Conjoncture économique bourguignonne en 2005 :des signes positifs
4 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Conjoncture économique bourguignonne en 2005 :des signes positifs

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
4 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

En 2005, soutenue par la consommation et l'investissement des ménages et par l'investissement des entreprises, la croissance française s'établirait à 1,6 %. En Bourgogne, le chômage baisse, mais l'emploi salarié peine à reprendre. L'activité reste forte dans les travaux publics. La création d'entreprises et les exportations progressent, tout comme la fréquentation touristique, les permis de construire ou encore les immatriculations de voitures. De plus, l'année est globalement satisfaisante pour l'agriculture. En revanche , selon les les entreprises bourguignonnes interrogées par la Banque de France, l'activité industrielle se replie. De même, les difficultés persistent dans le transport routier de marchandises.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 3
Langue Français

Extrait

INSEE N°127-Décembre2005-2,20eurosBOURGOGNE
Conjoncture économique bourguignonne en 2005 :
des signes positifs
En 2005, soutenue par la consommation et l’investissement des ménages et
par l’investissement des entreprises, la croissance française s’établirait à 1,6 %.
En Bourgogne, le chômage baisse mais l’emploi salarié peine à reprendre.
L’activité reste forte dans les travaux publics. La création d’entreprises
et les exportations progressent, tout comme la fréquentation touristique,
les permis de construire ou encore les immatriculations de voitures.
De plus, l’année est globalement satisfaisante pour l’agriculture. Mais l’activité industrielle
se replie et les difficultés persistent dans le transport routier de marchandises.
u sein d’un environnement interna- gétique s’alourdit, l’économie française, (+ 3,3 %), notamment en biens d’équi-Ational dynamique, le Produit Inté- comme celle de nombreux pays indus- pement et dans la construction.
rieur Brut (PIB) de la zone euro trialisés, n’est que modérément affectée En revanche, le solde commercial
progresserait de 1,4 % en 2005. Après par le choc pétrolier. continue de se dégrader. Les expor-
quatre trimestres consécutifs plutôt La consommation des ménages, tations de produits manufacturés, en
ermoyens, la croissance augmente de soutenue par la ponction sur l’épargne volume, diminuent au 1 semestre puis
e
0,6 % au 3 trimestre. et le crédit à la consommation, augmen- se redressent, grâce aux ventes de
terait de 2 % en 2005, en ligne avec biens d’équipement. Mais les importa-
l’évolution du pouvoir d’achat (+ 1,9 %). tions, après avoir nettement ralentiCroissance française sou-
Par ailleurs, l’investissement des ména- début 2005, reprennent de la vigueur
etenue par la consommation ges, notamment dans l’immobilier, reste dès le 2 trimestre, en réponse à une
et les investissements dynamique tout au long de l’année demande accrue des entreprises et des
(+ 3,2 %), porté par des taux à long ménages.
En France, le PIB progresserait de terme historiquement bas. L’investisse- L’emploi total augmenterait de
1,6 % en 2005. Même si la facture éner- ment des entreprises progresse aussi 120 000 personnes en 2005 (+ 0,5 %)
1,6 % de croissance en France en 2005
Évolutions trimestrielles et annuelles des ressources et emplois de biens et services en volume (%)
France - données CVS-CJO, aux prix de 2000
Prévisions
2004 2005
2005
Moyenne er e e e Moyenne
1 trim. 2 trim. 3 trim. 4 trim.annuelle annuelle
Produit Intérieur Brut (PIB) (100 %) + 2,1 + 0,3 + 0,1 + 0,7 + 0,5 + 1,6
Importations (28 %) + 6,1 + 0,7 + 1,4 + 2,3 + 1,3 + 6,1
Dépenses de consommation des ménages (54 %) + 2,3 + 0,7 - 0,1 + 0,7 + 0,3 + 2,0 de des administrations publiques (24 %) + 2,7 + 0,1 0,0 + 1,1 + 0,4 + 1,5
Formation Brute de Capital Fixe* totale (19 %) + 2,1 + 1,5 - 0,1 + 0,9 + 0,8 + 3,1
dont entreprises non financières (11 %) + 2,3 + 1,9 - 0,9 + 1,1 + 0,9 + 3,3
Exportations (29 %) + 2,1 - 0,2 + 1,0 + 3,1 + 1,4 + 3,5
* Formation Brute de Capital Fixe (FBCF) = investissements.
Source : Insee - note de conjoncture nationale du 15 décembre 2005.INSEE N°127-Décembre2005-2,20eurosBOURGOGNE
sous l’effet d’une reprise modérée de L’emploi peine à reprendre
l’emploi salarié marchand, des emplois
Emploi salarié hors agriculture, services domestiques, éducation et administrationcréés par la montée en charge du “Plan
Bourgogne - données brutes - évolutions trimestrielles (%)
de cohésion sociale” et de la hausse
régulière des emplois non marchands 2004 2005
non aidés. Ainsi, le taux de chômage,
er e e e er e (p) e (p)1 trim. 2 trim. 3 trim. 4 trim. 1 trim. 2 trim. 3 trim.qui recule progressivement depuis juin
2005, s’établirait à 9,5 % fin 2005.
Industrie - 0,9 0,0 - 0,7 - 1,0 - 0,9 + 0,1 - 1,6
Construction + 1,3 + 0,7 + 0,7 + 0,1 + 0,4 + 1,7 + 0,5
En Bourgogne,
Commerce - 1,2 + 1,6 + 0,3 - 0,5 - 1,0 + 1,6 + 0,8
baisse du chômage
Services + 0,5 + 3,4 + 0,9 - 2,5 - 0,1 + 2,9 + 1,6
Total - 0,1 + 1,9 + 0,3 - 1,5 - 0,5 + 1,8 + 0,5
Fin octobre 2005, la Bourgogne
compte 53 900 demandeurs d’emploi (p) Données provisoires.
de catégorie 1*. Depuis le début de Source : Insee - Urssaf.
l’année, le chômage a diminué de 2,4 %
en données corrigées des variations
L’emploi salarié La création d’entreprisessaisonnières (- 3,3 % au niveau natio-
nal). La demande d’emploi augmente peine à reprendre se porte bien
entre décembre 2004 et avril 2005
(+ 2,4 %) mais elle se réduit entre mai L’emploi salarié de la région hors Durant les neuf premiers mois de
et octobre (- 4,7 %). agriculture, services domestiques, édu- l’année 2005, 4 550 entreprises sont
Sur les dix premiers mois de l’année cation et administration progresserait créées en Bourgogne, soit 2 % de plus
2005, le chômage baisse davantage de 1,9 % au cours des trois premiers que sur la même période de 2004. C’est
pour les hommes (- 2,8 %) que pour trimestres de 2005 contre + 2,1 % sur mieux qu’au niveau national, où le
les femmes (- 2,0 %). Les jeunes sont la même période de 2004. nombre d’entreprises créées recule.
les premiers bénéficiaires de cette Dans l’industrie, la baisse des effec- La hausse des créations régionales
amélioration (- 5,6 %). Chez les plus tifs se poursuit (- 2,4 % contre - 1,6 % concerne exclusivement les créations
de 50 ans, une demande d’emploi glo- en 2004). L’emploi augmente de 4,4 % pures (+ 5 %) et se concentre sur les
balement stable cache une nette dispa- dans les services, soit un peu moins secteurs de la construction (+ 10 %) et
rité entre hommes (- 2,8 %) et femmes qu’il y a un an (+ 4,9 %). du commerce (+ 8 %). Corrigées des
(+ 2,6 %). Dans la construction, l’emploi pro- variations saisonnières, les créations
er
Depuis début 2005, le chômage de gresse au même rythme que l’an der- restent stables au cours du 1 trimestre
e
longue durée (de plus d’un an) a aug- nier (+ 2,6 % après + 2,7 % sur 2004). 2005 mais progressent au 2
e
menté pour les anciennetés supé- Seul le commerce gagne davantage (+ 2 %) et surtout au 3 trimestre (+ 5 %).
rieures à trois ans (+ 20 %) alors d’emplois (+ 1,4 % après + 0,7 % en
qu’entre un an et trois ans, la situation 2004). Campagne agricole
s’est améliorée. plutôt satisfaisante
Dans la région, les conditions clima-
Baisse du chômage depuis juin 2005 tiques chaotiques de 2005 (neige en
Demandes d’emploi en fin de mois (catégorie 1*) - données CVS mensuelles février-mars, pluies d’avril, chaleur en
juin puis sécheresse estivale) pertur-
Indice base 100 au 31 décembre 1999 bent le semis et la croissance des cultu-
110
res. Néanmoins, les récoltes d’orge
d’hiver, de colza, de tournesol et de bet-
100 teraves sucrières sont satisfaisantes.France
Les rendements en blé d’hiver sont
légèrement inférieurs à la moyenne.90
Bourgogne Ceux enregistrés pour le maïs et l’orge
de printemps sont décevants. Les ven-
80
danges se déroulent dans d’excellentes
conditions climatiques et la récolte viti-
70 cole est de bonne qualité. Dans les
2000 2001 2002 2003 2004 2005
prairies, l’herbe est devenue rare durant
Source : DRTEFP - ANPE.
l’été et les éleveurs doivent puiser dans
les stocks fourragers. Les cours des* Personnes disponibles, à la recherche d’un emploi à temps plein et à durée indéterminée et ayant travaillé
moins de 78 h dans le mois. bovins destinés à l’engraissement
© Insee Bourgogne - 2005 - Conjoncture économique en Bourgogne en 2005 2INSEE N°127-Décembre2005-2,20eurosBOURGOGNE
progressent comparés à 2004. Les Créations d’entreprises en hausse
tarifs des bovins de boucherie sont eux
Séries trimestrielles de créations d’entreprises - données CVSaussi supérieurs à ceux de l’an dernier,
bien qu’ils reculent sensiblement à la fin
Indice base 100 au 1er trimestre 1993de l’été, principalement en vaches lai- 140
tières. 130
France120
Activité industrielle
110
en repli Bourgogne100
90Selon les industriels bourguignons
80interrogés par la Banque de France,
l’activité industrielle des onze premiers 70
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005mois de 2005 est globalement infé-
Source : Insee - Répe

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents