Statistique de l énergie à Genève. Une rétrospective commentée (1987 -1996)
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OFFICE CANTONALOCSTAT DE LA STATISTIQUEEtudes et documentso N 25Statistiques de l'énergie à GenèveUne rétrospective commentée (1987 - 1996)Sommaire Page1. Aspects historiques et méthodologiques,références 52. Aperçu général 93. Les énergies de réseau : électricité et gaz 134. Les ventes de carburants et de combustibles 275. Consommation de mazout et installationsde chauffage 33Décembre 1998GENÈVEOffice cantonal de la statistique8, rue du 31-DécembreCase postale 6255 1211 Genève 6DEEE – Département de l'économie,de l'emploi et des affaires extérieuresL’Office cantonal de la statistique produit et recueille desinformations dans tous les domaines de la statistique, les metà disposition et les diffuse. Il assure également la coordinationde la statistique publique sur le plan cantonal.Principaux modes de diffusion :PublicationsVoir liste en page 4 de couvertureTéléphone022 / 787 67 07 (accès principal à l’Office)022 / 787 67 67 (indice des prix à la consommation)Télécopieur022 / 736 29 45Centre de documentationOuvert au public de 13 h 45 à 17 h 30Légende des signes– valeur nulle0 valeur inférieure à la moitié de la dernière position décimale retenue. . . donnée inconnue/// aucune donnée ne peut correspondre à la définition( ) l’information ne peut être communiquée pour des raisons tenant à laprotection des données[ ] valeur peu significativee valeur estiméep donnée provisoirer donnée réviséeEdition Office cantonal de la ...

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OCSTATOFFICE CANTONALED  AL  TSTASIITEQU
Etudes et documents No25
Statistiques de l'énergie à Genève
Une rétrospective commentée (1987 - 1996)
Sommaire
1. Aspects historiques et méthodologiques, références 2. Aperçu général 3. Les énergies de réseau : électricité et gaz 4. Les ventes de carburants et de combustibles 5. Consommation de mazout et installations de chauffage
Décembre 1998
Page
5 9 13 27 33
Office cantonal de la statistique 8, rue du 31-Décembre Case postale 6255 1211 Genève 6
DEEE  Département de l'économie, de l'emploi et des affaires extérieures
LOffice cantonal de la statistique produit et recueille des informations dans tous les domaines de la statistique, les met à disposition et les diffuse. Il assure également la coordination de la statistique publique sur le plan cantonal. Principaux modes de diffusion : Publications Voir liste en page 4 de couverture Téléphone 022 / 787 67 07 (accès principal à lOffice) 022 / 787 67 67 (indice des prix à la consommation) Télécopieur 022 / 736 29 45 Centre de documentation Ouvert au public de 13 h 45 à 17 h 30
Légende des signes valeur nulle 0valeur inférieure à la moitié de la dernière position décimale retenue ...donnée inconnue ///aucune donnée ne peut correspondre à la définition ()linformation ne peut être communiquée pour des raisons tenant à la protection des données [ ]valeur peu significative evaleur estimée pdonnée provisoire rdonnée révisée
EditionOffice cantonal de la statistique (OCSTAT) Genève Rédaction Responsable Jean-Emile Neury de la publication Directeur Auteur Marco Spagnoli Tél. 022 / 787 67 57
Réalisation, administration Graphiques Dominique Felsenheimer Mise en page Noëlle Micard Commandes, abonnements Tél. 022 / 787 67 07 Prix 20 F Tirage 850 exemplaires ImpressionSteffen SA, Genève ©OCSTAT, Genève 1998. Reproduction autorisée avec mention de la source
OFFICE CANTONAL OCSTATDE LA STATISTIQUE
Etudes et documents No25
Statistiques de l'énergie à Genève
Une rétrospective commentée (1987 - 1996)
Table des matières
Page
Glossaire2 Facteurs de conversion et unités de mesures4 Chapitre 1 Aspects historiques et méthodologiques, références5 1.1. Remarques liminaires 5 1.2. Bilan énergétique fédéral et statistique cantonale 6 Chapitre 2 Aperçu général9 2.1. Le bilan des livraisons d'énergie 9 2.2. Répartition entre les groupes de consommateurs 10 Chapitre 3 Les énergies de réseau : électricité et gaz13 Définitions et remarques méthodologiques 13 3.1. L'électricité 14 3.2. Le gaz naturel 21 Chapitre 4 Les ventes de carburants et de combustibles27 Définitions et remarques méthodologiques 27 4.1. Les ventes de carburants 28 4.2. Les ventes de combustibles 31 Chapitre 5 Consommation de mazout et installations de chauffage33 Définitions et remarques méthodologiques 33 5.1. Le parc des installations de chauffage 34 5.2. Consommation cantonale et structure du parc 35 5.3. Evolution de la consommation et demande de chaleur 35 5.4. Consommation estimée, ventes de combustibles et demande de chaleur 37
Décembre 1999
2
Glossaire
Consommation brute
Consommation finale
Energie utile
Energies primaires
Energies secondaires
Energies de réseau
Energies thermiques
Consommation propre Consommation d’usine
Autoproducteurs
Glossaire
La consommation brute comprend la production indigène, le solde des échan-ges extérieurs ainsi que les variations de stocks des agents énergétiques primaires ou secondaires. Les pertes liées à la production d’agents secon-daires, lorsque ces derniers font partie des échanges extérieurs, ne figurent pas dans le total de la consommation brute, alors que les pertes dues à la transformation des agents primaires ne sont pas déduites.
La consommation finale représente les flux énergétiques avant leur trans-formation finale destinée à produire les prestations attendues (travail mécanique, éclairage, chaleur, etc.). Elle concerne principalement des agents énergétiques secondaires. Les pertes de transformation et de distribution, ainsi que la consommation propre du secteur énergétique, sont déduites.
L’énergie utile recouvre les quantités d’énergie effectivement utilisées sous forme de prestations par les consommateurs, dont les principales sont la chaleur, le travail mécanique et l’éclairage. Les pertes dues à la dernière phase de transformation –d’énergie secondaire en énergie utile –sont dé-duites.
Agents énergétiques dans leur état naturel (force hydraulique, force éolienne, rayonnement solaire, pétrole brut, gaz naturel, etc.), avant toute transformation.
Agents énergétiques qui ont subi une première transformation et qui se prêtent, en l’état, à la production des prestations finales.
Energies distribuées par des infrastructures de transport fixes.
Energies destinées à la production de chaleur.
Elle recouvre la consommation du secteur énergétique destinée à alimen-ter directement ou indirectement la transformation de l’énergie ainsi que son système de distribution.
Consommateurs qui produisent de manière autonome de l’énergie à l’aide de techniques diverses (récupération de chaleur, couplage chaleur-force, etc.), qu’ils soient branchés ou non à des réseaux de distribution.
Etudes et documents no25, décembre 1998
Office cantonal de la statistique (OCSTAT) – Genève
Glossaire
3
Degrés-jours, degrés-froidSomme (mensuelle, annuelle) des différences journalières entre la tempé-rature des locaux chauffés (20 degrés Celsius) et la température journa-lière moyenne, pour autant qu’elle soit égale ou inférieure à 12 degrés Cel-sius.
Gaz interruptible
Puissance thermique nominale
Puissance installée
Solarcad
Cogénération
Saison de chauffage Année de chauffage
Sont ainsi désignées les livraisons de gaz soumises à des conditions con-tractuelles particulières (clause d’interruptibilité liée à des avantages tari-faires). En règle générale ces livraisons sont destinées à des installations bi-combustibles (mazout, électrique, propane, etc.) dont la puissance est égale ou supérieure à 500 kW. L’interruptibilité temporaire des livraisons de gaz naturel à l’initiative du distributeur (les SIG) permet d’assurer la gestion des surcharges ponctuelles ou saisonnières du réseau.
Capacité théorique de production de chaleur des installations thermiques mesurée en kW.
C’est la somme des puissances nominales des installations en service re-liées ou non à un réseau.
Solar: solaire etcad: chauffage à distance. C’est le nom de la centrale solaire (1 000 m2de capteurs solaires) implantée sur le site du Lignon des SIG. Cette centrale solaire apporte un complément à la production de cha-leur du réseau de chauffage à distance.
Système de transformation énergétique intégrant des techniques différen-tes de production. Cette notion s’applique en particulier aux installations de couplage chaleur-force (CCF). Ces installations exploitent aussi bien la force mécanique pour la production d’électricité (moteur diesel, turbines), que la déperdition de chaleur entraînée par ce type de système.
Lasaison de chauffageest la période au cours de laquelle les installations de chauffage sont normalement en service. On considère que pendant les mois d’été (juin-août) la plupart d’entre elles sont mises hors service. Sur le plan statistique néanmoins, on prend en compte l’année de chauffage, qui couvre la consommation effective de 12 mois (avril à mars).
Office cantonal de la statistique (OCSTAT) – Genève
Etudes et documents no25, décembre 1998
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4
Facteurs de conversion Conversion en unité de poids Essence normale, supercarburant 1 litre = 0,75 kilo Carburant diesel 1 litre = 0,83 kilo Carburant avion 1 litre = 0,80 kilo Pouvoir calorifique moyen Charbon et bois 7 Gcal 1 /tonne Huiles de chauffage et carburants 10 Gcal 1 /tonne Conversion en térajoules (TJ) Combustibles et carburants 1 Gcal 1 = 0,0041868 TJ Electricité et gaz 1 MWh 2 = 0,0036 TJ
1 Gcal = gigacalorie = 109calories. 2 MWh = mégawattheure = 103 res.okwialttheu
Unités de mesure LeJoule (J)est une unité qui mesure soit du travail (mécanique) soit de la chaleur (électricité). Un joule représente la quantité de chaleur dégagée par un élément chauffant de 1 Watt pendant une seconde. Lekilowattheure (kWh)est l’unité d’énergie électrique utilisée pour mesurer le travail fourni ou l’éner-gie consommée par une machine ou un appareil d’une puissance d’un kilowatt pendant une heure. Lacaloriechaleur. Une kilocalorie représente la chaleur nécessaire pourest une unité de mesure de la élever de 1°C la température de 1 kg d’eau. Multiples décimaux Kilo k 1031 000 Mega M 1061 000 000 Giga G 1091 000 000 000 Tera T 10121 000 000 000 000
Facteurs de conversion et unités de mesures
Chapitre 1 : Aspects historiques et méthodologiques, références
Chapitre 1 Aspects historiques et méthodologiques, références
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1.1. Remarques liminaires La demande d’information statistique en matière d’énergie a évolué aussi bien quantitativement que qualitativement au cours des dernières décennies.Les phénomènes économiques liés à l’évolution des conditions du marché (notamment les chocs pétroliers de 1973 et 1979) ainsi que les retombées politiques d’accidents techniques1ont marqué profondément l’évolution de cette demande dans notre canton. C’est ainsi que des adaptations institutionnelles successives traduisant la volonté populaire2ont contribué à façonner un nouveau cadre au développement de la statistique cantonale en matière d’énergie. Le développement de l’offre statistique répond, dans une large mesure, aux besoins exprimés par l’Office cantonal de l’énergie (OCEN), qui est l’autorité cantonale compétente en la matière. Sa mise en oeuvre est le fruit de la collaboration étroite entre l’OCEN et l’Office cantonal de la statistique (OCSTAT). Le Centre universitaire d’étude des problèmes de l’énergie (CUEPE), en tant qu’institution spécialisée dans ce domaine, fournit ponctuellement son appui sur les plans technique et méthodologique. C’est dans ce cadre que plusieurs projets statistiques ont pu voir le jour au cours des vingt dernières années. La statistique desventes de produits pétroliers(combustibles et carburants) est venue com-pléter, dans les années septante (respectivement en 1975 et en 1979), la statistique deproductionet de distribution des énergies de réseau et gaz). Un pas supplémentaire a été franchi, dès (électricité 1984, avec l’établissement de la statistique ded™électricité et de gaz par brancheconsommation économique. La statistique deconsommation de mazoutest la dernière-née de cette série. Ses résul-tats sont publiés pour la première fois dans le cadre de cette étude, après une période de développement assez longue, compte tenu de la complexité du dispositif requis pour sa réalisation. Gérée par l’OCSTAT, cette statistique a été conçue par le CUEPE sur le mandat de l’OCEN. Elle est ainsi le fruit de la collaboration étroite entre ces différentes institutions. L’ensemble de ces statistiques fait l’objet de publication périodique dans les collections de l’OCSTAT (Annuaire statistique,Bulletin statistique). Des commentaires sur les séries figurent jusqu’en 1994 dans les rétrospectives annuelles de l’économie genevoise (collectionAspects statistiques) et seront publiés, à l’avenir, dansCommunications statistiques. Un premier bilan de la statistique cantonale de l’énergie a été publié en 1986 (Aspects statistiquesn° 53, novembre 1986). La présente étude se propose d’actualiser ce bilan, de procéder à un « état des lieux » de la statistique cantonale de l’énergie et de suggérer quelques réflexions fondées sur l’analyse des séries disponibles. Les différentes statistiques sont passées en revue aux chapitres suivants avec les remarques méthodolo-giques utiles à leur interprétation au début de chaque chapitre.
1L’explosion du réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en avril 1986, ainsi que les incidents successifs qu’a connus le surgénérateur de Creys-Malville, et leur retentissement auprès de l’opinion publique. 2A Genève, en particulier : la révision de l’article 160 de la Constitution cantonale et l’adoption de la loi sur l’énergie du 18 septembre 1986; à l’échelle de la Confédération : l’article constitutionnel sur l’énergie ainsi que le moratoire sur la cons-truction de centrales nucléaires, adoptés par le peuple et les cantons le 23 septembre 1990.
Office cantonal de la statistique (OCSTAT) – Genève Etudes et documents no25, décembre 1998
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Chapitre 1 : Aspects historiques et méthodologiques, références
1.2. Bilan énergétique fédéral et statistique cantonale La statistique fédérale élaborée par l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) offre un cadre conceptuel de référence en matière de statistiques sur l’énergie. L’économie énergétique y est représentée sous forme de flux qui retracent les étapes essentielles du cycle de transformation des agents énergétiques, de la production et de l’importation d’agents primaires à la consommation finale d’énergie utile. Ces étapes correspondent à trois concepts constitutifs du bilan global de l’énergie, à savoir : laconsommation brute, laconsommation finale, et l’énergie utile. Par leur intervention dans le cycle de transformation de l’énergie, les divers agents économiques en caractérisent les étapes principales : producteurs et importateurs pour la consommation brute, distribu-teurs et négociants pour la consommation finale, utilisateurs et consommateurs pour l’énergie utile. Ces distinctions sont particulièrement appropriées du point de vue statistique car elles désignent, à chaque étape, les sources potentielles de l’information statistique. L’élaboration de la statistique énergétique rencontre de nombreuses difficultés. Deux exemples suffiront à illustrer notre propos. La mesure de la force hydraulique, en tant qu’énergie primaire disponible à l’état naturel, ne peut être fondée que sur des estimations assez approximatives, et a posteriori, de la fraction de cette énergie naturelle effectivement exploitée par les producteurs. De telles estimations demeurent rela-tivement fragiles en regard de la qualité statistique obtenue dans les autres domaines couverts par la statistique publique. A l’autre bout du cycle de transformation, la mesure statistique de l’énergie utile consacrée à l’éclairage ou au travail mécanique, par exemple, supposerait le recensement de l’ensemble des équipements à usage domestique ou professionnel destinés à la production de ce genre de prestations, selon leur durée d’utilisation. La complexité et l’étendue de l’opération impliquent un coût de réalisation qui placent un tel recensement hors de la portée de la statistique publique. A défaut, on procède à des estimations de qualité variable. Ainsi, le degré de précision et la qualité des statistiques recouvrant l’ensemble du bilan énergétique suisse sont fort différents d’un domaine à l’autre; le bilan de laconsommation finale d™énergies secondai-resconstitue la pièce maîtresse, la plus fiable et cohérente du point de vue statistique, de cet ensemble. Pour une description détaillée du cadre conceptuel mis en oeuvre par la statistique suisse, on pourra se référer utilement à la publication annuelle de l’OFEN : « La statistique globale suisse de l’énergie », tiré à part du bulletin ASE/UCS, élaborée avec le concours du Comité national suisse du Conseil mondial de l’énergie (pour 1996, voir n° 16, août 1997). A l’échelle du canton, la statistique de l’énergie permet de mesurer les principaux flux énergétiques tels qu’ils apparaissent au bout de la chaîne de distribution. Elle ne permet pas en revanche de distinguer les flux à l’entrée selon leur origine (production et solde des échanges extérieurs) ou selon leur nature (éner-gies primaires: pétrole brut, énergie hydraulique, énergie nucléaire, ordures ménagères et déchets indus-triels, etc.). La statistique cantonale recourt à différentes sources, à l’image de la diversité des agents actifs sur le marché énergétique. Administrations et régies de droit public, entreprises privées et consommateurs con- tribuent, à un titre ou à un autre, à la production de la statistique sur l’énergie. Sans leur participation, la statistique n’aurait pas connu les développements actuels.
La consommation brute La consommation brute recouvre la production indigène d’énergies primaires, le solde des échanges extérieurs et la variation des stocks d’énergies primaires et secondaires. Contrairement à la statistique fédérale, le solde des échanges extérieurs du canton n’est pas connu pour les produits pétroliers (pétrole brut, combustibles et carburants) et les combustibles solides. La production cantonale d’énergie
Etudes et documents no25, décembre 1998
Office cantonal de la statistique (OCSTAT) – Genève
Energieutile(servicesetprestationsrenduesparlatransformationdelénergiefinale)
Statistiquecantonale
Chaleur
Eclairage Travailmécanique
Statistiquefédérale
Solde Combustiblessolides Chaleurà d’exportation distance (électricité) Gaz ProduitspétroliersElectricité
Pertes
Consommationfinale(énergiessecondaires,pertesdetransportetdistribution,consommationpropre)
Statistiquefédérale
Combustiblessolides Gaznaturel s Combustibles Forces Pétroleetproduitspétrolierhrau-nucléairesliqydues
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Statistiquecantonale
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Chapitre 1 : Aspects historiques et méthodologiques, références
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Statistiquefédérale
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Statistiquecantonale
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Chapitre 1 : Aspects historiques et méthodologiques, références
d’origine solaire n’est pas recensée. En revanche, l’énergie hydraulique pourrait être estimée sur la base des critères (rendements moyens) utilisés à l’échelle fédérale, en partant de l’énergie secondaire produite (électricité = 80 %). La variation des stocks chez les importateurs, les détaillants ou les consommateurs n’est pas mesurée à l’échelle cantonale.
La consommation finale Le bilan de la consommation finale représente les quantités d’énergies secondaires prêtes à leur consom-mation, c’est-à-dire avant la transformation nécessaire pour fournir les prestations attendues (chaleur, travail mécanique, etc.). A ce stade, ce sont les réseaux de distribution (énergies de réseau) ou les installations de production de chaleur (combustibles), ainsi que les équipements de transport (carburants) qui représentent les consommateurs finaux. A Genève, la structure régionale et cantonale des réseaux de distribution permet d’obtenir une mesure fiable de la consommation finale de gaz, d’électricité ou de chaleur à distance. La statistique cantonale de la consommation de mazout fournit une estimation fiable de la consommation finale de cet agent énergétique. Les pertes dues à la transformation des énergies primaires ne sont pas mesurables à l’échelle du canton pour les produits pétroliers. Les statistiques cantonales relatives aux carburants et aux combustibles solides portent sur leslivraisons aux consommateurs finaux. La statistique fédérale admet cependant que les ventes de carburants (pour elle, ventes aux détaillants), correspondent approximativement à la consommation, car les fluctuations des stocks auprès des détaillants sont faibles. A Genève, les ventes de carburants ne comprennent pas les variations de stock chez les détaillants, car on enregistre les ventes à la pompe, ce qui approche davan-tage la consommation finale effective.
L™énergie utile Sur la base des statistiques de consommation finale, l’OFEN répartit les valeurs énergétiques selon leur type prépondérant d’utilisation. Ainsi, la consommation finale de mazout, de gaz et de combustibles solides est considérée comme étant intégralement affectée à la production de chaleur, et la consommation finale de carburants à la production de travail mécanique. Seule la consommation d’électricité fait l’objet d’une répartition entre les différents types d’utilisation. Le passage de l’énergie finale consommée à l’énergie utile est réalisé par l’application des rendements moyens estimés par type d’utilisation ou par agent éner-gétique. A l’échelle du canton, en l’absence d’un bilan de la consommation finale complet et cohérent, ce type d’estimation n’est pas envisageable. De surcroît la qualité des résultats ne satisferait guère aux exigences de la statistique publique.
Statistique cantonale : l™approvisionnement d™énergie La statistique cantonale de l’énergie est fondée principalement sur le concept d’approvisionnement. Cette approche se place à mi-chemin entre deux notions de base de la statistique fédérale : la consomma-tion brute et la consommation finale. Pour la statistique cantonale, la notion d’approvisionnement recou-vre : la consommation finale, les pertes de transport et de distribution, ainsi que, le cas échéant, la variation des stocks auprès des consommateurs. Cela n’est cependant pas le cas pour tous les agents intégrés dans la statistique cantonale. La consomma-tion finale est connue pour les énergies de réseau et les combustibles liquides, la répartition par catégorie d’utilisateurs est maîtrisée pour l’électricité et, dans une moindre mesure, pour le gaz.
Etudes et documents no Office25, décembre 1998 cantonal de la statistique (OCSTAT) – Genève
Chapitre 2 : Aperçu général
Chapitre 2 Aperçu général
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2.1. Le bilan des livraisons d'énergie La statistique cantonale offre un aperçu de l’approvisionnement en énergies secondaires au stade de la consommation finale. La répartition des livraisons par agent énergétique fournit des indications permet-tant de retracer l’évolution de la demande, de ses composantes principales, ainsi que des conditions qui façonnent le marché énergétique cantonal. En 1996, le bilan cantonal des livraisons d’énergie présente une structure plus homogène qu’au début de la période considérée (1987). Les produits pétroliers occupent toujours la première place en 1996 (59,3 %), mais ils ont perdu 10 points au cours des dix dernières années (1987 : 69,4 %) au bénéfice des énergies de réseau (de 30,3 % à 40,5 %). Au cours de la même période, la demande globale d’énergie a connu d’importantes fluctuations. En 1996, elle était inférieure à son volume de 19873,4 %). Pendant la période considérée, la population du canton s’est accrue sans interruption et la construction de logements n’a pas diminué. Le ralentissement de l’activité économique, très gourmande en énergie électrique, a eu un impact très modeste, et de courte durée, sur la consommation d’électricité. Enfin, l’évolution du nombre de véhicules à moteur en circulation n’a fléchi qu’à partir de 1994, alors que les ventes de carburants n’ont pratiquement pas cessé de régresser depuis 1990. Ainsi, la substitution principale, qui caractérise l’évolution structurelle du marché énergétique cantonal au cours de la dernière décennie, concerne les énergies thermiques, qui représentent plus de la moitié des livraisons cantonales (53,3 % du total en 1996). Au cours de cette période, le transfert de parts du marché des combustibles liquides au gaz naturel est substantiel. De 1987 à 1996, le volume des livraisons de gaz naturel progresse de 55 %, alors que celui des ventes de combustibles liquides diminue de 20 %.                          ! "  # $ !"% # & $  " & " ! %"% " " & $& &  "  "$ &!" % ! &$ " %"  # $  $!  "& &# $ & #" " &!  %& $"  $$  "  ! & "%" "   %% "!  &&  " #" & & !! % " & %#   %! " $!  & " % #!& $ !$ "  $% "& $   #" %  $ #" " # ! " %% #  %"" % $# % ! !$ # $% " %$$   $ $ " $ %!# &" # $! " !!   $&" $ %#! $ $&% ! # &! " && "  $% $ $" $ #"" !#  $ " ## %  $! $ # " &%" %&  ! "! $!% $  !% $ &" " % %&  # "! &%% !   ! $#" " !" %&  !# "& &  '  ()*  '   +,*            
Office cantonal de la statistique (OCSTAT) – Genève
Etudes et documents no25, décembre 1998
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