Emplois et salaires dans les zones d emploi en 2004 - La sphère productive très présente dans le Bocage
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Avec 34 % de l'emploi salarié contre 37 % au niveau national, la sphère "productive" est un peu moins présente dans la région. Elle reste toutefois particulièrement bien implantée dans les zones d'emploi de Vire, Flers et L'Aigle-Mortagne. La structure des qualifications explique en partie que la part de la masse salariale distribuée dans la sphère "productive" s'élève à 40 % dans la région.En Basse-Normandie, comme en France, la sphère de "l'économie résidentielle" occupe la place prépondérante avec 41 % de l'emploi. L'importance des temps partiels explique que seulement 34 % de la masse salariale y est distribuée. Cette part atteint 45 % dans la zone d'emploi de Lisieux et de Coutances.Un emploi salarié bas-normand sur quatre est exercé dans la sphère "publique", soit un peu plus qu'au niveau national (23 %). Le poids de l'emploi public est le plus élevé dans les zones d'emploi des deux préfectures départementales, Saint-Lô et Alençon-Argentan.

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Langue Français

Extrait

Emplois et salaires
dans les zones d'emploi
en 2004
La sphère "productive"
très présente
dans le Bocage
repères
Fin 2004, la Basse-Normandie compte nières années, que ce soit avec la sidé-
460 000 emplois salariés (hors agricul- rurgie (SMN)ouavecl’électroménager
Avec 34 % de l'emploi salarié
ture, défense et emplois domestiques), (Moulinex). Avec 7 % des emplois contre
contre 37 % au niveau national,
soit 2 % des nationaux. Ces 12 % au niveau national, les services auxla sphère "productive" est un peu
emplois peuvent être répartis en trois entreprises restent quant à eux,moins présente dans la région. Elle
sphères obéissant à des logiques de lo- sous-implantés en Basse-Normandie.reste toutefois particulièrement
calisation différentes : la sphère "pro-bien implantée dans les zones La sphère "productive" régionale se dis-
ductive" relevant de projetsd’emploi de Vire, Flers et tingue surtout par une forte présence
L’Aigle-Mortagne. La structure des d'entreprises, la sphère de "l'économie
des industries agroalimentaires (10 %
qualifications explique en partie résidentielle" accompagnant la
des emplois de la sphère contre 5 % au
que la part de la masse salariale population et la sphère "publique" ré-
niveau national).
distribuée dans la sphère "produc- sultat de l'organisation administrative
tive"s'élève à 40 % dans la région. du territoire (cf. encadré).
En Basse-Normandie, comme
en France, las sphère de "l'éco- La sphère "productive" :
nomie résidentielle" occupe la
entre 25 % et 45 % deplace prépondérante avec 41 % de
l'emploi. L'importance des temps
l'emploipartiels explique que seulement
34 % de la masse salariale y est
La Basse-Normandie possède une ré-distribuée. Cette part atteint 45 %
dans la zone d'emploi de Lisieux et partition de ses emplois assez
(1)de Coutances. conforme à la moyenne nationale .
Elle se distingue cependant par une
Un emploi salarié bas-normand
place de l’économie productive relati-
sur quatre est exercé dans la
vement moins présente. En effet, la
sphère "publique", soit un peu
sphère productive ne représente que
plus qu’au niveau national (23 %).
34 % des emplois salariés, contre
Le poids de l’emploi public est le
37 % au niveau national. L’industrieplus élevé dans les zones d’emplois
bas-normande a connu des suppres-des deux prefectures départemen-
sions d'emplois massives ces vingt der-tales, Saint-Lô et Alençon-Argen-
tan.
(1) Insee première n°1100, sept. 2006, "La réparti-
tion spatiale de l'emploi et des salaires en 2004".
cent pour cent - BASSE-NORMANDIE n° 165De quoi
parle-t-on ?
La sphère "productive" est com-
posée de l’industrie, des services
aux entreprises, de la logistique et
plus généralement des établisse-
ments dont l’activité économique
est orientée vers les marchés exté-
rieurs au territoire local
La sphère de "l'économie résiden-
tielle" correspond aux services à la
population présente sur le territoire
dès lors qu’ils ne sont pas rendus
par des établissements de la sphère
Dans la région, 40 % de la masse sa- Toutes les régions limitrophes à la publique (commerce de détail, ré-
lariale est distribuée dans la sphère Basse-Normandie ont une part d’em- paration, transport de passagers,
services aux particuliers...). Elle in-"productive". En effet, depuis trente ploi "productif" plus forte, la palme re-
clut également le secteur de laans, la qualification croissante des ou- venant à la Haute-Normandie et aux
construction et les entreprises pu-vriers a favorisé une élévation du sa- Pays de la Loire (40 %). C’est la Bre-
bliques constituées en établisse-laire moyen tout en améliorant la tagne qui présente le profil le plus
ments publics à caractère industrielproductivité. Cette croissance de la proche de la Basse-Normandie, avec
et commercial comme la SNCF et La
qualification a été moins marquée dans 36 % d’emplois dans la sphère "pro-
Poste.
les autres sphères de l’économie. ductive".
La sphère "publique" comprend
les administrations et collectivités
publiques. Sont comptabilisés les
agents en poste dans les établisse-
ments recrutant sur la base du droitRépartition de l'emploi et de la masse salariale
public : administrations de l’État,par secteur d'activité au 31 décembre 2004
collectivités territoriales, établisse-
Unité : %
ments publics à caractère adminis-
tratif (hôpitaux, universités...).Effectif Masse salariale
Basse- France Basse- France
Normandie métropolitaine Normandie métropolitaine
Dans les zones d’emploi de Vire, Flers,
Sphère "productive" 34 37 40 44
L’Aigle-Mortagne, la sphère productive
Services aux entreprises 7 12 11 13 représente 45 % des effectifs. Ces zo-
nes d’emploi sont majoritairement ru-Industries de biens intermédiaires 7677
rales et spécialisées dans l’industrieCommerce 4546
depuis plusieurs décennies. En re-
IAA 4242
vanche, les services aux entreprises y
Industries de biens d'équipement 4444 sont peu développés. Dans la zone de biens de d’emploi de Vire, des entreprises indus-
3333
consommation trielles comme Acome ou Guy De-
Automobile 2132 grenne sont parmis les premiers
employeurs. Dans celles de Flers et deTransports 2323
L’Aigle-Mortagne, les plus gros em-
Autres 1121
ployeurs sont aussi des industries :
Sphère "économie résidentielle" 41 40 34 34
Faurecia, Société normande de volaille,
Commerce 10 9 8 7 Thyssenkrupp. Ces activités, soumises
aux marchés extérieurs, sont regrou-Éducation, santé, action sociale 9875
pées autour de gros employeurs et, deConstruction 7665
ce fait, confèrent à ces territoires une
Services aux particuliers 5644
vulnérabilité particulière.
Administration 3333
A Cherbourg, la sphère "productive"Activités financières 2335
procure 37 % de l'emploi mais 47 % de
Autres 5535
la masse salariale. Ceci s'explique par
Sphère "fonction publique" 25 23 25 21 la présence de grands employeurs oc-
Éducation, santé, action sociale 13 11 14 11 cupant massivement des cadres quali-
fiés (construction navale, nucléaire).Administration 12 12 11 10
De plus, les services aux entreprisesSource : Insee, CLAP 2004
sont plus développés et la prépondé-
rance de l’industrie dans la sphère pro-
ductive est donc moindre.
cent pour cent - BASSE-NORMANDIE n° 165Emplois et salaires
dans les zones d'emploi en 2004
proportion d’emplois résidentiels at-
teint ainsi 45 %. Le phénomène est le
même au niveau national où les ré-méthodes
gions les plus touristiques telles que
l’Aquitaine, le Languedoc-RoussillonCLAP : un nouvel outil
et Provence-Alpes-Côte d’azur, affi-
pour décrire l’implantation chent les parts les plus élevées.
des emplois et des salaires
L’emploi résidentiel intègre aussi le sec-
au niveau local teur de la construction et de l’immobi-
lier. Il est donc logiquement développéLe dispositif «Connaissance locale
autour des pôles urbains, là où l’activitéde l’appareil productif» (CLAP) a été
immobilière est la plus dynamique.conçu pour mesurer l’emploi et les
salaires au niveau local en utilisant
Le secteur résidentiel emploie 41 %
les données issues de plusieurs
des salariés mais ne représente qu'un
sources statistiques, notamment
tiers de la masse salariale pour deuxSIRENE, EPURE et DADS.
raisons : d'une part, les salaires sont
moins élevés que dans les autres sphè-CLAP rassemble à un niveau géo-
graphique fin et sur un champ com- res car les emplois sont moins qualifiés
plet non limité au traditionnel (vente, action sociale...), d'autre part,
champ ICS (Industrie, Construc- le temps partiel y est plus développé
tion, Commerce et services) des qu'ailleurs.
données sur la localisation des éta-
blissements employeurs, les effec-
tifs employés, les rémunérations
versées par secteur d’activité sur
l’ensemble de l’économie, hors
agriculture, personnels militaires
dépendant du minis

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