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Les grandes implantations logistiques 2002-2006 région urbaine de lyonEtudeLes grandes implantations logistiques 2002-2006 région urbaine de Lyon Fonction stratégique pour les entreprises, la logistique est >> Objectif de l’étudeégalement un axe de développement majeur pour le territoire. En réponse à ces enjeux, le nouveau schéma de cohérence A l’image de la première étude menée en 2001, cette enquête logistique de la RUL dresse un diagnostic de ce secteur d’acti-qualitative vise à décrire la nature des installations logisti-vité et propose des orientations et des actions pour 2005-2020. ques récentes, leurs enjeux en termes d’emplois et de trans-port pour le territoire et à mieux comprendre les motivations Pour élaborer ce schéma, la RUL s’est notamment appuyée sur et attentes des responsables d’entreprises. Elle répond à un une enquête qu’elle avait menée en 2001 portant sur les grandes réel besoin de faire connaître la réalité du secteur de la logis-implantations logistiques effectuées en région urbaine lyonnaise tique et de dissiper de nombreuses idées reçues sur le sujet.entre 1996 et 2001. Véritable photographie des nouvelles activités logistiques sur ce territoire, cette étude a permis de mieux cerner les activités exercées au sein des plates-formes, le rayonnement >>Entreprises interrogéesgéographique de celles-ci, les emplois créés, les logiques d’im-plantation, ainsi que les préoccupations des chefs d’entreprises.La présente enquête ...

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Lesgrandesimplantations logistiques 20022006
égion urbaine de lyon
Les grandes implantations logistiques 2002-2006 région urbaine de Lyon
 Fonction stratégique pour les entreprises, la logistique est également un axe de développement majeur pour le territoire. En réponse à ces enjeux, le nouveau schéma de cohérencelogistique de la RUL dresse un diagnostic de ce secteur d’acti-vité et propose des orientations et des actions pour 2005-2020.
Pour élaborer ce schéma, la RUL s’est notamment appuyée sur une enquête qu’elle avait menée en 2001 portant sur les grandes implantations logistiques effectuées en région urbaine lyonnaise entre 1996 et 2001. Véritable photographie des nouvelles activités logistiques sur ce territoire, cette étude a permis de mieux cerner les activités exercées au sein des plates-formes, le rayonnement géographique de celles-ci, les emplois créés, les logiques d’im-plantation, ainsi que les préoccupations des chefs d’entreprises.
Au vu des évolutions constantes du secteur, et de la poursuite des nouvelles implantations à un rythme élevé, il était néces-saire de disposer d’une photographie actualisée portant sur la période 2002-2006
>>Objectif de l’étude
A l’image de la première étude menée en 2001, cette enquête qualitative vise à décrire lanature des installations logisti-ques récentes,leurs enjeux en termes d’emplois et de trans-port pour le territoire et à mieux comprendre les motivations et attentes des responsables d’entreprises. Elle répond à un réel besoin defaire connaître la réalitédu secteur de la logis-tique et de dissiper de nombreuses idées reçues sur le sujet.
>>Entreprises interrogées
La présente enquête porte, comme la précédente, sur les 2 implantations logistiques deplus de 5 000 m effectuées en région urbaine lyonnaise. Les implantations observées ont eu lieu entre le second semestre 2001 et fin 2006. Il peut s’agir de créations ou d’extensions d’entrepôts. 74 implan-tations logistiques ont ainsi été recensées. C’est un nombre particulièrement élevé qui atteste du dynamisme du marché logistique en région urbaine de Lyon. Un questionnaire a été transmis à ces 74 implantations. 35 réponses ont été re-cueillies, soit un taux de retour de 47 %, tout à fait satisfaisant pour ce type d’enquête.
Certains répondants ont laissé des questions sans réponse, ce qui explique un taux de réponse différent d’une question à l’autre. Pour chaque question, ce taux est donc précisé.
>>Logistique : qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit de l’ensemble des techniques et des moyens visant à obtenir une gestion optimale des flux d’informations et de produits entre le fournisseur, le distributeur et le consommateur final. La logistique comprend aussi bien la gestion des stocks que la préparation des commandes et l’organisation du transport et des livraisons. Elle consiste à organiser, rationaliser, hiérarchiser et coordonner l’ensemble de ces flux.
>>La moitié des implantations sont le fait d’industriels ou de distributeurs
La moitié des implantations a été effectuée par des transporteurs ou prestataires logistiques, un quart par les distributeurs, et un quart par les industriels. La part de ces deux dernières catégories apparaît légèrement en hausse par rapport aux implantations effectuées entre 1996 et 2001. 49 % 24 %ires logistiques Transporteurs/Prestata IndustrielsTaux de réponse : 47 %
27 % Distributeurs
>>Des sites logistiques de plus en plus grands
Les chiffres montrent une tendance à la hausse de la surface des entrepôts. Plus de la moitié des implantations ont une emprise 2 foncière d’au moins 25 000 m . La dernière étude concernant les implantations 1996-2001 montrait que la majorité des plates-formes 2 2 (60 %) se situait dans la tranche 10 000 m - 25 000 m .
56 % 2 25 000 m et plus
22 % 2 De 5 000 à 9 999 m
22 % 2 De 10 000 à 24 999 m
En fonction des activités des entreprises, on remarque que les distributeurs se distinguent nettement.
ActivitéSurface moyenne de l’emprise 2 Transporteurs/Prestataires Log.31 600 m 2 Industriels25 900 m 2 Distributeurs51 900 m
Taux de réponse : 36 %
Taux de réponse : 44%
Un tiers seulement de la superficie totale des plates-formes est couvert par des bâtiments (ratio surface bâtie/emprise foncière). Plusieurs raisons expliquent un ratio si peu élevé : des raisons pratiques (besoin d’espaces importants pour permettre les manœuvres des véhicules), et réglementaires (en lien avec la sécurité). Mais, il est à noter que d’assez nombreuses implantations récentes ont également prévu des surfaces importantes en vue d’extensions futures des bâtiments.
Ratio surface bâtie/emprise foncière : 33 %
Taux de réponse : 44 %
Les grandes implantations logistiques 2002-2006 région urbaine de Lyon
>>Localisation des implantations
La répartition géographique des implantations place le Rhône en première position, suivi de l’Ain. En termes de surfaces, c’est toutefois l’Ain qui s’impose nettementdevant le Rhône, suivi de près par l’Isère.
>>Une majorité d’installations classées
Les nouvelles implantations sont souvent soumises à la législation sur les installations classées (déclaration ou autorisation). Les trois-quarts de ces entrepôts sont soumis au régime d’autorisation (régime le plus sévère).
>>Une majorité de locataires… mais de plus en plus de propriétaires 42 % Propriétaires La majorité des occupants des plates-formes est locataire. 58 % Néanmoins, la proportion de propriétaires apparaît à la haus-Locataires se par rapport à la période 1996-2001 (où 30 % des nouvellesimplantations étaient le fait de propriétaires).
>>Un ratio d’emplois à l’hectare significatif
Taux de réponse : 45 %
Compte-tenu de l’importance de la saisonnalité dans de nombreuses activités logistiques, et donc de l’intérim, il a en effet été demandé aux entreprises de distinguer «période forte» et «période faible» d’activité. Les entreprises ayant répondu à cette question représentent un total de 2 206 emplois en période forte, et 1 640 en période faible. L’emploi est concentré sur les grands parcs logistiques (Parc Industriel de la Plaine de l’Ain, Parc de Chesnes, …). Le Grand Lyon représente un peu moins de 20 % du total.
Le rapport nombre d’emplois/hectare bâti fait apparaître un chiffre un peu supérieur à 40 en période forte et de 35 en période faible. Ce chiffre confirme les résultats obtenus dans l’enquête précédente. Il est similaire à ceux de diverses études sur le sujet. Il confirme ainsi que la logistique offre un ratio d’emplois à l’hectare comparable à la majorité des activités industrielles.  Période forte Période faible Global43 35 Transporteurs/Prestataires33 23 Industriels47 44 Distributeurs56 41
Taux de réponse : 42 %
>>Des fonctions très diverses assurées au sein des entrepôts
Au-delà des prestations de base (préparation de commande, gestion de stock, transport), on remarque une assez grande diversité des fonctions assurées (y compris des fonctions semi-industrielles). Ces résultats sont très proches des chiffres relatifs auximplantations 1996-2001.
Stockage Préparation de commandes Gestion de stock Transport Contrôle qualité Gestion de livraison
Crossdocking *
Opérations semiindustrielles
SAV, maintenance
Prestations informatiques
Opérations douanières
Logistique de recyclage Autres 0 %
10 %
20 %
0 %
40 %
0 %
60 %
70 %
80 %
90 %
100 %
*Groupage-dégroupage de marchandises à quai sans stockage entre la réception et l’expédition. Cette technique minimise la rupture de charge lors du passage des marchandises sur plate-forme. Elle reflète la pratique du « juste-à-temps » et du « zéro stock » dans les entreprises.
Taux de réponse : 43 %
>>Des produits liés aux fonctions urbaines et industrielles
Les marchandises traitées au sein des entrepôts font l’objet d’une répartition assez homogène en termes de types de produits. Cette diversité est à relier au pôle de consommation et aux spécificités industrielles de la région urbaine. Ces chiffres confirment également les résultats concernant des implantations 1996-2001.
Pharmacie, cosmétique
Textile
Biens d'équipement
Autres produits grande consommation
Alimentaire
Alimentaire sous température dirigée
Mécanique
Automobile
Autres produits industriels
Produits lourds
Chimie, produits dangereux 0 %
%
10 %
1 %
20 %
2 %
0 %
Taux de réponse : 46 %
L’internationalisation des sites est à souligner : 65 % des entreprises ayant répondu ont une part de leur activité à l’international en termes de provenance des produits. 47 % des entreprises ont une part de leur activité à l’international, en termes de destination.
Les grandes implantations logistiques 2002-2006 région urbaine de Lyon
>>Modes de transport utilisés : la route reste très dominante
Une forte majorité des entreprises utiliseuniquementla route pour l’acheminement et l’expédition de leurs produits (61 % en acheminement et 82 % en expédition). Le ferroviaire est tout de même utilisé par quelques entreprises, principalement pour leurs approvisionnements. Mais cela ne signifie pas pour autant que les nouvelles implantations ne sont pas des entrepôts embranchés. La grande majorité d’entre eux a une desserte ferroviaire ou, plus exactement, est susceptible d’être embranchée si nécessaire. Taux de réponse : 45 %
>>Grands équipements d’intermodalité
Peu d’entreprises déclarent utiliser aujourd’hui les grands équipements de la région urbaine lyonnaise (chantier de transport com-biné de Vénissieux, Port de Lyon - Edouard Herriot, plate-forme fret de Lyon - Saint Exupéry, autoroute ferroviaire, autres ports), mais - et cela est à souligner - un plus grand nombre d’entre elles se disent intéressées par leur utilisation à l’avenir. En effet, seules 4 entreprises ont affirmé utiliser aujourd’hui des services de transport combiné (chantier de Vénissieux ou Port de Lyon - Edouard Herriot), mais 10 entreprises envisagent de les utiliser à l’avenir. Taux de réponse : 45 %
>>Critères d’implantation : la région urbaine de Lyon attire «naturellement»
Comme l’avait révélé l’étude précédente, la situation géographique de la région urbaine de Lyon reste le critère prépon-dérant. L’historique de l’entreprise arrive en seconde position. Il est à noter que seules deux entreprises ont déclaré avoir hésité entre la région urbaine de Lyon et d’autres régions pour réaliser leur investissement (une avec Orléans et les pays de l’Est, l’autre avec Metz et Orléans).
Situation géographique de la RUL
Historique de l'entreprise
Disponibilité immédiate de surface
Demande du client
Proximité du marché de consommation
Proximité de distributeurs et industriels
Qualité du site
Importance du bassin d'emploi
Attractivité économique
Politique de promotion de la région urbaine Qualité des prestataires de services 0 %
10 %
20 %
0 %
40 %
0 %
60 %
70 %
Taux de réponse : 45 %
>>Difficultés rencontrées par les établissements
Interrogées également sur les difficultés rencontrées, les entreprises se déclarent majoritairement préoccupées par l’augmentation des coûts de transport (79 % des implantations interrogées) et par les difficultés de recrutement de main-d’œuvre (71 %).
Sur ce sujet, d’importantes évolutions ressortent par rapport aux implantations 1996-2001. Si les difficultés de recrutement sont stables, le sensibilité à la hausse des coûts de transport est en augmentation. Les contraintes réglementaires sont aujourd’hui citées par 62 % des répondants (contre 31 % pour l’étude précédente). Les enjeux environnementaux (réponse qui ne figurait pas parmi les choix possibles dans le questionnaire en 2001) sont une préoccupation pour 53 % des entreprises interrogées.
Augmentation des coûts de transport
Difficulté de recrutement de maind'œuvre
Contraintes réglementaires
Enjeux environnementaux
Fiabilité des réseaux de transport
Sécurité des marchandises
Evolution des technologies
Manque de solutions intermodales
Difficultés de recrutement de cadres qualifiés
Autre 0 %
10 %
>>Méthodologie
20 %
30 %
40 %
50 %
60 %
70 %
80 %
90 %
100 %
Taux de réponse : 47 %
>>Questionnaire Le questionnaire soumis aux entreprises est quasiment identique à celui utilisé pour l’étude sur les implantations 1996-2001. Il s’agit d’un questionnaire délibérément limité à une douzaine de questions, la plupart de type fermé, afin de faciliter les réponses et le traitement final.
>>Identification des implantations à interroger Les implantations ont été identifiées sur la base d’un fichier fourni par la DRE (base SITADEL) listant les permis de construire délivrés pour les bâtiments de type « local industriel » au cours de la période concernée. Cette liste a été affinée en sélectionnant uniquement les implantations exerçant une activité logistique. Ce travail a été effectué en collaboration avec l’Alliance logistique, et notamment grâce : • aux données recueillies auprès des aménageurs (Parc Industriel de la Plaine de l’Ain, EPIDA) • aux données recueillies auprès des d’investisseurs (Sogaris, PRD) • aux informations parues dans la presse spécialisée (BREF Rhône-Alpes, Les Echos, Logistique Magazine, …)
>>Modalités de l’enquête Le questionnaire a été adressé à 74 implantations logistiques. Le nombre d’implantations est supérieur au nombre d’entreprises, sachant que certaines entreprises ont effectué plusieurs implantations. Le questionnaire a été envoyé par courrier aux entreprises concernées le 16 mai 2007. Ce courrier a été adressé à des personnes ciblées au sein de chaque entreprise (responsable logistique ou gestionnaire du site). Un très faible nombre de questionnaires a été retourné suite à cet envoi. Un travail important de relance a dû être effectué, principalement par téléphone, mais également er par e-mail. Ces relances ont été réalisées à compter du 1 juin jusque début juillet 2007. • 35 questionnaires ont été recueillis au total, soit un taux de retour de 47 % • 24 entreprises n’ont pas donné suite 15 entreprises ont exprimé leur refus de répondre à l’enquête (par manque d’intérêt ou de temps) Sur plusieurs questionnaires reçus, certaines informations n’ont pas été renseignées. Pour les résultats détaillés ci-avant, le taux de réponse à chaque question est donc précisé.
La RUL tient à remercier pour leur appui l’Alliance Logistique, le Parc Industriel de la Plaine de l’Ain, Sogaris, PRD, le Laboratoire d’Economie des Transports (Université Lyon 2), ainsi que toutes les entreprises qui ont accepté de répondre à cette enquête. Les démarches d’enquête ont été conduites par Mourad Darkaoui (stagiaire)
Publication RUL sur la logistique : Schéma de cohérence logistique en région urbaine de Lyon Pour une stratégie d’accueil ciblée 2005-2020
Pour en savoir plus : Pierrick Arnaud parnaud@regionurbainedelyon.fr
Région Urbaine de Lyon 31, rue Mazenod - 69426 LYON cedex 03 Tél.: 04 78 93 99 69 -Mail: contact@regionurbainedelyon.fr -Site Internet: www.regionurbainedelyon.fr
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