Resume etude 23 02 05
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CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE LA GUYANE Place de l’Esplanade - B.P 49 - 97321 Cayenne Cedex 05.94.29.96.58 - 05.94.29.96.59 RESTITUTION DE L’ETUDE STRATEGIQUE SUR LA FILIERE PECHE EN GUYANE Résumé de la présentation de l’étude stratégique pêche - Février 2005 Monsieur Yan GIRON – Cabinet ARMERIS En préalable, il nous paraît essentiel de rappeler que le rôle de l'action publique est de soutenir une dynamique privée existante, responsable et professionnalisée. Cela nécessite donc un positionnement clair et des responsabilités clairement définies. En ce qui concerne la profession en général : Il n’y pas de capacité de portage de projet, qu’elle soit individuelle (accompagnement) ou collective (représentation professionnelle). Quels que soient les projets voulus par la profession, elle n’a pas la capacité de les gérer opérationnellement au quotidien. Ce qui témoigne globalement d’une approche plutôt prospective qu’opérationnelle. Ce qui explique le faible taux d’utilisation à mi-parcours du DocUP, avant la redistribution des fonds pratiquée en année 2004. La conséquence est que quelles que soient les volontés affichées, et malgré l’engagement financier de projets, le secteur n’a pas la capacité de pouvoir s’adapter à ses évolutions futures. Et ceci, dans un contexte où les subventions européennes directes à la construction et à la modernisation sont amenées à disparaître. Cette capacité d'adaptation ne peut venir ...

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Langue Français

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CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE LA GUYANE
Place de l’Esplanade - B.P 49 - 97321 Cayenne Cedex
05.94.29.96.58 - 05.94.29.96.59
RESTITUTION DE L’ETUDE STRATEGIQUE
SUR LA FILIERE PECHE EN GUYANE
Résumé de la présentation de l’étude stratégique pêche - Février 2005
Monsieur Yan GIRON – Cabinet ARMERIS
En préalable, il nous paraît essentiel de rappeler que le rôle de l'action publique est de
soutenir une dynamique privée existante, responsable et professionnalisée. Cela nécessite
donc un positionnement clair et des responsabilités clairement définies.
En ce qui concerne la profession en général :
Il n’y pas de capacité de portage de projet, qu’elle soit individuelle (accompagnement) ou
collective (représentation professionnelle). Quels que soient les projets voulus par la
profession, elle n’a pas la capacité de les gérer opérationnellement au quotidien. Ce qui
témoigne globalement d’une approche plutôt prospective qu’opérationnelle. Ce qui explique
le faible taux d’utilisation à mi-parcours du DocUP, avant la redistribution des fonds
pratiquée en année 2004.
La conséquence est que quelles que soient les volontés affichées, et malgré l’engagement
financier de projets, le secteur n’a pas la capacité de pouvoir s’adapter à ses évolutions
futures. Et ceci, dans un contexte où les subventions européennes directes à la construction
et à la modernisation sont amenées à disparaître. Cette capacité d'adaptation ne peut venir
que de la professionnalisation des activités et par l'existence d'un environnement
économique favorable.
On entend par professionnalisation :
Des entreprises formalisées, produisant une comptabilité et respectant les
réglementations en vigueur
Des entreprises insérées dans le tissu économique global
Une représentation professionnelle structurée
L'existence d'une formation professionnelle adéquate
En ce qui concerne la pêche artisanale :
Les marchés
L’absence de structuration et d’accompagnement de terrain a conduit à une faible
professionnalisation et à une très faible représentativité des organisations professionnelles.
Ceci a conduit à une faible responsabilisation et à une faible organisation du marché. Le
marché accessible à la pêche professionnelle serait ainsi passé de 2500 tonnes en 1998, à
peine 800 tonnes aujourd’hui. Alors même que la population a augmenté et que la
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consommation a probablement augmenté. Le marché local dont on ne connaît pas la taille
aujourd’hui est donc essentiellement approvisionné par une pêche, ou tout au moins des
circuits, informels. Dans 10 ans, et même 5 ans, si rien n’est fait, le marché des
professionnels se sera encore réduit, les phénomènes informels auront pris le dessus
définitivement et satisferont la majeure partie de la demande. Le reste sera fourni par des
importations.
On peut noter que la reconquête du marché local peut tripler au moins les débouchés
commerciaux de la pêche artisanale guyanaise, et lui assurer un moteur suffisant à son
développement. A condition d’avoir des acteurs professionnalisés.
Les débouchés exports existeraient pour le poisson, mais ils doivent faire face à un certain
nombre de contraintes. Les marchés potentiels permettraient d'obtenir un prix au producteur
variant de 1,65 à 1,75 euros/kg avec POSEIDOM poisson et 1,19 à 1,97 euros/kg sans
POSEIDOM.
Le marché export exige aujourd'hui :
Des prix compétitifs
Le respect d'un cahier des charges client
Le respect de la régularité de l'approvisionnement
Le MIR est une action en cours qui n'est toujours pas terminée. Il lui manque un point de
débarquement aux normes associé à l'outil. Ce point de débarquement est indispensable
pour appuyer la professionnalisation des activités, pour renforcer la qualité des produits et
pour faire de ce MIR un centre de services attractifs qui renforcera sa capacité à capter les
volumes nécessaires pour assurer sa rentabilité. C'est un des outils de reconquête du
marché local, qui permet d'offrir une vitrine d'une activité professionnalisée, tout en étant
vecteur d'une image de qualité.
La rentabilité
Au niveau des conditions économiques d’exploitation, les prix n’ont pas subit de variation
significative, hors du MIR, depuis 5 ans.
Il apparaît que les gains de rentabilité pour la pêche artisanale ne peuvent provenir que :
d’une augmentation de l’activité des embarcations
d’une meilleure valorisation de la production conduisant à un meilleur chiffre d’affaires
d’une diminution des charges
L’augmentation de l’activité est aujourd’hui le facteur d’amélioration le plus immédiat et le
plus efficace dans le court terme. Il suppose :
Un marché accessible à la pêche professionnelle pouvant absorber cette production
supplémentaire
la rémunération rapide de la campagne (délais de paiement)
La disponibilité des intrants et des services, glace et carburant à proximité du point
de débarquement.
Cela nécessite donc d’engager une stratégie de reconquête du marché local, d’une part, et
de travailler les services disponibles à la pêche. Les délais de paiement pourraient s’appuyer
sur des fonds type garantie du mareyage, qui devrait être géré par une structure neutre,
indépendante des producteurs et des transformateurs.
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Cette augmentation de l'activité doit se faire dans le respect du potentiel biologique
(IFREMER ?).
Au niveau de la diminution des charges, deux actions immédiates peuvent être engagées :
la diminution du coût réel des intrants (glace et carburant), en les rendant plus
accessibles aux acteurs du littoral pour qui les surcoûts d’approche de Cayenne sont
très lourds. Au niveau des consommations de carburants, un constructeur hors-bord
arrête la production de moteurs 2 temps et sa norme sera maintenant les moteurs hors
bord 4 temps. Ces moteurs permettent une économie de carburant de 30 à 40 % (Cf. Le
Financement) .
Mise en place effective d'une coopérative d'avitaillement pour l'ensemble du secteur
pêche.
La question de la disponibilité des services portuaires sur le littoral concerne donc les
infrastructures portuaires. Les recommandations proposent de renforcer un certain nombre
de pôle sur le littoral.
Il a également été fait le constat que le secteur avait des contraintes d’environnement
(techniques de pêche, absence de coopération régionale technique) qu’il était nécessaire de
lever. Cela passait par des actions raisonnées, inscrites dans un processus progressif,
correspondant à la capacité technique et financière des acteurs d’aujourd’hui. Elles sont
formalisées dans l’axe B : « donner à l’existant les moyens de pouvoir s’adapter pour le
sauvegarder ».
Les infrastructures / services
Les types de services sont :
Des pontons et équipements de quai
Des chambres froides
Des machines à glace
Il faut que ces équipements soient rentables dans leur fonctionnement quotidien. Il faut donc
que ces outils ne soient pas surdimensionnés. Pour des raisons d'efficacité technique et de
souplesse de gestion, il est recommandé que ces outils soient gérés autant que possible par
des structures privées, notamment pour la glace et le carburant. Il faut donc assurer
également l'attractivité économique de ces outils, ce qui nécessite une taille critique
minimum, liée à la fréquentation des ports par les professionnels.
Les choix doivent se faire dans un cadre d'aménagement concerté. En première approche,
l'expertise a proposé de façon prioritaire, compte tenu des fréquentations des points de
débarquement :
Le vieux port de Cayenne
Un point sur Remire-Montjoly
Sinnamary
Le Larivot pour l'activité des tapouilles
Une plateforme froid sur l'aéroport de Rochambeau
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Les options de développement au niveau des navires
La pêche artisanale modernisée : à partir des types d'embarcations existants, il est possible
de moderniser une partie des flottilles par le recours à des petits équipements embarqués
(mécanisation hydraulique autonome, glacières d

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