageset du bti ancien. Cette dmarche a dautant plus de chances de russite quelle est ralise en amont du projet. Elle permettra alors daller jusquau dtail dexcution, souvent nglig, qui parachve ladaptation au site.
LES BATIMENTS AGRICOLES
+ Construire un btiment agricole engage la qualit de la vie au travail et les rsultats de lexploitation pour vingt ans. Ceci mrite de prendre le temps de la rflexion. Celle-ci ne se bornera pas au programme du btiment venir, mais devra englober lesmodifications de ceux quitter : seront-ils dtruits, ramnags, affects un nouvel usage (gtes...) ? Quelles en seront les consquences sur le fonctionnement global ? Elle devra sappuyer sur un diagnostic pralable : anciennet, qualit architecturale, tat, capacit dadaptation. Mme si ce projet est dcal dans le temps pour des questions financires, des travaux seront sans doute pr-voir pour en assurer la conservation en mme temps que ceux de constructionetintgrer au plan de financement.
* Les normes et rglementations tant complexes et volutives, notamment en ce qui concerne les btiments dlevage, leur expos ne peut rentrer dans le cadre de cette fichedorientations. Il convient de se reporter aux documents professionnels, telle la plaquette« Conception dun projet de btiment pour vaches allaitantes » (cf. bibliographie) qui dveloppe les types de logements envisageables, leurs avantages et inconvnients, et leurs cots (construction et exploitation). Par ailleurs, au-del de 800 m de surface btie, cest larchitecte charg du projet qui tiendra compte de ces lments. Ce choix fondamental tiendra compte de toutes les contraintes physiques (orientation, pentes, nature du sous-sol), fonctionnelles (proximit du sige de lexploitation, possibilit dextension ultrieure) et conomiques. Elle doit tenir compte la fois des aspects fonctionnels, climatiques, conomiques et esthtiques. Il est toujours prfrable de dissocier le stockage des autres btiments (hauteur plus importante, risques dincendie entranant des surprimes dassurance). La cration duneffet de courbien tudie permet de limiter les nuisancesdu vent . Le jeu de plusieurs volumes favorise linsertion paysagre et rduit la masse apparente btie. Ce fractionnement permet galement de mnager des possibilits dextension ; cette hypothse est envisager ds le dbut du projet.
##) Les petits btiments dont les dimensions sapprochent de celles des btiments traditionnels nont pas de raison dtre traits diffremment de ceux-ci, tant en volume quen matriaux : forte pente de toiture, matriaux tradition-nels… Ds que la largeur dpasse une dizaine de mtres, une volumtrie plus basse se justifie, tout en gardant des hau-teurs adaptes au matriel, tant pour une conomie la construction que pour le confort. Le besoin de librer lespace intrieur conduit gnralement choisir une structure de portiques, ventuellement accompagns dun ou deux auvents. Ces portiques sont en majorit mtalliques (structures en profils boulonns) ; le bois (fermes en lamell-coll) est nanmoins comptitif, notamment quand la porte libre dpasse 20 m. Il existe dautres solutions (poteaux intermdiaires avec poutres-treillis en bois, me en contreplaqu…) no-tamment pour les bergeries. Les dtails du traitement du btiment (fatage, type douvertures, filets…) rsultent des choix techniques vo-qus plus haut.
•Pour les murs : -lagglomr de cimentest privilgier ds quun rle mcanique est ncessaire (soutien des terres, risques de chocs). Sa mise en œuvre et sa teinte tant rarement satisfaisantes,il doit tre enduit la chaux, (cf. fiche « laspect des murs ») dans un ton soutenu vitant une visibilit trop forte du btiment ; -le bardage en mtalest aussi frquent ; mais il est plus fragile, sauf lorsque les ncessits thermiques amnent utiliser un complexe isolant double peau. Sa teinte aura un rle dterminant dans laspect final : les tons clairs sont trs visibles ; les tons verts se fondent rarement dans le paysage, contrairement ce quon croit souvent ;les gris et les bruns sont les mieux adapts; -le bardage en boisprsente de nombreux avantages : -unconfortexceptionnel ; -unebonne insertiondans le paysage, la teinte tant la mme que lenvironnement et jouant en nuances, en vue rapproche ; -uneforte longvit sans entretien condition de choisir des rsineux durs et de les traiter initialement aux sels mtalliques ; -unebalance conomique favorablevis vis du mtal, du fait des augmentations rcentes de lacier et de la possibilit dauto-construction, et un bilan nergtique ingalable. •Pour la couverture : -les bacs acier nervurs(toujours laqus) se partagent la vedette avec les plaques de fibres-ciment. Ils conviennent bien lorsque le critre du confort est moins important, sauf l aussi utiliser un complexe isolant, plus coteux et plus lourd. Leur teinte, totalement uniforme, les rend trs visibles, mme lorsquelle est sombre. Du gris ou du brun clair seraient mieux adapts, mais ils ne figurent pas dans les nuanciers standards. -les plaques ondules en fibres-ciment, maintenant dpourvues damiante, assurent un meilleur quilibre hygromtrique. Le choix de leur teinte se fera entre : -les tons « classiques » rouge ou brun, trs visibles et uniformes ; -les tons plus pastels ; -une nouvelle teinte nuance, (en cours dessais, valider) ; -le ton naturel, trop clair pendant un certain nombre dannes ; -la coloration aux sels mtalliques, non garantie par le fabricant, mais conomique car ralisable par lagriculteur lui-mme et trs discrte dans le paysage ; -une finition en tuiles creuses sur support en fibres-ciment dans certains cas particuliers. -les plaques en acier imprimeset revtues dun grsage nuanc (marque Polytuil ou quivalent) permettant un aspect proche des tuiles traditionnelles malgr une charpente lgre. Elle est soigner pour plusieurs raisons, tant dconomie (rduction des terrassements) que de paysage. De manire gnrale, lobjectif est de « coller »au plus prs au niveau du terrain naturel, enquilibrant le volume des dblais et des remblais. Sur un terrain en pente, on peut jouer : - transversalement, sur le dcalage de 60 cm entre lalle et les boxes ; - longitudinalement, sur la pente de lalle dalimentation , 3 % maximum) ; - en cas de btiments accols, sur un dcalage des niveaux des sols et des toitures, permettant une ventilation en haut des longs pans. On peut aussi crer un btiment dissymtrique, avec une ligne dgout plus basse laval du terrain. La position de plus en plus excentre des btiments, (cart minimum de 50 ou 100 m par rapport aux habitations) entrane une forte visibilit. Un accompagnement vgtal permet de lattnuer. Il peut avoir deux effets visuels : -reprendre et prolonger la trame vgtale existante, (haies bocagres) pour inscrire le btiment dans le parcellaire et les lignes de force du terrain ; -crer des masses boises(bosquets, arbres de fort dveloppement) pour couper la longueur des btiments ou en relativiser le volume. Ces diffrents lments prolongeant le paysage lointain devront apparatre aussi « naturels » que possible, cest--dire faire appel aux essences indignes : - arbres : chne, htre, noyer, robinier (acacia), saule, tilleul, frne, bouleaux en groupe, fruitiers ; - arbustes : charme, pine, noisetier, viorne, aubpine. Leurutilit climatique(abri du btail, protection contre le vent) interviendra autant dans le choix de leur implantation que leur effet paysager.