En Languedoc-Roussillon, les dépenses en faveur de la recherche se concentrent essentiellement autour de la recherche publique. Pour celle-ci, la région se situe dans le peloton de tête après 1'lle-deFrance, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes. A l'inverse, pour la recherche en entreprise, orientée surtout vers l'industrie pharmaceutique, le Languedoc-Roussillon souffre d'un retard important par rapport aux autres régions. Mais cet écart tend à se réduire au cours des dernières années, tant en nombre de chercheurs qu'en terme de dépense. L'emploi salarié, généré par les activités de recherche, représente 1 % de l'emploi salarié régional. Il a augmenté plus rapidement dans la région qu'en France métropolitaine depuis 1990. A l'inverse, le nombre de chercheurs évolue moins favorablement entre 1990 et 1993 que dans la majorité des régions. La prépondérance du pôle universitaire, scientifique et technique de Montpellier est marquée, même si certains centres de recherche existent à Nîmes, Alès et Perpignan.