ETUDE  DE VALORISATION DES METAUX NON FERREUX
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ETUDE DE VALORISATION DES METAUX NON FERREUX

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DIRECTION DES VENTES DATEETUDE DE VALORISATIONDES METAUX NON FERREUXLes métaux non ferreux issus des chantiers de dépose et d’entretien des installations sontaujourd'hui envoyés à l'Etablissement de ……….. pour tri et stockage dans l'attente d'unequantité suffisamment attractive pour permettre le lancement d'un appel d'offres auprèsd'éventuels acquéreurs.L'importance des coûts de transport de rapatriement des matières, de la main-d'œuvrenécessaire pour réaliser le tri et du stockage en attente de vente conduit à s'interroger sur lebien-fondé de cette procédure destinée à valoriser au mieux les métaux non ferreux.1. VENTE APRES TRI DANS LE CENTRE SPECIALISE DE ……………Le tri des métaux non ferreux réalisé par l'Etablissement de ……. est, aux dires desacquéreurs, une opération de qualité qui permet d'obtenir des prix fiables et tenant compte desquantités réelles de matières pures contenues dans les matériaux mis en vente.Les coûts engendrés par ce tri (statistiques et autres données chiffrées fournies par ….) sontessentiellement imputables aux opérations suivantes :• Transport par wagons des matériaux issus des chantiers jusqu'à l'Etablissement de………. ; 450 wagons expédiés en 1999 pour un montant de …………..• Opérations de tri à l'Etablissement de ………... par 5 agents ; coût estimé à …..€/an• Stockage sécurisé des matières en attente de mise en vente ; ……………• Elaboration des contrats de vente des métaux non ferreux par la Direction desVentes ; …….nombre de ...

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Langue Français

Extrait

DIRECTION DES VENTES
DATE
ETUDE DE VALORISATION
DES METAUX NON FERREUX
Les métaux non ferreux issus des chantiers de dépose et d’entretien des installations sont
aujourd'hui envoyés à l'Etablissement de ……….. pour tri et stockage dans l'attente d'une
quantité suffisamment attractive pour permettre le lancement d'un appel d'offres auprès
d'éventuels acquéreurs.
L'importance des coûts de transport de rapatriement des matières, de la main-d'oeuvre
nécessaire pour réaliser le tri et du stockage en attente de vente conduit à s'interroger sur le
bien-fondé de cette procédure destinée à valoriser au mieux les métaux non ferreux.
1. VENTE APRES TRI DANS LE CENTRE SPECIALISE DE ……………
Le tri des métaux non ferreux réalisé par l'Etablissement de ……. est, aux dires des
acquéreurs, une opération de qualité qui permet d'obtenir des prix fiables et tenant compte des
quantités réelles de matières pures contenues dans les matériaux mis en vente.
Les coûts engendrés par ce tri (statistiques et autres données chiffrées fournies par ….) sont
essentiellement imputables aux opérations suivantes :
Transport par wagons des matériaux issus des chantiers jusqu'à l'Etablissement de
………. ; 450 wagons expédiés en 1999 pour un montant de …………..
Opérations de tri à l'Etablissement de ………... par 5 agents ; coût estimé à …..€/an
Stockage sécurisé des matières en attente de mise en vente ; ……………
Elaboration des contrats de vente des métaux non ferreux par la Direction des
Ventes ; …….nombre de contrats x temps de travail = n agent
Les prix remis par les acquéreurs comportent un abattement par rapport à la valeur du GIRM
qui tient compte des coûts de transport en aval de …….. et des frais de conditionnement pour
la remise à l'utilisateur de la matière première.
Le chiffre d’affaires de 1999 s’élève à …………… Le prix moyen de vente des métaux non
ferreux est de ……….€ par tonne, ce qui représente un pourcentage de ….% par rapport à la
valeur moyenne du GIRM.
2. HYPOTHESES DE VENTE SANS RECOURS A UN CENTRE DE TRI SPECIALISE
En l'absence de traitement des métaux non ferreux dans un centre spécialisé, nous nous
trouvons face à l'alternative suivante :
- procéder au tri des matières soit au départ du chantier, soit sur un centre de
regroupement proche du chantier,
- vendre les matières sans tri préalable.
a) Tri des matières
D'une manière générale, la diversité des matières remises au départ d'un chantier ne permet
pas d'obtenir des quantités suffisamment importantes pour permettre après tri la valorisation
de chacune d'elles. Les acquéreurs potentiels ne se déplaceraient pas pour une petite quantité
de matière et l'on serait vite conduits à vendre l'ensemble des matières au départ du chantier
au même acquéreur, ce qui revient à ne pas procéder à leur tri.
Dès lors, il faut admettre que si une opération de tri doit être réalisée, elle ne peut avoir lieu
que dans un centre de regroupement. Celui-ci doit être suffisamment proche du chantier pour
ne pas engendrer des coûts de transport trop importants.
Si cette option était retenue, un certain nombre de plates-formes serait donc à créer aux
conditions financières suivantes :
Les coûts de tri demeurent voire augmentent et la qualité du tri, démultiplié, est plus
aléatoire ;
Les coûts de transport sont moins élevés, mais demeurent partiellement ;
Le stockage en attente de mise en vente doit être sécurisé sur chaque site pour éviter
les vols de matières très convoitées ;
Les moindres volumes des matières provoquent une baisse de la valeur de revente
aux acquéreurs ;
La diffusion sur le territoire français provoque des déplacements difficilement
maîtrisables par les acquéreurs ; en effet, les tonnages de matériaux à vendre
demeurent faibles et les courants de transport risquent de manquer de régularité.
Cette hypothèse n'apparaît donc pas économiquement satisfaisante.
b) Enlèvement des matières au départ des chantiers sans tri préalable
Cette option présente les particularités suivantes :
Il n'y a pas de coût de transport des matières qui sont enlevées sur place.
La dispersion des chantiers sur le territoire français se répercute sur le prix proposé
par les acquéreurs qui tiennent compte du coût d'enlèvement variable des matières ;
Le coût d'acquisition des matières baisse compte tenu des quantités plus faibles
offertes ;
Le nombre annuel de contrats de vente passe de ………. à 450, ce qui représente
une charge de travail supplémentaire à la Direction des Ventes.
La différence de coût entre cette hypothèse et le recours à un centre de tri spécialisé ne peut
être estimée à partir des ventes actuellement réalisées. Seule une simulation de vente directe
au départ des chantiers peut permettre de déceler la meilleure solution économique pour la
valorisation des métaux non ferreux.
3. POURSUITE DE L'ETUDE
Afin de comparer le produit de la vente des métaux non ferreux après tri dans le centre
spécialisé de ………… au produit d'une vente sans tri préalable, au départ des chantiers, il est
procédé à l'expérience suivante :
-
sélection de deux chantiers au départ desquels sont proposés à la vente les métaux
non ferreux sans tri préalable ;
-
recensement des volumes unitaires de matières proposées aux acquéreurs, sans en
informer ces derniers ;
-
appel d’offres pour la vente des matières sans tri au départ des chantiers et
attribution au mieux-disant ;
-
bilan économique de la vente et comparaison avec ce qui aurait été obtenu après tri
dans le centre spécialisé de ……….
Sans tri
Avec tri
Coût de transport
-
Coût de tri
-
Coût de stockage
-
Coût de commercialisation
Prix de vente des matières
BILAN
4. CONCLUSION
Les résultats attendus de l’étude doivent permettre de réaliser une simulation de ce
qu’auraient théoriquement rapporté les ventes en 1999, si l’on n’avait pas réalisé de tri
préalable, avec une analyse de l’écart par rapport à la valeur moyenne du GIRM.
Ils seront une aide à la décision de maintenir ou non la réalisation du tri spécialisé avant la
mise en vente des métaux non ferreux issus des chantiers.
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