Répertoire des entreprises contrôlées majoritairement par l État au 31 décembre 2004
39 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Répertoire des entreprises contrôlées majoritairement par l'État au 31 décembre 2004

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
39 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Fin 2004, l'État contrôle un peu moins de 1 300 entreprises françaises, qui emploient ensemble 0,9 million de salariés. Ce sont environ 200 entreprises de moins qu'en 2003, en partie à la suite des privatisations de France Télécom, d'Air France et de la Société Nationale Immobilière. En France, les entreprises publiques emploient 4 % des salariés. Cet Insee Résultats contient un cédérom comportant les listes annuelles des entreprises du RECME, depuis 1994. Outre la raison sociale et le noméro SIREN, ces listes fournissent l'adresse, le code d'activité principale et la catégorie juridique de chaque entreprise

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 51
Langue Français

Extrait

Insee Résultats Répertoire des entreprises

contrôlées majoritairement
Économie
N° 24 par l’État
Novembre 2005
au 31 décembre 2004
Isabelle Gandin
Les données essentielles
Les entreprises publiques en 2004............................. 3
Liste des entreprises
contrôlées directement par l’État .............................. 12
Diffusion du répertoire .............................................. 14
Liste alphabétique des entreprises du répertoire
au 31 décembre 2004 14

Sources et méthodes
Nomenclature d'activités française
et nomenclature des catégories juridiques ............... 37
Bibliographie ............................................................ 38Directeur
de la publication
Jean-Michel Charpin

Institut national
de la statistique Le cédérom
et des études
économiques
Contenu et présentation du cédérom ....................... 39
Direction générale
18 boulevard
Adolphe Pinard
75675 Paris cedex 14
Téléphone : 01 41 17 50 50
Fax : 01 41 17 66 66
www.insee.fr



Impression
Jouve

© Insee 2005 2
INSEE - RECME : Répertoire des entreprises contrôlées majoritairement par l'État au 31/12/2004 3
Les données essentielles
Les entreprises publiques en 2004


Fin 2004, les entreprises du secteur public employaient 914 000 salariés
contre 1 132 000 un an auparavant. Cette diminution résulte en partie des
privatisations de trois entreprises et de leurs filiales : France Télécom, Air
France et la Société Nationale Immobilière. Près de 170 entreprises sont
ainsi passées du secteur public au secteur privé.
L’État contrôle majoritairement un peu moins de 1 300 entreprises
françaises qui emploient environ 4 % de l’effectif salarié total.

À la fin de l’année 2004, l’État contrôle Les autres sorties correspondent à des
majoritairement, directement ou indirectement, transferts par respiration (1), lorsqu’une
1 288 entreprises, en détenant plus de la moitié entreprise appartenant au secteur public ne
de leur capital (résultats provisoires - cf. tableau cède qu’une ou quelques-unes de ses filiales à
p. 4). des investisseurs privés. Ces sorties affectent,
en 2004, 13 300 salariés, soit 6% des effectifs
Le nombre d’entreprises appartenant au secteur touchés par une privatisation.
public ne cesse de baisser. La baisse
enregistrée en 2004 (-203) est proche de celle À l’inverse, un peu plus d’une centaine de
observée l’année précédente (-176). Mais sa sociétés entrent dans le secteur public en
répercussion sur les transferts d’emploi du 2004.
secteur public vers le secteur privé est plus Le passage du secteur privé vers l'État fait
importante. L’emploi dans le secteur public souvent suite à l’achat de certaines sociétés par
diminue de 218 300 personnes en passant de des grands groupes.
1 132 500 à 914 200 salariés (chiffres
provisoires). Au total, la centaine d’« entrées » augmentent
les effectifs salariés des entreprises publiques
L’influence de l’État est plus large que la seule d’environ 9 000 personnes.
détention majoritaire de ces 1 300 entreprises.
En effet, l’État est également présent dans le Le nombre d’entreprises et de salariés
capital d’environ 1 000 autres entreprises, mais « entrants» et « sortants » du secteur public
de façon minoritaire. intègre aussi des opérations liées à la
restructuration d’un groupe. Par exemple, Le
Plusieurs groupes privatisés en 2004 groupe Autoroutes et Tunnel du Mont-Blanc
(ATMB) a subi une restructuration qui s’est
De nombreux échanges d’entreprises entre traduite par la disparition de la « Société de
secteurs privé et public ont marqué Gestion de l’Autoroute Blanche » et l’intégration
significativement l’année 2004. de ses effectifs au sein de sa maison mère
ATMB. Cette opération, neutre en termes
d’effectifs, se traduit, dans le tableau de la page Plus de 300 sociétés ont quitté la sphère des
4, par une diminution des effectifs de 300 liée à entreprises publiques du fait de la vente de
la cessation d’une entreprise sous contrôle filiales ou par cessation d’activité.
public et par une augmentation des effectifs de Ces transferts ont concerné au total 215 200
300 dans les entreprises pérennes. salariés et se sont faits principalement par la
privatisation d’un groupe dans son ensemble.
C’est le cas de France Télécom, d’Air France et
de la Société Nationale Immobilière. Ces
______________________ privatisations touchent près de 170 entreprises
et 201 900 salariés qui passent ainsi du public 1. Il peut aussi y avoir des entrées dans le champ par
vers le privé. respiration.

INSEE - RECME : Répertoire des entreprises contrôlées majoritairement par l'État au 31/12/2004 4
Une enquête pour définir
le « groupe État »

Par ailleurs, une tête de groupe est une personne Les données présentées ici sont issues du
morale qui n’est détenue majoritairement par aucun traitement du Répertoire des entreprises
de ses actionnaires. Cette définition exclut les contrôlées majoritairement par l'État (RECME).
"groupes" rassemblant plusieurs entreprises ayant Le décret n° 84-966 du 22 octobre 1984 paru au
un actionnaire majoritaire qui soit une personne journal officiel n° 263 du 28 octobre 1984 institue le
physique. Éventuellement, les prises de décision RECME et charge l’Insee de sa réalisation. Une
peuvent être déconcentrées en plusieurs sous-enquête, effectuée chaque année depuis 1984,
groupes relativement indépendants, mais la tête de permet de recenser les entreprises françaises
groupe, par le biais de ses droits de vote, exerce le contrôlées directement ou indirectement par l'État,
contrôle ultime sur l'ensemble du groupe. Dans le c'est-à-dire les entreprises où l'État a le pouvoir de
cas des groupes publics, la tête de groupe est nommer la majorité des membres des organes de
contrôlée, éventuellement indirectement, par l'État. direction.
L'ensemble des entreprises publiques forment donc
un "groupe État". Une participation désigne la détention en nom
propre (directe) d'actions ou de parts sociales d'une
Rang de contrôle autre société. Lorsque la part des droits de vote
Le groupe est constitué de la tête de groupe et de associés à ces actions dépasse 50 %, on parle de
ses filiales. On distingue les filiales directes contrôle direct sur la participation. Lorsque les
(entreprises de rang 1) où la tête de groupe contrôle droits détenus directement sont insuffisants pour
directement plus de 50 % des droits de vote, des assurer le contrôle, mais qu'additionnés avec ceux
sous-filiales (entreprises de rang supérieur ou égal d'entreprises contrôlées, ils permettent la prise de
à 2). Le rang de contrôle se définit de proche en contrôle effective, on parle de contrôle indirect.
proche. Ainsi les filiales de rang n sont des sous-Ces définitions ne recoupent pas exactement celles
filiales dont les actionnaires de rang inférieur ou des comptables. Ceux-ci distinguent les filiales qui
égal à n-2 ne dépassent pas la barre des 50 % et où correspondent à la notion de contrôle direct, les
participations qui désignent uniquement des les actionnaires de rang n-1 apportent le
complément nécessaire au franchissement du seuil. entreprises où il n'y a pas de contrôle direct (mais
Dans cet ouvrage, le rang de contrôle des qui sont peut-être contrôlées indirectement) et enfin
entreprises publiques est défini par rapport au les placements qui sont des investissements
"Groupe État" et non par rapport à la tête de groupe motivés par des considérations purement
financières. public.

L'influence d'une tête de groupe ne se limite pas à Un groupe est un ensemble de personnes morales
ses seules filiales. En effet, le groupe peut détenir dépendant par des relations patrimoniales d'une
également une influence minoritaire dans d'autres entreprise, qui n'est pas elle-même contrôlée par
entreprises (si cette influence &

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents