ÉTUDE NATIONALE SUR LE PROCESSUS DE DEMARRAGE D’ENTREPRISE
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ÉTUDE NATIONALE SUR LE PROCESSUS DE DEMARRAGE D’ENTREPRISE

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ÉTUDE SUR LE PROCESSUS DE DÉMARRAGE D’UNE ENTREPRISE AU CANADAÉTUDE SUR LE PROCESSUS DE DÉMARRAGE D’UNE ENTREPRISE AU CANADASOMMAIRE DES PRINCIPAUX RÉSULTATSAUTOMNE 2002Depuis le printemps 2000, une série d’entrevues ont Au total, plus de 21 000 ménages provenant deété réalisées avec des entrepreneurs naissants à toutes les provinces du Canada furent interrogés.travers le Canada, afin de suivre l’évolution du Ainsi, 1,8% des ménages ont dit être activementdémarrage de leur entreprise dans le but d’identifier impliqués dans le démarrage d’une entreprise, soitles facteurs permettant de franchir avec succès ou une personne seule ou avec d’autres. Le tableaunon les premières étapes du processus suivant présente des informations supplémentaires,entrepreneurial. basées sur un sous-échantillon de 1549 ménages. Le projet fait partie d’un programme de recherche Tableau 1: Estimation des incidences pourinternational (Entrepreneurial Research Consortium) différentes catégories de personnes et de ménagesmis sur pied par un Catégories % de ménages MargePlus de 100groupe d’universitaires où on en d’erreurentrepreneurs onten 1996. Son principal retrouveété suivis dans leobjectif étant de mieux Entrepreneurs ou cadre de l’étude aucomprendre le intrapreneurs en phase de cours des troisprocessus de création démarrage (actif et futur 1.8 % (0.2%)dernières années.des entreprises, en propriétaire) tentant d’identifier les Propriétaires d’entreprise 11.7 % (1 ...

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Langue Français

Extrait

1
Depuis le printemps 2000, une série d’entrevues ont
été réalisées avec des entrepreneurs naissants à
travers le Canada, afin de suivre l’évolution du
démarrage de leur entreprise dans le but d’identifier
les facteurs permettant de franchir avec succès ou
non
les
premières
étapes
du
processus
entrepreneurial.
Le projet fait partie d’un programme de recherche
international (
Entrepreneurial Research Consortium)
mis sur pied par un
groupe
d’universitaires
en 1996. Son principal
objectif étant de mieux
comprendre
le
processus de création
des
entreprises,
en
tentant d’identifier les
facteurs de succès et d’échec au cours des
premières étapes du démarrage.
Pour réaliser l’étude, on a constitué un échantillon
représentatif
d’entrepreneurs
et
d’intrapreneurs
canadiens. Cette étape fut confiée à la firme
nationale
SOM, recherches et sondages
, à l’hiver
2000.
Au total, plus de 21 000 ménages provenant de
toutes les provinces du Canada furent interrogés.
Ainsi, 1,8% des ménages ont dit être activement
impliqués dans le démarrage d’une entreprise, soit
une personne seule ou avec d’autres. Le tableau
suivant présente des informations supplémentaires,
basées sur un sous-échantillon de 1549 ménages.
Tableau 1: Estimation des incidences pour
différentes catégories de personnes et de ménages
Catégories
% de ménages
où on en
retrouve
Marge
d’erreur
Entrepreneurs ou
intrapreneurs en phase de
démarrage (actif et futur
propriétaire)
1.8 %
(0.2%)
Propriétaires d’entreprise
11.7 %
(1.6%)
Ont déjà tenté de démarrer
une entreprise mais ont
abandonné
5.3 %
(1.1%)
Ont déjà possédé une
entreprise
9.4 %
(1.5%)
Ont déjà investi dans une
entreprise en démarrage
2.0 %
(0.7%)
À partir de l’échantillon d’entrepreneurs naissants
recruté par
SOM, recherches et sondages
, ceux
ayant accepté de participer à l’étude ont été rejoints
par téléphone. Au total, plus de 100 répondants ont
été suivis au cours des 3 dernières années.
ÉTUDE SUR LE PROCESSUS DE DÉMARRAGE D’UNE ENTREPRISE AU CANADA
SOMMAIRE DES PRINCIPAUX RÉSULTATS
AUTOMNE 2002
Plus de 100
entrepreneurs ont
été suivis dans le
cadre de l’étude au
cours des trois
dernières années.
Selon les résultats, 1,8% de la population
canadienne tente présentement de démarrer
une entreprise.
2
QUI SONT LES ENTREPRENEURS NAISSANTS
CANADIENS?
En moyenne, les entrepreneurs naissants canadiens
sont âgés de 41.5 ans, la plupart étant des hommes
(67% d’hommes, 33% de femmes) de race blanche
et anglophones à 70%.
Le tableau 2 présente l’occupation principale des
propriétaires-fondateurs.
De
façon
générale,
les
deux
secteurs
dominants sont
Ventes et services
et
Affaires, finances et administration,
les autres étant répartis dans diverses
catégories d’emploi. Dans plusieurs
cas, les équipes de démarrage sont formées de
gens de domaines complémentaires.
Tableau 2: Occupation principale des propriétaires
Occupation
principale
Répondant
2
eme
propriétaire
Ventes et services
15,5%
15,4%
Affaires, finances et
administration
13,2%
21,1%
Sciences naturelles
et appliquées
10,1%
5,8%
Arts, culture et loisirs
10,1%
7,7%
Autres
51,1%
50%
Plus de la moitié des entrepreneurs interrogés
n’avait aucune expérience dans le démarrage d’une
entreprise avant de se lancer dans leur projet.
Environ 20% d’entre eux avait déjà démarré ou aidé
à démarrer une entreprise avant le présent projet.
Leurs plus proches partenaires ont, dans 28% des
cas, de l’expérience en démarrage d’entreprises.
Pour près de 65%, ils ont pensé à leur idée
d’entreprise pendant une période allant jusqu’à trois
ans.
Leurs motivations à se lancer en affaires
Les trois principaux éléments qui ont amené les
répondants à se lancer en affaires sont : par passion
pour le domaine (22%), pour améliorer leur situation
financière (21%) et pour devenir leur propre patron
(13%). Lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils feraient
de leur temps et argent s’ils ne travaillaient pas sur
leur projet, la plupart ont répondu qu’ils
travaillaient pour quelqu’un d’autre (46%).
Cependant, 22% ont mentionné qu’ils
consacreraient plus de temps à leur
famille ou encore à leur passe-temps.
Être entrepreneur n’est pas toujours facile.
Quand les gens prennent la décision de se lancer en
affaires, ils le font pour certaines raisons. Par
ailleurs, il est intéressant de voir que l’ensemble des
répondants partage les désirs suivants :
™
Avoir une plus grande liberté dans leur travail.
™
Obtenir plus de flexibilité dans leur vie
personnelle et familiale.
™
Relever un défi.
La plupart des répondants pensent qu’en travaillant
fort, ils peuvent réussir à démarrer leur entreprise.
Cependant,
si
cette
idée
d’entreprise
ne
se
concrétise pas à terme, ils iront travailler pour
quelqu’un d’autre.
Les problèmes les plus souvent rencontrés au cours
du démarrage sont, d’une part, maintenir un
équilibre entre le temps consacré à leur vie
personnelle et familiale et à leur vie professionnelle
et, d’autre part, le manque de personnes qui
peuvent apporter conseils et supports.
Les entrepreneurs
canadiens sont des
hommes de race
blanche, anglophones
et âgés entre 40-45
3
QUELS TYPES D’ENTREPRISES DÉMARRENT-
ILS?
Le secteur d’activité de l’entreprise influence en
partie le processus de démarrage de l’entreprise.
Par
exemple,
les
entreprises
du
secteur
technologique ont besoin de plus de temps pour
développer leur produit; aussi, les entreprises
manufacturières nécessitent en général plus de
main-d’oeuvre.
Les
entrepreneurs
canadiens
démarrent
leur
entreprise
dans
les
secteurs
suivants :
38%
14%
19%
29%
Services aux
particuliers
C
o
m
m
e
rce de
détail
C onseils aux
entreprises
Autre
Figure 1: Secteurs d’activité des entreprises
La plupart des entrepreneurs interrogés sont seuls
dans le démarrage de l’entreprise (près de 57%). Le
reste
étant
organisé
en
partenariat
ou
en
compagnie.
Plus de 85% des répondants ont créé une nouvelle
entreprise de toutes pièces, soit seuls ou en équipe.
Ainsi, près de la moitié des répondants ont démarré
leur entreprise seuls, l’autre moitié étant répartie
également
entre
répondant
et
conjoint »
et
« répondant et autres personnes ».
Le nombre
moyen de propriétaires est 1,5. En général (60%),
l’entreprise est située dans la résidence du ou des
propriétaires, ou dans une propriété personnelle.
Les ventes espérées pour la première année
d’opération sont en moyenne de 60 000$, et de 120
000$ après cinq ans. Pour ce qui est des ressources
humaines,
les
entreprises
ne
prévoient
pas
embaucher de personnel au début , peut-être un ou
deux employés après cinq ans.
La grande majorité des entrepreneurs qui ont
participé à cette étude
désirent que l’entreprise
conserve une taille qui leur permettra de la gérer
eux-mêmes ou avec quelques employés clés.
En réalité, les résultats recueillis suggèrent que la
plupart des personnes tentant de démarrer une
entreprise poursuivent plutôt des ambitions de
travailleurs autonomes que des objectifs de forte
croissance, que recherchent habituellement les
entrepreneurs établis.
QUE FONT-ILS POUR ARRIVER À METTRE SUR
PIED L’ENTREPRISE?
Temps
Les entrepreneurs naissants travaillent en moyenne
30 heures/semaine sur le démarrage de leur
entreprise; par contre, 40% disent travailler moins de
20 heures/semaine sur le projet.
Les entrepreneurs naissants investissent
personnellement dans leur entreprise, mais
les montants ne dépassent pas les 10 000$.
Dans les faits, les entrepreneurs naissants
poursuivent plutôt des ambitions de
travailleurs autonomes que des objectifs de
4
Planification
Près de 37% des répondants ont rédigé un plan
d’affaires, alors que pour 27% la rédaction est
toujours en cours. Pour la plupart (63%), des efforts
promotionnels et de marketing ont été faits ainsi que
des contacts établis avec des clients potentiels
(81%);
78%
ont
commencé
à
faire
l’achat
d’inventaire et de matériel, et 50% ont fait des
achats majeurs. La moitié des répondants ont
préparé des états financiers prévisionnels.
Investissements
Lorsque nous les avons contactés en 2000, près de
la moitié des répondants étaient en train d’épargner
pour investir dans le projet. La plupart ont d’ailleurs
investi personnellement dans l’entreprise (83%);
pour la majorité, le montant investi ne dépassait pas
10 000$.
Comme source alternative de financement, les
banques et les investisseurs privés sont souvent
favorisés.
Tableau 3: Distribution des réponses à la question “Avez-
vous fait des démarches auprès d’institutions financières
ou
d’autres
personnes/entreprises
afin
d’obtenir
du
financement?”
Réponses
Fréquences
Oui, complétées
46%
Oui, en progression
9%
Non, mais prévoit le faire
41%
Non
4%
CES ENTREPRISES SONT-ELLES
OPÉRATIONNELLES APRÈS DEUX ANS?
Deux ans après la première entrevue, plusieurs
répondants sont toujours en train de travailler à
rendre leur entreprise opérationnelle.
Ceux qui ont abandonné le projet
Après la première année, près de 14% des
répondants
avaient
abandonné
leur
projet
d’entreprise. Après deux ans, le pourcentage de
projets abandonnés avaient atteint 34%.
Plusieurs raisons peuvent amener quelqu’un à
renoncer à se lancer en affaires. Le tableau suivant
présente les raisons personnelles identifiées comme
étant importantes dans la décision d’abandonner le
projet.
Tableau 4: Raisons personnelles ayant mené à l’abandon.
Raisons personnelles
%
Nouvel emploi
76
Trouver un meilleur équilibre entre le
travail et les autres aspects de sa vie
67
Demandait trop de travail et trop de
temps
45
Perdait trop d’argent/ plus d’intérêt
31
Démarrer une nouvelle entreprise
16
Cependant, deux facteurs particuliers de l’abandon
du projet ressortent clairement, soient:
™
Les difficultés financières
™
Le manque de temps
Les problèmes rencontrés lors du démarrage d’une
entreprise
peuvent
rendre le processus
très
difficile.
Les
répondants
avaient
identifié
des
problèmes
qu’ils
croyaient
avoir
à
rencontrer en cours de route:
™
Le marketing, attirer de la clientèle
™
Les problèmes financiers
Plus de 40% de ceux
qui ont abandonné
leur projet ne veulent
plus s’impliquer
dans un autre
démarrage.
5
S’ils étaient à nouveau impliqués dans le démarrage
d’une entreprise, 64% d’entre eux affirment qu’il
serait plus facile d’identifier les problèmes potentiels.
Deux types de problèmes seraient particulièrement
mieux reconnus :
™
La planification
™
La finance
Plus de 40% des répondants ayant abandonné leur
projet d’entreprise disent ne plus vouloir être
impliqués
dans
un
démarrage
d’entreprise
à
nouveau, alors que 44% le seraient sous les bonnes
conditions, soient :
™
Une meilleure situation financière
™
Une meilleure opportunité d’affaires
Environ 40% se lanceraient à nouveau dans un
démarrage
pour
obtenir
une
meilleure situation financière. Par
ailleurs, ceux qui ont abandonné
leur projet d’entreprise donnent
les conseils suivants aux futurs
entrepreneurs : il est plus facile de
démarrer dans un domaine où on a de l’expérience.
De plus, il faut obtenir toute l’information nécessaire
AVANT de commencer à travailler sur le projet. Il est
aussi plus prudent de planifier un montant d’argent
plus élevé que celui qui semble requis. Enfin,
environ 15% affirment que le démarrage d’entreprise
est tout simplement trop difficile.
Ceux qui ont mis le projet au repos
Certains entrepreneurs ne mettent plus d’effort sur le
projet
présentement,
sans
toutefois
l’avoir
abandonné. Le tableau 5 présente les raisons
évoquées par les répondants.
Tableau 5: Raisons majeures de la mise au repos.
Raisons
%
Manque de temps
39%
Raisons personnelles (santé…)
17%
Contexte économique
17%
Besoin d’une clientèle plus grande
11%
Problèmes financiers
6%
Puisque 75% d’entre eux travaillent à temps plein
pour quelqu’un d’autre, il est facile de comprendre
pourquoi ils ont peu de temps à accorder à leur
projet. De plus, 26% ont commencé à travailler sur
un autre projet d’entreprise. Tout compte fait, ils
disent
avoir
besoin
d’environ
deux
mois
supplémentaires à temps plein pour démarrer
l’entreprise.
Les raisons qui les amèneraient à abandonner
complètement le projet sont
un nouvel
emploi
ou
encore
une
nouvelle
opportunité d’affaires.
Bien
qu’ils
n’aient
pas
totalement
abandonné le projet, 68% donnent
moins de 25% de chances de rendre le
projet opérationnel un jour.
Ceux qui tentent toujours de mettre sur pied
Ceux
qui
tentent
toujours
le
démarrage
de
l’entreprise devront régler les points suivants avant
qu’elle soit sur pied :
™
Le marketing ; obtenir plus de clientèle (63%)
™
Les problèmes financiers (18%)
™
Le recrutement de la main d’oeuvre qualifiée
(18%)
Ceux-ci sont plus confiants de démarrer un jour
l’entreprise puisque 75% d’entre eux évaluent les
chances de succès entre 76% et 100%.
Ceux qui ont mis le projet au
repos donnent seulement
25% de chances au projet de
devenir un jour une
entreprise.
6
Quelques répondants ont affirmé que les problèmes
financiers constituaient un obstacle au succès du
démarrage, alors que pour 33% de ceux-ci, aucun
investissement supplémentaire ne sera nécessaire;
cependant, un autre 33% disent avoir besoin de
moins de 5000$ et 22% entre 5000$ et 25 000$.
Ceux qui ont réussi à démarrer l’entreprise
De tous les répondants ayant complété l’entrevue
initiale
en
2000,
33%
ont
des
entreprises
opérationnelles après deux ans.
La plupart de ces entreprises sont des propriétés
individuelles. Les autres partagent l’actionnariat
avec un conjoint ou avec d’autres personnes; près
de 80% de ces entreprises sont situées dans une
résidence ou une propriété personnelle.
Seulement
18%
des
entreprises
sont
incorporées et 13% sont
organisées
en
partenariat; les autres
sont
des
entreprises
individuelles.
Pour
la
grande majorité de celles-ci, il s’agit d’une nouvelle
entité créée en totalité par un individu ou une
équipe.
Activités de planification
Près de la moitié des répondants ont préparé un
plan d’affaires formel, alors que 54% ont mentionné
avoir des plans informels, qui ne sont pas écrits. En
ce qui concerne la planification financière, 44% ont
préparé des états financiers prévisionnels (état des
résultats,
prévisions
de
trésorerie,
analyses
d’équilibre budgétaire). En moyenne, ils ont fait cette
planification au cours des 24 derniers mois.
Activités de démarrage
Pour 80% des répondants, l’établissement de
l’entreprise est passé par les activités suivantes: des
efforts marketing et de promotion, des contacts avec
des clients potentiels ou
l’obtention d’information
sur la concurrence et
finalement des achats
de matières premières,
d’inventaire
et
de
fourniture. Cependant, la plupart n’ont pas eu à faire
d’acquisitions majeures (1500$ et plus). Ceci peut
s’expliquer par la nature des entreprises, soient des
entreprises de services ne nécessitant généralement
pas d’investissements majeurs, tels que l’acquisition
d’un immeuble.
La clientèle de l’entreprise
Après une année d’opération, les ventes sont en
moyenne de 30 000$. Le type de clientèle varie en
fonction de l’entreprise: certaines ont quelques
clients majeurs et d’autres, plusieurs petits clients.
En général, les trois principaux clients comptent
pour 21% des ventes de l’entreprise.
Le marché est surtout local compte tenu des
secteurs d’activités (voir figure 1)
dans lesquels
oeuvrent les entreprises.
Les répondants ont évalué le taux de croissance du
marché à 8%; cependant, la plupart ont eu de la
difficulté à en faire l’estimation.
Concurrence de l’entreprise
Selon 50% des répondants, la concurrence est
modérée; les trois principaux concurrents occupent
près de 50% du marché.
Les avantages concurrentiels perçus sont :
Les entreprises
opérationnelles ont
un marché
principalement
local.
80% des entreprises
opérationnelles sont
situées dans une
résidence ou une
propriété
personnelle.
7
™
La qualité
™
Le service personnalisé
™
L’innovation
En termes de compétitivité, les facteurs qui semblent
les plus importants pour les répondants sont:
™
La qualité
™
La clientèle nouvelle
™
Les prix
™
L’expertise technique
™
Les produits attrayants
™
La localisation
Ressources humaines
La majorité (67%) des entreprises n’ont pas recruté
d’employés ou de gestionnaires, et seulement 16%
ont l’intention de le faire. En moyenne, celles qui ont
embauché comptent 5 employés à temps plein, et
près de 4 employés à temps partiel; ainsi, 24% des
entreprises ont commencé à payer de l’assurance-
emploi.
Temps et argent investis
Bien que les entrepreneurs disent travailler en
moyenne
37
heures/semaine
dans
l’entreprise, seulement 30% d’entre eux
considèrent y travailler à temps plein.
Par ailleurs, 30% disent travailler à
temps plein pour quelqu’un d’autre.
Depuis
les
touts
débuts,
les
entrepreneurs auraient investi environ
1500 heures dans le démarrage de leur entreprise.
La moitié des entrepreneurs mentionnent avoir
terminé
d’épargner
pour
leur
entreprise;
l’investissement moyen des entrepreneurs est de
5000$, dont 3000$ sont généralement considérés
comme un prêt.
Les partenaires dans le projet ont investi en
moyenne 2500$. Certains entrepreneurs (26%) ont
fait des démarches auprès d’institutions financières
ou d’investisseurs particuliers. Peu d’entre eux ont
utilisé une carte de crédit ou ouvert un compte chez
un fournisseur.
La situation des entrepreneurs
Les entrepreneurs qui ont réussi à établir leur
entreprise auraient subi une diminution de leurs
revenus au cours des années couvertes par l’étude
(2000 à 2002).
De plus, environ 20% des répondants ne tirent
aucun salaire ou profit de l’entreprise; de ceux qui
l’ont fait, les salaires/profits ne représentent que
30% des revenus du ménage.
EN RÉSUMÉ
Les
résultats
tentent
à
montrer
que
les
entrepreneurs naissants canadiens sont plutôt des
travailleurs autonomes. Le portrait type serait un
homme dans la quarantaine, de classe moyenne,
ayant une expérience dans le secteur de
l’entreprise.
Les entreprises démarrées
oeuvrent principalement dans le secteur
des services. Malgré le fait que ces
entreprises
n’ont
pas
nécessité
d’investissements majeurs, ça ne signifie
pas qu’aucun problème financier n’ait été
rencontré. En terme de marketing, le plus
difficile
est
de
développer
une
clientèle.
Habituellement, les entreprises sont gérées par les
propriétaires eux-mêmes, de façon plus ou moins
formelle.
Après 1 an ou 2 d’effort, seulement le tiers des
répondants avaient réussi à mettre sur pied
l’entreprise.
Bien qu’ils opèrent
leur entreprise,
seulement 30% des
entrepreneurs
considèrent y
travailler à temps
8
Au bout de 24 mois, un autre tiers avait totalement
abandonné le projet, alors que 15% travaillaient
toujours activement au démarrage, et la même
proportion avaient mis temporairement le projet au
repos.
Équipe de Recherche
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à joindre l’un des membres de l’équipe de recherche.
PROFESSEUR YVON GASSE, PH.D.,
Centre d’entrepreneuriat et de PME
Faculté des sciences de l'administration, Université Laval, Sainte-Foy, PQ, Canada G1K 7P4 Tel.: 418 656
7960, Fax: 418 656 2624,
yvon.gasse@mng.ulaval.ca
PROFESSEUR TERESA V. MENZIES, PH.D.,
Faculty of Business, Brock University, St. Catharines, Ontario, Canada L2S 3A1
Tel: 905 688 5550 x 4118, Fax: 905 984 4188,
tmenzies@brocku.ca
PROFESSEUR MONICA DIOCHON, PH.D.,
Department of Business Administration, St-Francis Xavier University, Antigonish, Nova Scotia, Canada B2G
2W5 Tel: 902 867 5412, Fax: 902 867 5385,
mdiochon@stfx.ca
MARIPIER TREMBLAY, MBA
Centre d’entrepreneuriat et de PME
Faculté des sciences de l’administration, Université Laval, Sainte-Foy, PQ, Canada G1K 7P4
Tel. : 418 656 2490, Fax : 418 656 2624,
maripier.tremblay@fsa.ulaval.ca
Nos remerciements les plus sincères aux répondants
qui ont participé à notre étude.
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