Images économiques des entreprises et des groupes au 1er janvier 2004
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En 2003, 2,7 millions d'entreprises exerçant leur activité sur le territoire français hors agriculture, banques et assurances ont employé 14,5 millions de salariés et dégagé un chiffre d'affaires de 2 911 milliards d'euros, soit une valeur ajoutée brute au coût des facteurs de 770 milliards d'euros. Aujourdhui, la dimension « entreprises » n'est plus suffisante pour analyser le système productif. C'est au niveau du groupe que certains indicateurs économiques sont pertinents, tels la concentration de l'activité. Ainsi, 56 % des salariés des entreprises recensées ici travaillent dans une filiale de groupe. Les groupes réalisent 65 % des investissements, hors apports dus aux restructurations. Images économiques des entreprises et des groupes illustre par des chiffres cette nouvelle dimension d'analyse. Cet Insee Résultats contient : - un ouvrage papier comportant la présentation des sources et quelques données de cadrage sur les entreprises et les groupes, les définitions des variables, les nomenclatures ; - un cédérom contenant l'ensemble des données.

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Langue Français

Extrait

Insee Résultats Images économiques

des entreprises et des groupes
Économie er
N° 23 au 1 janvier 2004
Novembre 2005

Les données essentielles
Synthèse des résultats 2003 ...................................... 3
Principaux indicateurs et évolution de 1998 à 2003.... 9
Compte de résultat et bilan agrégés des entreprises 10
Quelques indicateurs par secteur ............................. 13
Ratios....................................................................... 16
Quelques indicateurs sur les groupes ...................... 18
Comparaisons européennes .................................... 21

Sources et méthodes
L’information sur les entreprises............................... 23ation sur les groupes.................................... 24
Champ de la publication........................................... 25
Définition des principaux ratios et variables.............. 27
Directeur
de la publication Nomenclature économique de synthèse (NES) ........ 29
Jean-Michel Charpin
Institut national
de la statistique
et des études Le cédérom économiques
Présentation du cédérom ......................................... 33
Direction générale
Liste des tableaux du cédérom................................. 3418 boulevard
Adolphe Pinard
75675 Paris cedex 14
Téléphone : 01 41 17 50 50
Fax : 01 41 17 66 66
www.insee.fr


Impression
Jouve

© Insee 2004 er
2 Images économiques des entreprises et des groupes au 1 janvier 2004 Les données essentielles



Synthèse des résultats 2003
En 2003, les 2,70 millions d’entreprises non- Baisse des effectifs salariés
financières recensées ont employé près de
L'emploi salarié recule de plus de 12 000 personnes
14,5 millions de salariés et dégagé un chiffre
en 2003, soit une baisse de près de 0,1 %, ceci
d’affaires de 2 911 milliards d’euros.
après un fort ralentissement de sa croissance en
2002 (+ 0,5 % en 2002 contre + 2,8 % en 2001).
Faible progression de la valeur ajoutée
La diminution des effectifs est générale dans
La valeur ajoutée brute au coût des facteurs des l'industrie (- 2,6 %) et n’est pas compensée par
entreprises non financières atteint 770 milliards la très faible hausse dans les services
d’euros et progresse de 3,1 % par rapport à principalement marchands (+ 0,5 %).
2002 (contre 4,2 % en 2002).
Cette moindre croissance par rapport à 2002 Ralentissement de la croissance
s’explique essentiellement par le ralentissement des frais de personnel
de celle des services aux entreprises (+ 3,7 %
L’excédent brut d'exploitation (EBE) croît plus
en 2003 contre + 5,5 % en 2002) et du
vite (+ 3,9 %) que la valeur ajoutée grâce à la
commerce (+ 3,8 % en 2003 contre + 5,1 % en
faible augmentation des frais de personnel
2002).
(+ 2,8 % en 2003 contre + 4,2 % en 2002).
Le secteur "Education, santé, action sociale"
Mais au final, le partage de la valeur ajoutée
(pour sa partie marchande) est en forte
entre frais de personnel et EBE bouge peu : la
progression depuis 2001 : + 6,6 % en 2001,
part des frais de personnel passe légèrement en
+ 10,1 % en 2002 et + 8,8 % en 2003. Il atteint
dessous de 70 %. Elle est supérieure à 77 %
désormais 5 % de la valeur ajoutée (VA) totale.
dans l’industrie des biens d’équipement, la
Les industries de biens d'équipement et des
construction et les transports. A l’opposé, elle
biens intermédiaires régressent encore par
n’est que de 48,5 % dans le secteur
rapport à 2002 (respectivement de - 0,2 % et
« Education, santé, action sociale » (pour sa
- 1,5 %) .
partie marchande), 48,2 % pour l’énergie et
Au final, les tendances lourdes se confirment : la
31,3 % pour les activités immobilières.
part de l’industrie dans la VA (y compris
Les frais de personnel par salarié augmentent
industries agroalimentaires et énergie) baisse de
dans tous les secteurs, mais le niveau
32 % en 2002 à 31 % en 2003, au bénéfice des
demeure très hétérogène. Avec 64 000 euros
services principalement marchands (commerce,
par salarié, le secteur de l'énergie arrive
transports, activités immobilières, services aux
largement en tête. Ensuite viennent l'industrie
entreprises et aux particuliers) dont la part dans
des biens d'équipement et l'industrie automobile
la VA passe de 56 % à 57 %.
(45 000 euros). Ces trois secteurs assurent
toutefois moins de 10 % de l'emploi total. A
Hausse modérée du chiffre d'affaires
contrario, les services aux particuliers
à l'exportation
(28 000 euros), l’industrie agroalimentaire mais
Le chiffre d'affaires à l'exportation, tous secteurs aussi le commerce ou la construction ont un
marchands confondus hors agriculture, renoue niveau de frais de personnel par salarié parmi
avec la croissance (+ 1,8 %) grâce au secteur les plus faibles (moins de 35 000 euros). Ces
de l'énergie, de l'automobile et du commerce. secteurs emploient près de 42 % des effectifs.
Au niveau global, le taux d'exportation (16,1 % Cette grande diversité des frais de personnel
du chiffre d'affaires), est stable. moyens reflètent, pour une part, les différences
de niveau de qualification de la main d’œuvre.
er
Images économiques des entreprises et des groupes au 1 janvier 2004 3
Répartition de l'activité économique par secteur (en %)

Nombre d'entreprises Effectif salarié Valeur ajoutée Investissement corporel hors apports
35
30
25
20
15
10
5
0
Industrie y c. IAA et Construction Commerce Transports Activités Serv. aux Serv. aux Education, santé,
Energie immobilières entreprises particuliers action sociale


L’investissement reste élevé mais diminue Ce sont également ces quatre secteurs qui
pour la deuxième année consécutive produisent l’effort d’investissement le plus
important avec un taux d’investissement
Depuis 2000, l’investissement corporel hors
(investissement corporel hors apports / valeur
apports, tous secteurs confondus, dépasse
ajoutée) supérieur à la moyenne (17 %).
chaque année 135 milliards d’euros alors qu’il
L'effort d'investissement baisse dans tous les
atteignait en moyenne sur 4 ans à peine
secteurs, sauf pour les transports, l'éducation,
110 milliards entre 1996 et 1999. Il décroît de
santé, action sociale et la construction
0,5 % en 2003 après une baisse de 0,1 % en 2002.
L’intensité capitalistique (immobilisations
Endettement et charges d’intérêts en baisse
corporelles et incorporelles / effectif salarié) est
Le taux d’endettement (dettes financières / total très hétérogène selon les secteurs. Elle culmine à
passif) baisse de 30,5 % en 2002 à 30 % en 1 001 000 euros pour l’énergie (principalement :
2003.Les transports et les activités immobilières l'extraction d'hydrocarbure, l'industrie nucléaire
sont les secteurs les plus endettés (plus de et la production et distribution d'électricité, de
50 %), alors que les industries de biens de gaz et de chaleur) ; elle atteint 992 000 euros
consommation et d’équipement comme la pour les activités immobilières (essentiellement
construction le sont faiblement (moins de 20 %). les activités de locations immobilières) ; elle
Le taux de prélèvement financier (intérêts et chute à 183 000 euros dans l’industrie
charges assimilées / EBE), 32,6 % en moyenne automobile et 170 000 euros dans les transports
en 2003 contre 36,1 % en 2002, est (respectivement troisième et quatrième). Ces
extrêmement dispersé selon les secteurs, il va taux élevés d'intensité capitalistique sont dus à
de 2,5 % pour l'éducation, santé, action sociale des investissements très importants en
à 92,4 % pour les services aux entreprises. équipements et en constructions. Les quatre
Le taux d’intérêt apparent (intérêts et charges premiers secteurs réalisent plus de 40 % de
assimilées / dettes financières) baisse encore un l’investissement corporel hors apports.
peu : de 6,5 % en 2002 à 6,1 % en 2003.
er
4 Images économiques des entreprises et des groupes au 1 janvier 2004 Comparaisons européennes nombre d'entreprises : une sur vingt-cinq
dépend d'un groupe.
En termes de valeur ajoutée, l

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