Dans le cadre du cours SCG-65827 Prsentation de matrise

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Faculté de foresterie et de géomatique Département des sciences géomatiques Direction des programmes d'études supérieures Présentation de maîtrise (SCG-65827) Session Hiver 2007 Le vendredi 20 avril à 14 h au local 0170 du Pavillon Louis-Jacques-Casault 14 hSimon Banville 14 h 45Étienne Dubé 15 h 30Marie-Andrée Lévesque Vous trouverez le résumé de la présentation en annexe. La responsable du cours, Jacynthe Pouliot /cc 2007-04-11

Aspects liés à la résolution des ambiguïtés de phase dans le positionnement ponctuel de précision (PPP) par GNSS (Global Navigation Satellite Systems) Le positionnement par GNSS subit une évolution constante pour répondre aux exigences de précision, d'exactitude, d'accessibilité et de coûts requises par une gamme sans cesse croissante d'utilisateurs. Dans cette optique, le positionnement ponctuel de précision (PPP) permet depuis peu d’atteindre une précision semblable aux techniques différentielles, mais en utilisant un seul récepteur GNSS. L’intégration du PPP dans la majorité des applications courantesest toutefois ralentie, car une période d’initialisation, pouvant atteindre quelques heures pour un récepteur en mouvement, est requise en vue d’obtenir une précision centimétrique. Une des causes de cette situation est la présence de biais de phase et de code, créés lors de la génération des signaux, et se propageant dans l’ambiguïté de phase. De cette façon, on ne peut plus contraindre cette ambiguïté de phase à une valeur entière, ce qui est la clé pour l’obtention rapide d’une précision centimétrique dans les méthodes différentielles. Cette recherche se concentre sur trois aspects majeurs de la résolution des ambiguïtés de phase dans le PPP. D’abord, le bilan d’erreurs résiduelles est évalué, c’est-à-dire que la capacité à corriger chaque source d’erreur susceptible d’affecter la qualité du positionnement est quantifiée. De cette façon, on vérifie si les erreurs non modélisées dépassent le seuil de tolérance admissible pour la résolution des ambiguïtés de phase. Puis, les premiers pas vers un calibrage des biais de phase du récepteur sont réalisés. Ceci est effectué àl’aide d’un simulateur de données GPS permettant de fournir des observations non affectées d’erreurs. On vise ainsi à isoler les biais de phase du récepteur pour tenter de comprendre leur nature et leur comportement. Finalement, une nouvelle méthodologie pour le calibrage des biais de phase des satellites est présentée. Celle-ci adopte une approche cohérente au niveau de la gestion des biais de code, dont la contribution était habituellement ignorée lors des recherches antérieures. Des tests préliminaires ont été menés afin de vérifier la pertinence d’une telle approche et en vue d’orienter les recherches ultérieures. Les valeurs issues du calibrage permettraient de corriger les observations de phase pour retrouver la nature entière des ambiguïtés et réduire la durée d’initialisation. _____________________ _____________________ _____________________ Simon Banville, ÉtudiantRock Santerre, DirecteurMarc Cocard, Codirecteur

« Conception et développement d’un service Web de constitution en temps réel de mini-cubes SOLAP pour clients mobiles » Les applications d’aide à la décision spatiale telles que SOLAP (Spatial OLAP) sont traditionnellement conçues pour les environnements informatiques de bureau, c’est-à-dire sédentaires. Or, certaines situations de prise de décision se déroulent dans un contexte de mobilité :sécurité publique, ressources naturelles, voyages d’affaires, etc. L’adaptation des applications SOLAP aux contextes d’utilisation mobile (sur ordinateur portable, de poche (PDA) et téléphone mobile) pose certains problèmes dus à la nature de ces environnements. Les outils actuels doivent être adaptés pour tenir compte des contraintes techniques reliées aux réseaux sans- fil (Wi-Fi et réseaux radio de téléphonie cellulaire), aux interfaces personnes-machines et aux capacités d’affichage, de stockage et de calcul restreintes de ces dispositifs. Entre autres, les cubes SOLAP actuels dépassent les capacités de stockage des appareils mobiles, comportent des entités spatiales dont les représentations géométriques sont souvent trop complexes pour les affichages graphiques de taille réduite et présentent des données dont la couverture spatiale et temporelle englobe une période et un territoire plus vaste que ce que nécessite l’usage en contexte de mobilité. Ce projet de recherche de maîtrise vise à apporter une solution, basée sur une architecture orientée service (SOA), pour l’adaptation des cubes de données SOLAP aux environnements mobiles. Il s’agit d’un service Web capable de transformer les cubes SOLAP des entrepôts de données géo-décisionnelles en mini-cubes de taille réduite, adaptés aux clients mobiles. Le service permet de sélectionner un sous-ensemble des données, par l’intermédiaire d’opérateurs multidimensionnels (« sliceand dice») et d’analyse spatiale (opérateurs métriques et topologiques), d’appliquer des traitements de simplification géométrique aux membres spatiaux, et finalement de transmettre aux clients ces données, spatiales et descriptives, en format XML. L’utilisation des spécifications XML et de services Web édictées par le W3C, ainsi que des recommandations et normes en géomatique respectivement de l’OGC et de l’ISO, assure l’interopérabilité du service entre systèmes hétérogènes et dans le cadre d’infrastructures de données géospatiales distribuées et réparties. Le service Web de constitution de mini-cubes est réalisé sous forme d’un prototype, développé en langage Java et mettant en œuvre plusieurs technologies, principalementopen source. Cette présentation des travaux de recherche menés durant cette maîtrise fera état des objectifs, de la méthodologie employée, des hypothèses faites, des travaux de conception et de modélisation réalisés, des choix technologiques opérés, de la réalisation d’un prototype, des travaux à venir et des perspectives futures ayant trait au développement de ce service. Une attention particulière sera portée afin de rendre didactique la présentation des nouveaux concepts mis en œuvre dans cette recherche, à savoir les architectures orientées services, les services Web et les applications mobiles géospatiales. Ces recherches ouvrent la voie à la conception et au développement de nouvelles applications géospatiales décisionnelles mobiles telles que des tableaux de bord ubiquitaires ou des services basés sur la localisation (LBS) décisionnels. Étienne DubéThierry Badard,Bédard Yvan Étudiant Directeurde rechercheCodirecteur

Vers une meilleure identification et gestion des risques d’usages inappropriés des données géodécisionnelles Présenté par :Marie-Andrée Levesque, 1 Directeur de recherche :Yvan Bédard , 1 2,1 Codirecteurs :et Rodolphe DevillersMarc Gervais

1 - Centre de recherche en géomatique, Université Laval, Québec 2 – Dpt. de Géographie, Memorial University of Newfoundland L’utilisation croissante de l’information géographique a soulevé d’importantes inquiétudes au cours de la dernière décennie quant aux risques d’usages inappropriés des données spatiales, particulièrement par des usagers profanes ou non experts en référence spatiale. Ces inquiétudes ont récemment augmenté avec l’arrivée de nouvelles technologies simples et rapides, dont la nouvelle catégorie d’outils d’aide à la décision dénommée Spatial OLAP (On-Line Analytical Processing) ou SOLAP. Cette catégorie de logiciels combine à la fois la technologie OLAP largement utilisée dans le domaine de l’informatique décisionnelle avec celle des SIG traditionnels. Les applications SOLAP permettent ainsi d’explorer des données spatiales de façon simple, rapide, interactive et selon différents niveaux de détails. Bien que de telles capacités d’analyse soient essentielles dans un contexte décisionnel, elles ouvrent également la porte à un plus grand nombre d’utilisateurs qui peuvent potentiellement ne pas tenir compte adéquatement des forces, faiblesses et qualités inhérentes aux données analysées. De nouveaux risques de mauvaises utilisations surgissent donc de ces nouvelles capacités si des actions correctrices ne sont pas prises en compte. Enfin, malgré l'existence de solutions pour les applications SIG, celles- ci sont insuffisantes pour les applications géodécisionnelles et des enrichissements doivent être développés. En réponse à cette problématique, ce projet de maîtrise propose une approche générique permettant d’identifier et de gérer des risques d’usages inappropriés des données géodécisionnelles utilisées par les applications SOLAP. Un cadre de référence a ainsi été conçu afin d’aider les concepteurs et développeurs à identifier, pendant le processus de conception et peuplement des cubes de données, certains de ces risques. Ce cadre propose également différentes stratégies de gestion de ceux-ci, dont notamment la communication d’avertissements contextuels aux usagers. Cette méthode est fortement inspirée des méthodes de gestion des risques provenant du domaine de la gestion de projet ainsi que des normes ISO/IEC Guide 51 et ISO-3864. Elle se base également sur les responsabilités civiles des fournisseurs de données, qui consistent principalement à informer, conseiller et émettre des mises en garde aux utilisateurs afin de favoriser une utilisation adéquate des données. Bien que la démarche proposée ait spécialement été conçue pour les systèmes décisionnels SOLAP, les principes énoncés pourraient éventuellement être transposés aux systèmes non-décisionnels (SIG). Marie-Andrée LévesqueYvan BédardMarc GervaisRodolphe Devillers Étudiante DirecteurCodirecteur Codirecteur