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SEMINAIRE du 24 Mai 2004 de Folkhard ISERMEYER (FAL Braunschweig Allemagne). COMPETITIVENESS OF E-U AGRICULTURE IN A LIBERALISED ...

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SEMINAIRE du 24 Mai 2004
de Folkhard ISERMEYER (FAL Braunschweig Allemagne)
COMPETITIVENESS OF E-U AGRICULTURE IN A LIBERALISED
WORLD
D’un point de vue méthodologique, la compétitivité de l’agriculture européenne face aux
principales puissances agricoles mondiales est appréciée en combinant les approches
-au niveau des unités productives en recourant aux résultats comptables obtenus à partir d’un
réseau mondial d’exploitations représentatives d’un système donné d’agriculture (pour
chacune des orientations composant le système grandes cultures, lait, viande de boeuf,
granivores)
-au niveau des productions en utilisant les résultats des modèles d’équilibre général ou
d’équilibre partiel, ainsi que des modèles d’offre afin de disposer de prix probables dans les
années à venir et voir comment la rentabilité des productions évoluera
-au niveau plus global sur la base d’informations qualitatives relatives au contexte
institutionnel et politique (éléments pouvant intervenir sur les investissements) et sur les
infrastructures et les facilités de commercialisation.
Cette combinaison d’informations testées au sein de groupes de discussion se réunissant
périodiquement est utilisée pour évaluer le niveau de compétitivité des principales
productions, mais aussi pour juger les évolutions à moyen terme possibles.
La discussion a fait apparaître certaines difficultés venant compliquer les possibilités de
comparer les niveaux de coût de production et les facteurs susceptibles de les influencer.
Ainsi, en est-il de la qualité qui peut varier d’un pays à l’autre. Si pour le colza, par exemple,
il n’y a pas de problème, déjà pour le blé destiné à l’alimentation humaine, il convient de faire
des équivalences entre les variétés selon leur origine géographique. Pour le lait, dans
l’immédiat toutes les productions ne sont pas interchangeables. Toutefois F. Isermeyer pense
que dans l’avenir la matière première lait sera plus facilement comparable d’un pays à l’autre.
Pour la viande de boeuf, il est évident que des différences existent et il n’est pas sûr que dans
l’avenir les choses s’estomperont.
D’autres types de difficultés se présentent dans les comparaisons de coûts de production,
avec notamment le poids des réglementations en matière environnementale ou pour le bien
être animal, élevé dans les pays européens et la manière dont ces réglementations pourraient
jouer dans le futur ici et ailleurs. Dans le domaine des évolutions possibles, il est un paramètre
mal évalué, celui de possibles marchés régionaux permettant aux productions européennes de
se maintenir malgré des coûts
de production plus élevés.
Nonobstant ces difficultés, une synthèse des principaux résultats conduit à une vision
relativement optimiste de la situation future de l’agriculture européenne malgré le type de
structure agraire qui ne facilite pas la mise en oeuvre d’économies d’échelle, contrairement à
l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud ainsi que l’Australie. L’existence d’un grand
marché intérieur politiquement stable, où des infrastructures bien développées facilitent les
exportations à un prix raisonnable contrebalancent cet inconvénient.
Ainsi, les grandes cultures devraient globalement résister avec toutefois des différences
marquées entre le blé et les oléo-protéagineux d’une part, et la betterave sucrière d’autre part.
Cette dernière devrait connaître un fort déclin, même si la situation en France et en Allemagne
est moins grave que celle des autres pays de l’Union.
Les productions hors sol seraient, quant à elles, limitées dans leur développement par les
contraintes environnementales et les fortes résistances des populations locales qui ne
souhaitent pas
leur implantation à proximité.
Le lait pourrait se maintenir sans trop de problèmes à condition de pouvoir augmenter la
taille des élevages, pour abaisser les coûts de production, compte tenu des possibilités de
développement réduites des concurrents les mieux placés.
Enfin, pour la viande bovine, le seul avenir réside dans des formes de production extensives
appuyées sur les paiements agri-environnementaux.
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