Transferts d établissements : de grandes similitudes entre Lyon et Saint-Etienne
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Aménagement du territoire Transferts d’établissements : de grandes similitudes entre N° 36 - Avril 2005 Lyon et Saint-Étienne Chaque année, plus de 13 000 salariés sont Les transferts d’établissements dans la région Lyon et Villeurbanne sont nombreux. Entre 1996 urbaine de Lyon obéissent à une logique de et 2001, ils ont concerné 1 050 transferts, dontconcernés par le transfert de 1desserrement urbain . À l’intérieur de ce 76 établissements d’au moins 10 salariés, etleur établissement à territoire, deux pôles d’emplois principaux 3 900 salariés (soit 650 par an). Villeurbanne enl’intérieur de l’aire urbaine de concentrent l’essentiel de ces mouvements : sort gagnante avec un acquis deLyon ou de la région l’aire urbaine de Lyon et la région stéphanoise. 57 établissements et 450 salariés. stéphanoise. Plus de 1 500 Chaque année, de 1996 à 2001, 11 300 salariés établissements par an (2,5% du total des salariés de la zone) sont ainsi Au delà de cette intense mobilité interne, les déménagent en restant dans concernés par un transfert d’établissement à communes-centres jouent un rôle prépondérant les communes-centres l’intérieur de l’aire urbaine de Lyon et 1 800 dans les mouvements affectant les autres zones et 550 partent s’installer dans (1,8% du total) au sein de la région stéphanoise. de l’aire urbaine de Lyon ou de la région la périphérie. Les L’analyse détaillée de ces flux permet d’éclairer stéphanoise.

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Extrait

Aménagement
du territoire
Transferts d’établissements :
de grandes similitudes entre
N° 36 - Avril 2005 Lyon et Saint-Étienne
Chaque année, plus de
13 000 salariés sont Les transferts d’établissements dans la région Lyon et Villeurbanne sont nombreux. Entre 1996
urbaine de Lyon obéissent à une logique de et 2001, ils ont concerné 1 050 transferts, dontconcernés par le transfert de
1desserrement urbain . À l’intérieur de ce 76 établissements d’au moins 10 salariés, etleur établissement à
territoire, deux pôles d’emplois principaux 3 900 salariés (soit 650 par an). Villeurbanne enl’intérieur de l’aire urbaine de
concentrent l’essentiel de ces mouvements : sort gagnante avec un acquis deLyon ou de la région
l’aire urbaine de Lyon et la région stéphanoise. 57 établissements et 450 salariés.
stéphanoise. Plus de 1 500
Chaque année, de 1996 à 2001, 11 300 salariés
établissements par an (2,5% du total des salariés de la zone) sont ainsi Au delà de cette intense mobilité interne, les
déménagent en restant dans concernés par un transfert d’établissement à communes-centres jouent un rôle prépondérant
les communes-centres l’intérieur de l’aire urbaine de Lyon et 1 800 dans les mouvements affectant les autres zones
et 550 partent s’installer dans (1,8% du total) au sein de la région stéphanoise. de l’aire urbaine de Lyon ou de la région
la périphérie. Les L’analyse détaillée de ces flux permet d’éclairer stéphanoise. Sur chacun de ces deux territoires,
une partie des recompositions territoriales en plus de la moitié des transferts intercommunauxdélocalisations sont plus
œuvre sur ces deux zones. ont ainsi lieu avec le centre. Ils se soldent parfréquentes dans un rayon de
2Les communes-centres des deux zones un déficit pour ce dernier. Entre 1996 et 2001,10 km et deviennent plus
étudiées se caractérisent par de nombreux Lyon et Villeurbanne ont perdufaibles au delà de 20 km.
mouvements internes. Le taux de mobilité 970 établissements, dont 140 de plus de
L’Est lyonnais attire plus de
interne s’élève ainsi à 36‰ à Lyon-Villeurbanne 10 salariés, au profit du reste de l’aire urbaine
grands établissements. èreet à 28‰ à Saint-Étienne. Au total, chaque et notamment de leur 1 couronne. De son côté,
À Saint-Etienne, une grande année, 4 000 salariés d’établissements lyonnais Saint-Étienne enregistre un déficit de
partie des établissements ou villeurbannais et 800 d’établissements 176 établissements avec le reste de sa région,
transférés s’installent dans la stéphanois ont changé d’adresse sans pour dont 21 de 10 salariés et plus. En terme de solde
autant quitter les communes-centres. Bien que d’effectifs, entre 1996 et 2001, ce sontcommune de La Talaudière.
considérés comme des mouvements internes respectivement 5 800 et 700 emplois qui ont été
pour les besoins de l’étude, les échanges entre perdus par les centres au profit de leur
1 Jérôme Laurent Cf. La Lettre Analyses de l’Insee Rhône-Alpes n° 35, mars 2005.
2 Le centre comprend les communes de Lyon et de Villeurbanne pour l’aire urbaine de Lyon et la commune de Saint-Etienne pour la région
stéphanoise.
Peu de transferts en dehors de l’aire urbaine de Lyon et de la région stéphanoise
Aire urbaine de Lyon Région stéphanoise
Transferts sur la période 1996-2001
Etablissements Etablissements SalariésSalariés
Transferts intracommunaux 9 800 30 500 2 320 6 900
dont établissements d’au moins 10 salariés 590 19 000 160 3 900
Transferts intercommunaux 10 220 37 000 1 510 3 900 830 24 600 80 2 300
Entrées dans la zone 2 260 6 600 490 1 100
dont établissements d’au moins10 salariés 160 4 600 30 600
dont reste de la région urbaine de Lyon 640 1 500 170 300
Rhône-Alpes (hors région urbaine de Lyon) 410 1 300 150 300
Ile-de-France 600 1 800 40 200
Sorties de la zone 2 730 5 000 600 1 000
dont établissements d’au moins 10 salariés 100 2 700 30 500yon 920 1 600 200 400Ce numéro de La Lettre-Analyses estyon) 580 600 150 200
téléchargeable à partir du site Internet Ile-de-France 450 1 600 40 100
www.insee.fr/rhone-alpes,
à la rubrique « Publications ». source : Insee

périphérie. Au total, par ce jeu des transferts 200 emplois font le chemin inverse. Vénissieux,
d’établissements avec leur périphérie, Lyon et Bron, Rillieux-la-Pape et surtout Vaulx-en-Velin
Villeurbanne voient leurs effectifs salariés accroissent ainsi leur emploi total. Seule la
diminuer de 5,6‰ par an et Saint-Étienne de commune de Saint-Fons ne profite pas de ce
2,6‰. Seule exception dans ce mouvement développement.
èrecentrifuge, les échanges entre la vallée du Gier Pour la 1 couronne Ouest, les échanges en
et Saint-Étienne sont favorables à cette dernière. termes d’emplois avec le centre sont équilibrés.
Entre 1996 et 2001, 240 emplois ont été Ces deux zones sont en revanche déficitaires
transférés du Gier vers Saint-Étienne alors que dans leurs échanges avec les autres zones de
ère90 ont fait le chemin inverse. La zone du Gier l’aire urbaine de Lyon. Dans la 1 couronne
englobe en effet l’aire urbaine de Saint-Chamond Ouest, seules Écully et Saint-Didier-au-Mont d’Or
et présente donc un profil proche des «centres», gagnent des salariés par le biais des transferts.
avec un taux de mobilité interne élevé (23‰).
Du côté stéphanois, le constat est identique.
La première bénéficiaire de la délocalisation L’intensité migratoire de Saint-Étienne est 4 fois
des établissements du centre est la proche plus élevée avec sa banlieue qu’avec le reste la
banlieue, située dans un rayon d’environ région stéphanoise. L’essentiel des flux s’écoule
10 km autour du centre-ville. Dans l’aire en direction du Nord-Est dans la zone dite
urbaine de Lyon, l’intensité migratoire au départ «couronne stéphanoise» et plus particulièrement
èrede Lyon ou de Villeurbanne vers la 1 couronne dans la commune de La Talaudière (sur laquelle
èmeest 1,6 fois plus élevée que vers la 2 est implanté en partie le parc d’activités de
et 2,8 fois plus élevée qu’au-delà de cette Molina). Chaque année, entre 1996 et 2001, plus
ème2 couronne. En nombre d’établissements, la de 120 emplois sont ainsi transférés de
ère1 couronne Ouest est presque aussi attractive Saint-Étienne vers cette «couronne
èreque la 1 couronne Est. En revanche, l’Est attire stéphanoise» quand 40 font le chemin inverse.
de plus grands établissements : 13% des Le desserrement de Saint-Étienne se réalise
établissements transférés du centre vers la également en direction de la vallée de l’Ondaine.
ère1 couronne Est ont au moins 10 salariés contre Par le jeu des transferts, l’Ondaine gagne une
5% pour celle de l’Ouest. Chaque année, la vingtaine de salariés par an venant de
ère1 couronne Est reçoit 800 emplois établis Saint-Étienne. Le Chambon-Feugerolles est la
jusqu’alors dans le centre alors que seulement commune de cette zone qui profite le plus de ce
Des transferts qui dopent le développement de Les communes périphériques de Saint-Etienne
accueillent les établissements venus du centrel’est de l’aire urbaine de Lyon
Chatillon-sur-Chalaronne Montverdun
Villefranche-sur-Saône
Givorsnord-est
Plaine
Ambérieu-
en-Bugey
Tarare Couronne
stéphanoise Gierèrenord-ouest 1
Saint-Just- couronne Saint-Chamond1ère Saint-Rambertouest couronne2ème
estcentre Condrieu couronne
ouest ème sud-est2
nord-Isère Saint-Etienne couronne
Ondaine
est
sud-ouest
Bourgoin-Jallieu Pilat
Vienne
Nombre de salariés concernés Nombre de salariés concernés Annonay
St-Chamond par un transfert d’établissement par un transfert d’établissement
Condrieu sur la période 1996-2001 sur la période 1996-2001
(solde >= 50 salariés)(solde >= 100 salariés)
mouvement émanant du centre mouvement émanant du centre3 400 510
èremouvement émanant de la 1 couronne autre mouvement
ème 1 130mouvement émanant de la 2 couronne 170
ème Saint-Victor-sur-Loire est rattaché à laZo

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