Pour rejoindre leur travail, les Francs-Comtois sont de plus en plus souvent amenés à se déplacer. En 1999, sur 100 actifs occupés, 60 quittent quotidiennement leur commune de résidence, 54 restant dans la région. La mobilité est sensiblement plus importante qu'en 1990. Cette situation résulte des nouvelles conditions du marché de l'emploi, de la modification des choix de localisation résidentielle des ménages et du développement des voies de communication. Les déplacements restent très majoritairement des déplacements de proximité. L'allongement des distances est néanmoins perceptible et les migrations hors de la région s'amplifient.
Pour rejoindre leur travail, les Francs-Comtois sont de plus en plus souvent amenés à se déplacer. En 1999, sur 100 actifs occupés, 60 quittent quotidiennement leur commune de résidence, 54 restant dans la région. La mobilité est sensiblement plus importante qu&en 1990. Cette situation résulte des nouvelles conditions du marché de l&emploi, de la modification des choix de localisation résidentielle des ménages et du développement des voies de communication. Les déplacements restent très majoritairement des déplacements de proximité. L&allongement des distances est néanmoins perceptible et les migrations hors de la région s&lifient.
Nº 43 - AVRiL 2001
Marché de l'emploi
a plupart des déplace-l e s s e n t i e ls ap e r t i n e n c e . ments de travail desNéanmoins, la population tra-Francs-Comtois se fontvaillant dans une autre zone à lintérieur même deque sa zone de résidence croît la région. Sur 448 700 actifsde façon assez systématique. ayant un emploi, 240 000 quit-Cela vaut particulièrement tent leur commune de rési-pour les zones frontalières, le dence pour se rendre dans uneRevermont, la zone demploi autre commune de Franche-de Champagnole. Dans cer-Comté, dans plustaines zones(Be-Les déplacements de quatre cas surs a n ç o n ,L o n s - l e -cinq du même dé-de proximitéSaunier, Vesoul), le p a r t e m e n t .C e u xrôle structurant de restent les qui sortent du dé-l a g g l o m é r a t i o n plus fréquents partement le font enprincipale apparaît général pour une zone limi-très marqué. Dans dautres, trophe. Les actifs occupés ré-au contraire, il est peu percep-sident dans 70% des cas àtible (Revermont, zones de moins de 9 kilomètres de leurMorteau, de Lure-Luxeuil et lieu de travail. Lessentiel desmême de Saint-Claude). Les flux ont lieu à lintérieur de laflux croisés peuvent être très zone demploi. Ce résultat estimportants, comme le mon-logique car ce découpage atrent les échanges entre les été conçu à partir des navetteszones de Belfort et Montbé-domicile-travail. La carte desliard : chaque jour, 7 400 ac-flux issue des résultats du der-tifs du Territoire de Belfort nier recensement montre queentrent dans la zone demploi ce découpage conserve pourde Montbéliard, tandis que