Grossesses non d”sir”es
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Grossesses non d”sir”es

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Langue Français

Extrait

ORS d’Ile-de-France,
de PicardieF O SNR
et de Rhône-Alpes
62 boulevard Garibaldi 75015 PARIS
Tél 01 56 58 52 40 - fax 01 56 58 52 41
Mail info@fnors.org
Prévention
des grossesses
non désirées
dans trois départements
Etat des lieux
Nord-Pas-de-Calais
Haute- Picardie
Normandie
Basse-
Ile-deNormandie Lorraine
-France Champagne-
Bretagne AlsaceArdenne
Pays de
Centre la Loire Franche-Bourgogne
Comté Martinique
Guadeloupe
Poitou-
Charentes
Limousin Rhône-Alpes Guyane Réunion
Auvergne
Aquitaine
Midi-Pyrénées Provence-Alpes-
Côte d'Azur
Languedoc- Corse
Roussillon
Collection «Les études du réseau des ORS»
Mars 2001Sommaire
1 - Introduction 1
2 - Grossesses non désirées 7
de l’adolescente et de la jeune adulte
3 - Situation dans le Rhône 15
• Le contexte : 16
indicateurs de cadrage socio-démographiques, d’offre de soins, d’état de santé
• La grossesse : 26
indicateurs sur la fécondité, les naissances, les IVG
• Les actions ou interventions des acteurs 31
4 - Situation en Seine-Saint-Denis 51
• Le contexte : 52
indicateurs de cadrage socio-démographiques, d’offre de soins, d’état de santé
• La grossesse : 62
indicateurs sur la fécondité, les naissances, les IVG
• Les actions ou interventions des acteurs 67
5 - Situation dans la Somme 86
• Le contexte : 87
indicateurs de cadrage socio-démographiques, d’offre de soins, d’état de santé
• La grossesse : 97
indicateurs sur la fécondité, les naissances, les IVG
• Les actions ou interventions des acteurs 102
6 - Conclusion 117
Annexes
Ce rapport a été réalisé par :
• Catherine Embersin (ORS Ile-de-France)
• Dr Denis Fontaine (ORS Rhône-Alpes)
• Dr Marielle Lambourg (ORS Picardie)
• avec la collaboration de Danièle Fontaine (Fnors)
FNORS - Grossesses non désirées - Etat des lieux 2000Les observatoires régionaux de la santé
et la Fédération nationale des ORS
remercient toutes les personnes qu’ils ont contactées ou
qu’ils ont rencontrées dans le cadre de cette étude, et
dont la liste figure en annexe 1.
C’est grâce à leur disponibilité et aux informations
qu’ils ont mises à disposition des ORS
que ce document a pu être réalisé.
Ce rapport présente, dans son premier chapitre, le contexte général dans lequel s’est déroulé
l’étude, et analyse dans le chapitre 2 le problème des grossesses non désirées chez les
adolescentes et les jeunes adultes, les étapes d’une prévention de ces grossesses, et les acteurs
impliqués.
Ensuite, les «états des lieux» départementaux sont présentés dans les chapitres 3, 4 et 5, pour
les départements pilotes, avec, pour chacun, la situation dans son département témoin ; trois
aspects sont systématiquement traités :
1. Les indicateurs de contexte
2. Les indicateurs de grossesses et d’IVG
3. Les acteurs et leurs interventions
FNORS - Grossesses non désirées - Etat des lieux 20001
Introduction
Le contexte
Malgré le développement de l’utilisation des contraceptifs par les couples, le nombre
d’interruptions volontaires de grossesses (IVG) reste stable depuis de nombreuses années en
France (autour de 220 000 par an), soulignant l’importance des grossesses non désirées et les
échecs de la contraception, en particulier chez les jeunes et dans les milieux moins favorisés.
Deux rapports récents, l’un publié, en 1998 par le Pr Michèle Uzan, et l’autre en 1999 par le Pr
Israël Nisand, ont confirmé cette situation, en mettant en lumière les problèmes de grossesse
chez les adolescentes et les difficultés d’accès à l’IVG.
Le nombre d'IVG effectuées chaque année en France n'est pas connu avec exactitude, car il y a
plus d'IVG que celles déclarées au moyen des bulletins statistiques : tous les centres
d'orthogénie ne rendent pas leurs statistiques chaque mois, certaines IVG ne sont pas facturées
sous cette cotation, d'autres encore sont faites en dehors des centres d'orthogénie publics et
privés agréés.
Par exemple, le chiffre de 220 000 IVG indiqué dans le rapport Nisand est le chiffre calculé par
l'INED (Institut national d'études démographiques) pour 1994, alors que le nombre d'IVG
déclarées par bulletins était de 163 000.
Selon la DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques du
ministère de l’Emploi et de la Solidarité), qui redresse le nombre d'IVG déclarées au moyen de
la Statistique annuelle des établissements de santé (SAE), ce nombre était de 198 000 pour la
même année 1994. Pour la DREES, la tendance serait légèrement à la hausse, le nombre des
IVG étant passé de 198 000 en 1994 à 214 000 en 1998 (dernière estimation disponible).
Pour l'INED, le nombre des IVG serait stable de 1994 à 1997 (dernière estimation disponible)
avec 220 000 IVG annuelles.
Chez les mineures, il y a environ 13 500 conceptions déclarées par an (naissances vivantes +
IVG déclarées), et ce nombre est stable ces dernières années (13700 en 1990, 13200 en 1997).
1
FNORS - Grossesses non désirées - Etat des lieux 2000Ces conceptions se terminent deux fois sur trois par une IVG, et cela de plus en plus souvent :
8 300 IVG déclarées chez des mineures en 1990, soit 61 % des conceptions, mais 9 000 en
1997, soit 68 %. Le nombre de naissances issues de mères mineures diminue donc, passant de
5 400 en 1990 à 42 00 en 1997.
Ces chiffres correspondent à l'âge de la mère au moment de l'acte (accouchement ou IVG). Si
on s'intéresse aux jeunes filles mineures au moment de la conception, leur nombre augmente.
Pour l'INED, cela conduit à prendre en compte en 1997 quelques 2 200 naissances et 1 500 IVG
déclarées supplémentaires. Comme il y a également sous-déclaration d'IVG pour cette tranche
d'âge, l'INED redresse à 13 700 le nombre d'IVG réellement pratiquées chez des jeunes filles
mineures au moment de la conception.
Ainsi, il y aurait donc en 1997 environ 20 000 conceptions chez des jeunes filles mineures en
France, dont 13 700 aboutiraient à une IVG (68 %) et 6 300 à une naissance. Ces estimations ne
prennent en compte ni les fausses-couches spontanées (qui sont fréquentes), ni les grossesses se
terminant par un enfant mort-né (qui sont rares).
Ces constats ont incité la Direction générale de la santé (DGS) du ministère de l’Emploi et de la
Solidarité à lancer, en mars 1999, une étude-action sur la réduction des grossesses non désirées,
en particulier chez les adolescentes et les jeunes adultes (moins de 25 ans).
L’objectif était d’organiser dans deux ou trois départements les plus concernés par ces
problèmes (notamment chez les adolescentes) un renforcement de l’information sur la
contraception, du soutien aux relais d’information et d’accompagnement (parents, centres de
planification familiale, lycées et universités, …), de l’accessibilité des moyens contraceptifs…
Plus récemment, en janvier 2000, à la veille du 25e anniversaire de la loi Veil sur l’IVG, le
gouvernement a lancé une campagne d’information sur la contraception. Son objectif était de
lever les freins, les peurs, les idées reçues sur la contraception, d’informer sur les différents
modes de contraception disponibles et de faciliter l’accès à l’information.
Un guide de poche de la contraception a été largement diffusé, un numéro de téléphone a été
créé («info contraception»), des spots TV et radio, des annonces dans la presse et des affiches
chez les professionnels de santé ont complété ce dispositif.
Lors du lancement de la campagne, le ministère de l’Emploi et de la Solidarité a demandé à
tous les partenaires concernés de se mobiliser pour relayer cette campagne sur le terrain et la
faire vivre dans les régions.
Par ailleurs, la vente libre en pharmacie de la «pilule du lendemain» est effective depuis le
milieu de l’année 1999. Une circulaire ministérielle, du 6 janvier 2000, l’a rendue accessible
aux adolescentes en situation d’urgence dans les infirmeries des établissements scolaires du
second degré. Mais le Conseil d’Etat a annulé cette mesure le 30 juin 2000. Cependant, une loi
permettant de rétablir ces dispositions a été présentée au Parlement en octobre 2000
2
FNORS - Grossesses non désirées - Etat des lieux 2000L’étude-action lancée par la DGS
Pour la réali

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