Sondage IFOP : Les Français et la réduction de la dette et des déficits publics

Politique

Description

Sondage IFOP : Les Français et la réduction de la dette et des déficits publics

Sujets

• Dette publique de la France
• Déficit public de la France

Informations

• Publié par: Fil_Economie
• Publié le: 08 avril 2013
• Nombre de lectures: 105
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

JF/ASV N° 111233
Contacts IFOP : Jérôme Fourquet / Anne-Sophie Vautrey
Tél : [phone]
[e-mail]

























pour























Les Français et la réduction de la dette et des déficits publics
Résultats détaillés
Avril 2013
Sommaire



- 1 - La méthodologie ............................................................................................ 1
- 2 - Les résultats de l'étude ................... 4
Les principaux enseignements de l’enquête .............................................................................. 5
Les thèmes prioritaires pour les prochains mois........ 7
L'état d'esprit face au déficit public et à la dette ..... 22
L’attitude à privilégier à l’égard du déficit et de la dette de la France en temps de crise ....... 26
Le service public devant faire l’objet de restrictions budgétaires en cas de réduction des
dépenses ................................................................................................................................... 29

Ifop pour Dimanche Ouest France
Les Français et la réduction de la dette et des déficits publics  Avril 2013
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La méthodologie
Ifop pour Dimanche Ouest France 1
Les Français et la réduction de la dette et des déficits publics  Avril 2013
Méthodologie



Ce document présente les résultats d’une étude réalisée par l’Ifop. Elle respecte
fidèlement les principes scientifiques et déontologiques de l’enquête par sondage.
Les enseignements qu’elle indique reflètent un état de l’opinion à l’instant de sa
réalisation et non pas une prédiction.

Aucune publication totale ou partielle ne peut être faite sans l’accord exprès de
l’Ifop.

Retrouvez les sondages et analyses de l’Ifop sur




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Etude réalisée par l'Ifop pour : Dimanche Ouest France
Echantillon Echantillon de 1505 personnes,
représentatif de la population française
âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon a été
assurée par la méthode des quotas (sexe,
âge, profession de l’interviewé(e)) après
stratification par région et catégorie
d’agglomération.
Mode de recueil Les interviews ont eu lieu par questionnaire
auto-administré en ligne (CAWI - Computer
Assisted Web Interviewing).
Dates de terrain Du 3 au 6 Avril 2013
Ifop pour Dimanche Ouest France 2
Les Français et la réduction de la dette et des déficits publics  Avril 2013
PRÉCISION RELATIVE AUX MARGES D’ERREUR



La théorie statistique permet de mesurer l’incertitude à attacher à chaque résultat
d’une enquête. Cette incertitude s’exprime par un intervalle de confiance situé de
part et d’autre de la valeur observée et dans lequel la vraie valeur a une probabilité
déterminée de se trouver. Cette incertitude, communément appelée « marge
d’erreur », varie en fonction de la taille de l’échantillon et du pourcentage observé
comme le montre le tableau ci-dessous :


Exemple de lecture du tableau : dans le cas d’un échantillon de 2000 personnes, si le
pourcentage mesuré est de 10%, la marge d’erreur est égale à 1,3. Le vrai pourcentage est
donc compris entre 8,7% et 11,3%.


Ifop pour Dimanche Ouest France 3
Les Français et la réduction de la dette et des déficits publics  Avril 2013
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Les résultats de l'étude
Ifop pour Dimanche Ouest France 4
Les Français et la réduction de la dette et des déficits publics  Avril 2013
Les principaux enseignements de l’enquête

François Hollande a d’ores et déjà annoncé qu’il ne pourrait tenir sa promesse de réduire le
déficit public à 3% en 2013 en dépit des engagements de la France vis-à-vis de la Commission
européenne. Au lendemain de l’allocution présidentielle du 28 mars, les chiffres publiés par
l’Insee le confirment : en 2012, la dette a atteint un niveau record de 90,2% du PIB,
dépassant l’objectif de 89,9% affiché. Le déficit qui s’élevait à 5,3% en 2011 n’a été ramené
qu’à 4,8%, à défaut des 4,5% annoncés. Dans ce contexte, l’étude Ifop pour Dimanche
Ouest France révèle une opinion toujours plus inquiète sur le sujet.

Près d’un Français sur deux considère la réduction de la dette publique comme un
domaine d’action prioritaire pour les mois à venir (48%, -3 points par rapport à septembre
2012), 43% jugent qu’il s’agit d’un thème important et seulement 9% qu’il est secondaire. La
protection de l’environnement ferme la marche (29%) du classement des priorités des
Français, au contraire de la lutte contre le chômage qui apparaît comme un champ d’action
primordial pour les Français (79% considèrent qu’il s’agit d’une priorité, + 9 points par
rapport à septembre 2012), soit le score le plus haut atteint depuis la première mesure de
cet indicateur en janvier 2010.

L’importance de la réduction de la dette s’exprime inégalement selon l’âge des personnes
interrogées, les moins de 35 ans étant sensiblement moins nombreux que leurs aînés à
s’accorder sur son caractère prioritaire (44% contre 49%). Les catégories socio-
professionnelles supérieures se montrent également plus enclines à l’ériger au rang de
priorité majeure (56% contre 43% des CSP plus modestes). Enfin, ce sujet apparaît plus
prégnant parmi les sympathisants de l’UMP dont 60% l’estiment « tout à fait prioritaire »
contre 38% des sympathisants de gauche. Ici, les centristes se distinguent, plus de six sur dix
partageant cette opinion (62% des proches du Modem, et 65% de ceux de l’UDI).

Près de neuf personnes interrogées sur dix expriment leur inquiétude à l’égard du déficit
public et de la dette de l’Etat (87%). Le niveau d’inquiétude des Français se renforce depuis
août 2011 (82%), et tend à s’intensifier : 25% d’entre eux se déclaraient « très inquiets » en
août 2011, contre 35% aujourd’hui. La préoccupation à l’égard des finances publiques
s’établit ainsi à un niveau équivalent à celui observé fin 2010, en plein cœur de la crise de la
dette grecque. L’actualité économique et médiatique récente marquée par la situation
chypriote mettant à nouveau la zone Euro en difficulté, explique très probablement cette
évolution.

Une nouvelle fois, les moins de 35 ans font montre d’une moindre préoccupation que leurs
aînés (28% seulement se disent très inquiets, contre 39% des 35 ans et plus). De même,
l’analyse des résultats en fonction de la sensibilité politique des répondants révèle que
l’inquiétude est nettement plus marquée dans les rangs des sympathisants de droite (50%
de « très inquiets ») que de gauche (22%).

Aussi, une large majorité de Français estime que l’Etat doit coûte que coûte éviter
d’accroître son endettement et son déficit (78%). En progression constante depuis deux
ans (+6 points par rapport à janvier 2010, et +18 points depuis février 2009, soit quelques
mois avant le déclenchement de la crise grecque), ce point de vue semble de surcroît
dépasser les clivages générationnels.
Ifop pour Dimanche Ouest France 5
Les Français et la réduction de la dette et des déficits publics  Avril 2013
En revanche, le regard porté sur cette question varie sensiblement en fonction des opinions
politiques des répondants, les sympathisants de l’opposition étant plus catégoriques (87%)
que ceux de la majorité (68%).

Dans l’optique d’une réduction des dépenses publiques, quatre services publics pourraient
faire l’objet de coupes budgétaires aux yeux des Français ; il s’agit de l’armée (37%), les
aides aux chômage (27%), l’écologie et l’environnement (25%) et la prime pour l’emploi
(23%).

Le budget alloué à la Défense apparaît moins mis en cause qu’en janvier 2010, lorsque 45%
d