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Publié par | motorevue |
Publié le | 13 décembre 2012 |
Nombre de lectures | 9 |
Langue | Français |
Extrait
Bonjour à tous... Je vous joins un courrier que j'ai adressé au commissariat de police qui m'a verbalisé pour stationnement sur le trottoir de la rue du Faubourg-Saint-Martin, face à la gare de l'Est, à Paris. Cela fait trente ans que je stationne là sans problème. Pourquoi verbaliser maintenant ? Parce que les deux-roues motorisés deviennent trop nombreux et que la municipalité et nos gouvernants n'ont pas prévu leur intégration, et donc pas suffisamment de places de parking. Je précise que j'ai écrit cette lettre pour l'ensemble des motards et des scootéristes, dont je fais partie, et qui, je crois, méritent plus de respect et de considération de la part de nos dirigeants (Ndlr : nous publions les extraits les plus importants) : « Monsieur le commissaire, en date du 30 septembre dernier, vos services m'ont verbalisé pour stationnement sur le trottoir "prévu et réprimé par l'article R417-10 du code de la route". En bon citoyen, j'ai réglé cette contravention mais, par la présente, j'attire votre attention sur les faits suivants :
- Le stationnement ainsi réprimé sur le trottoir face à la gare de l'Est n'était nullement gênant, car il permettait toujours aux piétons de circuler sans gêne sur ce trottoir de 8 mètres de large. - À cet endroit, les 2-roues motorisés se stationnent depuis plus de trente ans, sans encourir jusqu'alors les foudres de vos services, en attestent les marques de béquille sur le goudron. (...) - En utilisant un scooter en ville (conjugué au train), je fais preuve de civisme, car il émet trois fois moins de rejets nocifs qu'une automobile à parcours égal dans Paris. Par ailleurs, mon scooter mesure 2,20 mètres de long par 0,81 mètre de large (soit 1,78 m2 d'occupation au sol), ce qui, comparé aux 7,65 m2 d'une automobile en moyenne, représente une occupation au sol 4,3 fois inférieure. (...) Merci de demander à vos services de bien vouloir agir avec discernement, cela aidera à une bonne cohabitation et procurera des résultats bien plus durables que la contravention aléatoire et injuste... » François (e-mail)
Éternel problème qui risque de ne pas s'arranger avec en effet un nombre croissant de deux-roues en circulation dans la capitale que celui de « l'interprétation libre » de verbaliser ou non des deux-roues garés sur les trottoirs faute d'emplacement libre ailleurs. Scooter ou moto, nous favorisons la fluidification du trafic en nous glissant comme des anguilles au milieu des bouchons (sic), mais notre geste n'est pas toujours apprécié à sa juste valeur semble-t-il...